Graduate – Bordeaux

À Bordeaux on connaissait le Rayon Frais, Monsieur Madame, la (grande) boutique Carhartt, quelques fripes, le Apple Store (et je ne me lance pas dans la liste des bars et restaurants qui valent le coup) …  c’est maintenant au tour de Graduate de venir grossir les rangs des endroits sympas de cette très belle ville. La boutique à ouvert ses portes au début de l’année et mélange plusieurs ambiances au sein du même lieu, en conservant la façade en bois de la boutique qui se trouvait là auparavant. Le rez de chaussée est dédiée aux vêtements moyen haut de gamme avec des marques comme A.P.C. , Dunderdon ou plus confidentielles comme Naked and Famous (le seul distributeur en France ?), Uniform for the Dedicated ou même Veam. La cave quant à elle est résolument consacrée au streetwear et quelques pièces assez pointues pourraient surprendre plus d’un accro de t-shirt à logo (ne vous fiez pas au site web, allez y faire un tour si vous en êtes).

Apparemment Pendleton, Redwings et Folk vont y faire leur entrée dans peu de temps, n’hésitez pas à aller leur dire bonjour, j’y avais été très bien accueilli ! voici l’adresse:

Graduate

63 rue du Pas Saint Georges

33000 Bordeaux

05 56 58 12 83

Hentsch Man – Interview

Alexia Hentsch – Co-fondatrice de la marque Hentsch Man

La semaine dernière, nous vous avions parlé de la boutique Hentsch Man à Soho. Etant intéressés par ce projet, nous avons eu envie d’en savoir un peu plus au sujet de l’expérience d’Alexia. On espère que ça inspirera certains jeunes entrepreneurs à passer le pas et prendre quelques risques. Plus on est de fous plus on rit comme on dit. Merci beaucoup à Alexia d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et bonne chance pour l’ouverture de la prochaine boutique!

Toutes les photos de cet article, sauf celle d’Alexia que nous avons photographié, viennent du site de Hentsch Man, ici pour être précis. Ce sont des photos des amis d’Alexia et de Max, portant les vêtements de la marque dans leurs vie et travail de tous les jours. Une manière originale et amusante de présenter des produits dans un contexte différent.


Redingote: Qu’est-ce qui a été le plus difficile lors de la création de votre marque?

Alexia Hentsch: La partie la plus difficile lors d’une création de marque est que vous vous retrouvez à faire plein de métiers différents en même temps. J’ai commencé comme styliste, puis rapidement, je me suis retrouvée à faire de la comptabilité, écrire des business plan, faire du Branding, du stylisme, etc. C’est dur de suivre!

R: Est-ce plus dur de travailler avec un ami proche, ou est-ce que ça rend les choses plus faciles?

AH: Partager les tâches rend les choses beaucoup plus faciles. Je pense que Max et moi sommes très doués pour réussir à différencier le travail de notre amitié… Cela dit, quand nous travaillons, il nous arrive d’avoir de bons désaccords!

R: Avez-vous eu du mal à trouver la main-d’œuvre nécessaire en Europe pour votre marque?

AH: Pas du tout – Il y a de très bons talents ici. L’Europe a une très belle et ancienne tradition en ce qui concerne la production locale. Cela peut être plus cher qu’ailleurs, mais le savoir-faire et la qualité sont bien présents.


Jose Guera


R: Pensez-vous que si toutes les marques européennes commencent à produire une petite partie de leurs créations en Europe nous pourrions sauver l’héritage que nous avons concernant l’artisanat et le savoir-faire de production?

AH: Chaque petit effort est utile! Même si je pense qu’il faudrait que certaines des plus grosses marques ramènent leurs productions en Europe pour faire du vrai volume.

R: Comment votre expérience chez Wallpaper et Winkreative a-t-elle influencé vos créations pour Henstch Man?

AH: Travailler chez  Wallpaper et Winkreative était impératif avant de pouvoir lancer Hentsch Man. Cela a été la meilleur école de Branding. J’y ai appris à combiner photographie, images et écriture afin de vraiment réussir à faire passer un message. Je pense que c’est vraiment le meilleur endroit où j’aurais pu apprendre tout ça.
J’y ai aussi rencontré des personnes très talentueuses, ce qui était crucial pour pouvoir lancer la marque et cela m’aide encore aujourd’hui.



