Pitti Uomo – Yuketen & Heschung

Oui, du Yuketen made in France

On suivait la marque américaine Yuketen depuis un petit moment pour ses magnifiques mocassins, un peu ambiance trappeur, cousus à la main aux États Unis. Si la marque est connue pour ces quelques pièces, elle a aussi depuis quelques années développé une importante gamme de souliers en cuir en suivant la même recette : tout y passe jusqu’à des desert boots en poulain imitation zèbre.

L’équipe derrière la Yuketen développe aussi la marque de vêtement Monitaly, dont on a parlé il y a peu. Mais la surprise la plus étonnante du dernier Pitti était la collaborations assez inattendu entre ce spécialiste américain et le très français Heschung, qui ajoute un peu de cohérence au tout jeune repositionnement de ce dernier. Apparaissent alors deux modèles : un mocassin à boudin et cousu norvégien très workwear français (on pense immanquablement au Michael de Paraboot), et une version un peu plus « sport », où semelles en cuir et cousu norvégien sont remplacés par une semelle en gomme (elle aussi cousue, quand même).

Si on regrette un peu le logo embossé sur le côté, on ne peux qu’apprécier la dose de fraîcheur apportée sur un modèle que l’on avait pas l’habitude de voir dans de si nombreux coloris. Mention spéciale pours les versions d’une seule couleur, en cuir grainé ou en daim. En bonus, une photo de Pierre Heschung, PDG de Heschung, et de Yuki Matsuda, designer de Yuketen, enthousiastes de présenter une de leur co-création.


Pierre Heschung et Yuki Matsuda, plutôt satisfaits du résultat de leur collaboration


Voici peut-être la paire la plus osée, parfaite si vous n’avez pas froid aux yeux ou si vous êtes japonais


La voilà en cuir grainé, impeccable


Elle existe aussi dans de nombreux coloris de veau velours


Le cousu norvégien, pour sauter dans les flaques d’eau sans mouiller ses chaussettes

 

D’autres coloris…


Voici la version plus « sport », avec une semelle en gomme donc


Elle est aussi disponible dans de nombreux coloris


La semelle en gomme n’est pas uniquement soudée, elle est aussi cousue, ce qui garantie qu’elle tiendra bien en place. C’est le genre de détail que l’on retrouve chez beaucoup de baskets haut de gamme, comme chez Common Project, ou chez les baskets de créateurs (type Lanvin, Dior Homme …)


Le logo sur le côté annonce « Yuketen Made in France »

Pitti Uomo – Monitaly PE 2013


Monitaly, c’est la marque de vêtements de l’équipe derrière Yuketen. Présente sur les salons Capsule et à Pitti Uomo depuis plusieurs saisons, c’est toujours un plaisir de passer voir leurs collections. Même si la marque propose toujours des pièces basiques avec les détails et matières qu’il faut, c’est avec des réalisations plus osées qu’elle fait souvent sensation. Cette saison elle revient avec toujours plus d’imprimés extravagants et notamment de quoi satisfaire mon obsession pour les imprimés africains. L’attention pour les détails, pour la qualité des matières et de la réalisation (presque l’ensemble de la collection est confectionnée aux USA) sont à un niveau assez impressionnant, de quoi justifier des prix assez élevés et peut-être expliquer pourquoi la marque est toujours aussi difficile à trouver en France. Je vous conseille une visite sur leur site internet, où vous pourrez apprécier leurs lookbooks, d’une longueur et d’un humour suffisamment rares pour être signalé.

Chez Monitaly le cordon aussi est en cuir (vous remarquerez que les boutons pressions sont aussi finis avec du cuir)


Un petit détail qui fait toute la différence, les lanières de glissière en cuir


Le retour de la fireman jacket, veste inspirée par les anciens uniformes des pompiers américains

 

Ces vestes ont très facilement été intégrées à la garde robe masculine pour devenir de véritables classiques

 

D’origine utilitaire, ce genre de crochets avaient l’avantage de permettre d’ouvrir et de fermer une veste avec des gants, rapidement et sans regarder


Monitaly ont été parmi les premiers, l’été dernier, à remettre au goût du jour la richesse des motifs textiles africains

 

Le col de cette « vacation shirt » ressemble à celui d’une chemise hawaienne


Peut-être à cause de la complexité des motifs, le raccord n’est pas complètement parfait


Ces chemises, ainsi que presque l’intégralité de la collection, ont été confectionnées aux USA

Contrairement à une chemise hawaienne, les boutons ne sont pas en coco mais en nacre


Pour ceux qui assument moins, il y a une version Tshirt plus discrète


Cuir repoussé

Yuketen, « one step beyond ».

Ces dernières saisons on a beaucoup vu de cuir tressé: appliqué à des ceintures, des chaussures, des sacs… pour un résultat souvent très bon, qui rentre dans une garde robe très facilement. Pourtant lorsque l’on parle de cuir on peut varier les plaisirs au gré d’une palette de possibilités gigantesque: les techniques des façonniers, des tanneurs ou même le choix des animaux et de leurs membres peut modifier sensiblement l’aspect de la pièce de cordonnerie ou de maroquinierie, les créateurs ont donc le choix. Certains iront jusqu’à peindre le cuir (comme Goyard pour ne citer qu’eux), le sertir de bijoux (la « studded belt » a également un bel avenir) ou s’aventureront à  s’en servir comme support pour des broderies, comme Tucker Blair par exemple. Pour l’instant, la tendance vers laquelle semblent tendre les créateurs et les marques  dans leur quête de « nouveauté » est celle du repoussage du cuir. On ne le confondra d’ailleurs pas avec de la gravure: le cuir n’est pas gravé mais frappé, avec un outil qui lui applique un certain motif que le façonnier combine avec d’autres pour obtenir un ensemble assez compliqué. On ne fragilise donc pas la peau en lui enlevant de la matière.


« Embossed Penny Loafer » par Epaulet.

Aperçu il y a quelques saisons chez Yuketen, qui détourne habilement les classiques de la culture américaine pour les introduire dans une sphère plus « mode », on a pu en avoir une talentueuse démonstration récemment chez Epaulet et Billy Kirk. Levi’s Vintage ne fera d’ailleurs pas exception pour ses quelques pièces de maroquinerie de la rentrée, et on peut s’attendre à ce que les entités qui puisent leur inspiration dans l’americana fassent de même. La tendance « gros durs » continue donc sur sa lancée, ce qui ne tarira pas les utilisations de ses codes: ces dernières années (ou décennies) on a plutôt vu les ceintures utilisant le cuir repoussé autour de la taille des bikers qu’au hanches des mannequins androgynes que les « créateurs » utilisent pour présenter leurs collections chaque saisons.

Chez Billy Kirk, on sait faire de très belles choses. Le sac ci dessus et le portefeuiile ci dessous, développés avec Horween Leather en sont de parfaits exemples.

Capsule – Mieux vaut tard que jamais


Koji Norihide, designer de Haversack

Du 25 au 27 Juin dernier, toute l’équipe redingote a fait le déplacement de Londres et d’Orléans pour aller au Capsule show et