Rudi Weissenberg


R: Vous venez de Sao Paolo, vous avez grandi à Genève, fait vos études à New York et êtes venue travailler à Londres. Cela fait pas mal de voyages. Est-ce que tous ces endroits vous ont inspiré à créer Hentsch Man?

AH: Oui, je pense. Comme tout le monde, ce que nous faisons et qui nous sommes est toujours un produit d’où l’on vient et de ce que l’on a vu. J’imagine donc qu’il y a un peu de chacun de mes voyages dans Hentsch Man.

R: Quelle est la prochaine étape pour la marque?

AH: Nous travaillons sur un gamme d’accessoires pour la marque, des chaussures en particulier. Nous allons aussi ouvrir notre première boutique permanente à Londres cet Automne, ce qui est aussi très excitant.

R: Avez-vous des conseils à donner aux jeunes entrepreneurs qui souhaiteraient également monter leur propre marque?

AH: Trouvez un bon partenaire qui a des compétences complémentaires aux vôtres. C’est important de pouvoir partager le travail!



Tristan Hoare

Saadi Soudavar

JD Brett

Jamie Allsoop

Hugo Tillman

Lorcan O’Toole

Alban de Pury

Rodolph von Hofmannsthal

Rodman Primack

Nikolai Hentsch

Fahad Farmaian


Brian Robinson

AMI par Alexandre Mattiussi

 

Lancée au début de l’année, AMI est une jeune marque parisienne qui semble prometteuse. Riche d’un parcours dans la création pour des enseignes de luxe telles que Dior, Givenchy ou Marc Jacobs, Alexandre Mattiussi décide de lancer sa propre marque peu avant ses 30 ans. Voulant toucher un public plus large, notamment ses amis, les collections sont simples, bien arrangées, ont les pièces qu’il faut et restent éloignées de tout délire créatif. Le créateur explique « Il n’y a pas de fantasmes dans cette collection, ce sont des vêtements pour la vraie vie ». Je me souviens avoir entendu qu’Yves Saint Laurent aurait développé « Rive Gauche » notamment pour que ses amies – et pas uniquement des stars et des princesses – puissent aussi porter ses créations. Les amis sont décidément de bonnes sources d’inspirations. D’ailleurs cette notion d’accessibilité se retrouve dans le dernier défilé, qui était ouverte au public car mettant en scène des mannequins prenant simplement des verres sur une terrasse parisienne.

La première collection sera disponible au Bon Marché et chez Mr Porter d’ici quelques mois. Niveau communication on sent la marque proche de ses consoeurs du luxe, organisant des défilés et trouvant du coup un écho dans les médias les plus suivis. Cela reste tout de même plutôt sage niveau prix : vestes à 400 € et chemises autour de 120 €.

Il faudra maintenant attendre l’arrivée en magasin pour juger des coupes, du sizing, des finitions et des matières, qui sont sûrement ce qu’il y a de plus important lorsqu’on reste éloigner de tout « fantasme » créatif. Alors qu’APC a un peu perdu de son aura de marque exclusive, AMI pourrait bien être un sérieux challenger.

Je vous invite à faire un tour sur leur site pour voir la vidéo de présentation de la collection de cet hiver, qui est très réussie. En attendant voici quelques photos de la collection suivies de photos de la collection printemps – été 2012.


Automne-Hiver 2011

 

Printemps-Été 2012

Hipshops


Le staff derrière le projet Hipshops

Que ce soit à Berlin, Paris, Londres ou Amsterdam se retrouver dans les capitales (ou les grandes villes) européennes est toujours un soucis lorsqu’il s’agit de mettre le doigt sur les meilleures boutiques en un minimum de temps. Évidement certains guides touristiques sont très bien faits mais parcourir les pages en marchant n’est pas forcément l’idéal quand il s’agit de visiter une ville et les descriptions flatteuses des boutiques peuvent se révéler (très) décevantes une fois sur place.

Claudia et Mike, de jeunes entrepreneurs de Bucharest, ont donc eu envie de partager leurs découvertes sur la toile. Avec un goût remarquable ils ont sélectionné quelques uns des meilleurs endroits de chacune des plus grandes villes du monde et offre l’adresse ainsi que quelques photos sur leur site internet Hipshops.com. Chacun d’entre nous peut d’ailleurs les aider à ajouter des adresses grâce à un formulaire, la soumission sera ensuite étudiée par le staff de Hipshops. Le contenu du site ne devrait donc pas trop souffrir des abus e-marketteux de boutiques envieuses de se retrouver dans la belle sélection.

Après inscription, chaque utilisateur peut trouver des boutiques ou des galleries selon ses centres d’intérêts, les produits qu’il recherche ou même selon sa proximité géographique. Le tout est bien sûr partageable sur les réseaux sociaux et sera porté sur Iphone et autres tablettes très bientôt pour que l’on puisse y accéder à tout moment. Le contenu est donc très utile, l’accès facile et le rendu graphique très bon: Bravo Hipshops ! retrouvez les sur Facebook juste ici.

Hentsch Man – tout simplement bien fait

Boutique installée pour l’été au 8 Newburgh Street, juste à côté de Carnaby Street dans le quartier de Soho

Depuis un certain temps, la marque Hentsch Man nous a quelque peu tapé dans l’oeil. De belles chemises simples, faîtes dans de beaux tissus à un prix abordable, en toute honnêteté, ça ne court pas les rues. L’hiver dernier, nous étions même allés jusqu’à traverser Londres à vélo pour inspecter ces chemises alors présentes chez Wolf & Badger. Voici donc l’occasion de vous parler un peu plus de cette marque qui a continué à grandir depuis.

Pour la marque Hentsch Man, tout est parti de la recherche de la parfaite chemise blanche. Depuis ses débuts en 2008, la marque a fait du chemin et propose aujourd’hui toute une panoplie de chemises, pantalons, manteaux et lunettes exclusivement faîte en Europe. Cependant, bien que le magasin installé pour l’été dans Soho, à Londres, porte bien le nom de la marque, vous y trouverez aussi d’autres produits. Ci-dessous quelques photos prises lors de notre visite à la boutique.



Hentsch Man propose aussi dans son pop-up shop des « classiques » du vestiaire européen tel que des panamas, des espadrilles ou autres produits confectionnés sur le vieux continent et dont le meilleur savoir-faire reste encore chez des artisans. Le but étant de proposer des produits qui complètent une tenue tout en respectant l’expertise de chacun pour un produit. Bel esprit.

Pour l’hiver prochain, la marque s’est inspirée du vestiaire appartenant au grand-père d’Alexia: un homme sévère au corps d’athlète qui se contentait de pièces essentielles mais qui ne faisait aucune exception quant à la qualité et la coupe du produit. Il s’agit là bien évidemment d’inspiration uniquement car la collection est loin d’être sévère, au contraire, mais a gardé l’attention au détail, les coupes cintrées et la volonté de faire des pièces que nous pourrons porter en toutes occasions.



La marque étant jeune, tout comme ses propriétaires, nous avons été curieux de connaitre l’expérience d’Alexia Hentsch lors de la création de sa marque avec son ami d’enfance, Max. Vous pourrez trouver l’intégralité de l’interview dans un post très prochainement accompagné des photos de la collection. En attendant on vous laisse avec un petit aperçu de la collection  automne-hiver 2011.

www.hentschman.com

 

FrenchTrotters au Pitti Uomo

Daiki Suziki, d’Enginereed Garments

Avec l’Angleterre, l’Italie est l’un des pays, les plus reconnus en Europe pour son patrimoine vestimentaire et les savoir faire qui y restent en matière de confection. Vous allez  d’ailleurs sûrement beaucoup en entendre parler dans les saisons à venir tant les jeunes marques italiennes semblent prometteuses. Un des événements incontournables du prêt à porter haut de gamme de ces dernières années est le Pitti Uomo, un salon professionnel qui se déroule à Florence. Tous les acteurs majeurs sont venu y présenter leurs collections aux acheteurs et boutiques qui auront la chance de les proposer dans leurs rayons dès le Printemps 2012. Particulièrement impressionnant cette saison le salon accueillait 1000 collections et 32 000 visiteurs.

FrenchTrotters at Pitti Uomo from FrenchTrotters on Vimeo.

Clarent Dehlouz de FrenchTrotters (et notre associé sur La Belle Échoppe) nous offre donc cette vidéo qui nous permet de faire le tour du salon à la rencontre de quelques uns de nos designers préférés. On en profitera pour remarquer la chemise Woolrich Woolen Mills avec la « poche journal » , Nigel Cabourn qui s’en va faire un tour en Inde, Mark Mc Nairy qui semble nous avoir concocté quelques surprises (d’un goût assez relatif vous en conviendrez), Made and Crafted qui a su se doter d’une très bonne image de marque en quelques saisons seulement, Dexter de Want les essentiels de la vie, et bien sûr Yuki Matsuda de Yuketen qui tente toutes les folies sur des bases de chaussures pourtant très classiques.

Ouverture du Premier Magasin Drakes

Le mois dernier le fabriquant culte d’accessoires Drakes a ouvert sa première boutique à Londres. C’est tout un évènement en soi car il s’est tout de même écoulé 34 ans avant que cette marque ait un lieu dédié. C’est en effet en 1977 que Michael Drake et ses associés fondent Drakes. Ils fournissent depuis les plus grandes marques de luxe en accessoires colorés. Drakes peut aussi se targuer de proposer ses produits dans certains des meilleurs magasins au monde, « des plus conservateurs aux plus innovants ». En effet on peut citer parmi ceux-ci le magasin du fameux blog A Suitable Wardrobe (pour l’exemple conservateur), ou bien le Dover Street Market, en passant aussi par JCrew, qui sont décidément partout.

Et c’est ce subtil mélange entre tradition bien anglaise et modernité qui me plaît beaucoup. On est loin de certaines désuétudes imprimées que l’on peut trouver sur quelques cravates d’enseignes traditionnelles. On est aussi assez éloigné des expérimentations tâtonnantes qui sont l’apanage des marques plus créatives. Bien que beaucoup de motifs sortent des archives du fabriquant, leur sélection tombe toujours très juste, un véritable bol d’air frais dans le monde de la cravate.

Détail intéressant : Drakes fabrique une grande partie de son offre au coeur de Londres, à Clerkenwell. Les cravates de la marque y sont d’ailleurs toutes réalisées à la main. Non seulement la production n’a pas été délocalisée, mais elle est en plus restée dans le centre d’une des capitales où les loyers sont les plus chers au monde.

L’ouverture d’un premier magasin est toujours une étape cruciale dans l’évolution d’une marque : c’est l’occasion d’associer les produits à tout un univers, visuel, sonore, olfactif, qui se doit d’être cohérent et de renforcer l’image de marque. C’est un pari réussi pour Drakes, leur boutique à la modestie toute calculée est, si on veut, une fidèle traduction de l’understatement revendiqué par le fabriquant. Mention spéciale pour l’utilisation de carrelage à l’extérieur, chose que l’on voit souvent (mais en vert) sur les vieux pubs londoniens et que l’on a très peu l’occasion de croiser en neuf.

Sont mis en avant les cravates et accessoires, véritable coeur de l’offre de Drakes, qui se voient ici accompagnés de chemises, vestes et autres pulls en cashmere, toujours à la construction soignée et aux matières impeccables. Le magasin propose aussi un service de cravate bespoke, où tout est fait à la mesure et à l’envie du client. A l’instar des chemisiers installés quelques rues plus loin sur Jermyn Street, la commande minimum est de trois cravates, ce qui fait donc un budget d’entrée assez conséquent.

Je vous laisse avec quelques photos que j’ai pu prendre dans cette boutique, située au 3 Clifford Street, pile entre la boutique Hermès de Bond Street et Savile Row :

Evolution du polo de rugby



La prochaine coupe du monde du rugby n’est plus qu’à quelques mois et les plus gros équipementiers ont mis en avant toutes leurs innovations pour faire des polos des joueurs de vrais atouts pour gagner: aide au mouvement, tissus techniques pour rester frais en toutes circonstances, tenues ultra-moulantes pour que les filles s’intéressent au rugby et poussent leurs copains à s’ en acheter un… bref, c’est bien beau tout ça mais le polo de rugby n’a pas toujours ressemblé à un sous vêtement. Il fut une époque où il se portait un peu large (pour le confort), rentré dans le short (en début de match), où il avait un col, et où nous n’avions pas besoin d’acheter une version « de ville » pour porter fièrement les couleurs de notre équipe préférée sans avoir l’air de sortir d’une salle de sport.


La Soule serait un des ancêtre du rugby. À ses débuts, il n’y avait pas vraiment de règles claires

Aux origines du sport, au milieu 19ème siècle, autant dire qu’il n’y avait pas d’uniforme dédié. Les gens jouaient entre eux dans la rue après le travail, dans leurs habits de travail et les chaussures qui vont avec. Les équipes allaient parfois jusqu’à plusieurs centaines de chaque côté, le tout se rentrant gaiement dedans et se savatait à coup de chaussures coquées et crantées pour récupérer la balle. Le « hacking » était la règle authorisant les joueurs à se donner des coup des pieds. Elle fut par la suite limité au haut du corp, puis, heureusement, interdite. Nous étions bien loin des règles actuelles. Le début de l’uniforme vient des joueurs de l’école de Rugby, qui en 1871, pour jouer, portaient leurs uniformes classique: casquette en velour, chemise boutonnée, noeud papillon, vestes légères, culottes courtes et chaussettes rayés avec des chaussures renforcées aux pieds. Il est fait mention de joueurs qui métaient des bandes de cuirs sous leurs chaussures en diagonale pour avoir plus d’appui. Un exemple pour le moins étonnant est celui du capitaine de l’équipe d’Irlande en 1891 qui lors d’un march contre l’Écosse, portait son monocle et l’enlevait seulement avant de faire un plaquage. J’ai du mal à imaginer Chabal avec un monocle…

Les nouveaux polos de rugby ont rendu cette action plutôt difficile

Après avoir évolué vers le jersey en coton puis vers le polo fait de matière technique bien moulante, le polo est passé par de biens différents aspects. Si vous êtes nostalgiques ou fan de polos de rugby bien retro, Sports d’Époque s’est attaché à reproduire au plus prêt les polos portés par les équipes au fil du temps. Fait en France et en partenariat avec le Musée Nationale du Sport, ces maillots montrent bien l’évolution du maillot de rugby.



un exemple comtemporain

Si vous voulez en savoir plus, trouver plus de photos, vidéos et vieilles publicités en rapport avec le rugby pourra vous aider, voici de quoi commencer: Rugby Pioneers, Rugby Relics et Rugby Football history

On vous laisse avec quelques photos pour une approche plus visuelle du sujet.


laContrie

11 rue de la Sourdière, 75001: l’atelier-boutique laContrie.

Le cuir c’est sûrement l’un des matériaux les plus passionnants de l’univers de l’accessoire voir même du vêtement en général. Ses propriétés varient selon l’animal dont il provient et selon la manière avec laquelle on tanne la peau, ses possibilités de teintes sont infinies et son utilisation détermine la patine qu’il prendra avec le temps… les beaux accessoires en cuir se révèlent donc souvent être uniques après quelques années de bons et loyaux services. Quoi de mieux d’ailleurs que de récupérer le sac ou le portefeuille luxueux des aïeux, toujours en très bon état, pour arborer une pièce très personnelle et chargée d’histoire ?

Parmi les gens qui travaillent dans la maroquinerie de luxe, on en rencontre beaucoup qui ressentent cette passion de la belle matière, qui connaissent combien les aspects décrits précedement sont importants pour des clients exigeants qui aiment s’offrir des pièces uniques et impeccables. Edwina de Charette est de ceux ci: passionnée par la maroquinerie sur-mesure et après avoir travaillé pendant plusieurs années pour la télévision, elle décide de faire son propre sac. Tissant des liens avec des maroquiniers et des artisans, l’histoire commence et l’envie de fonder sa maison de maroquinerie commence à poindre: laContrie naît en 2009.


Un maroquinier laContrie au travail.

Assez rapidement, laContrie trouve sa place dans un milieu victime de la contrefaçon qui a parfois du mal à allier créativité et bon goût, suivant les exigences de ses nouveaux clients (entre Louis Vuitton qui fait des produits avec Kanye West ou Céline qui collabore sur une basket avec Feiyue, le luxe autrefois synonyme de bon goût perd de son charme). Ça n’est d’ailleurs pas pour rien que la maison familiale Hermes s’inquiète de l’entrée de LVMH dans son capital: elle ne veut pas subir le même sort que Vuitton, véritable rouleau compresseur du luxe.

Forte de la confidentialité de son travail  et consciente de la nécessité de faire revenir le bon goût dans la maroquinerie de luxe, Edwina ouvre les portes de l’atelier-boutique de laContrie début 2011. Situé 11 rue de la Sourdière dans le premier arrondissement de Paris à côté de chez colette, cet endroit est assez impressionnant: vous rentrez dans une boutique très bien agencée où sont exposés de magnifiques sacs et portefeuilles et où vous pouvez consulter le catalogue des réalisations de laContrie. Un escalier au centre de la boutique mène au sous sol, directement à l’atelier ou de véritables magiciens des cuirs et peaux exotiques travaillent à la réalisation des commandes de pièces en semi-mesure.

Le sous sol de la boutique: l’entrée de l’atelier.

Bien sûr, il s’agit de maroquinerie de luxe et les prix pratiqués vont de paire : peaux et travail exceptionnels ont un coût non négligeable. Mais si vous avez dans l’idée de vous offrir (ou d’offrir) une très belle pièce de maroquinerie, sachez que vous trouverez chez laContrie une petite équipe très à l’écoute de ses clients, qui connaît bien les matières qu’elle façonne et amoureuse du travail bien fait. De plus quelques petites pièces plus accessibles comme des ceintures, des bracelets, des porte-cartes ou des porte-clefs y sont proposés si vous avez envie de vous doter d’une pièce d’exception en attendant de pouvoir vous offrir une suite de bagage complète.

Rien ne vous empêche en tout cas d’aller y faire un tour pour le plaisir des yeux, je peux vous assurer que vous serez très bien accueilli et qu’Edwina sera ravie de vous montrer les modèles qu’il est possible d’imaginer avec son aide. Ah, et biensûr vous pouvez les rejoindre sur Facebook, Twitter et Tumblr.

Le Feuillade dans la vitrine, superbe réinterprétation d’un cabas de marché.

Je vous laisse avec de quelques images d’autres modèles ci dessous, la palette de possibilités est gigantesque:


Les bracelets Saint Anne.

Un petit Valois

Un grand Valois

Le Saint Roch, format sac à main.

Le Saint Roch, ici en autruche et en format sac de voyage.

Une autre version du Feuillade, le modèle phare de la maison.


Le modèle Rohan, très chic, très classique, avec son intérieur rouge (très bien choisi par la cliente d’ailleurs).


Nous sommes ouverts !

L’illustration que vous avez pu admirer en attendant, réalisée Rebecca Genet.

Enfin ! il était temps, La Belle Échoppe est ouverte ! comme vous le savez sans doute déjà, nous vous y proposons une sélection de produits, de vêtements comme de beaux objets, ayant été fabriqués en France. Si redingote ne traite que de vêtements masculins, nos lectrices auront tout de même le plaisir de pouvoir y retrouver quelques éléments qui leurs sont destinés. Outre la boutique, un blog sera également dédié à son actualité et à l’univers du Made in France juste ici.

Vous pouvez donc accéder au site en suivant ce lien, nous rejoindre sur Facebook et sur Twitter si vous le souhaitez. Si vous avez la moindre question ou même suggestion n’hésitez surtout pas à nous la soumette en utilisant cet e-mail: contact[at]labelleechoppe.fr . Nous espérons vraiment que le site vous plaira et que vous y trouverez votre bonheur (enfin une partie évidement). La sélection se compose pour l’instant de pulls marins et marinières LeMinor, de couteaux de poche Opinel, d’espadrilles de Mauléon, de sacs Bleu de Chauffe et Trémoulière, de chemises et de robes FrenchTrotters, de Papier d’Arménie, de savon de Marseille, de papeterie La Compagnie du Kraft, d’eaux de Cologne Institut Très Bien, de chaussures Empreinte… et la liste va bien évidement continuer de grandir au fur et à mesure de nos découvertes !

Je ne peux pas résister à vous laisser avec quelques photos des produits que vous allez pouvoir y retrouver, n’hésitez pas à nous donner vos impressions.

 

Un bel Opinel n°8, avec le manche en corne.

Une marinière Le Minor, tricotée en Bretagne.

Un grand classique, le carnet triple de Papier d’Arménie.

Un bloc de 300g de savon de Marseille, frappé du logo, on a pas pu résister.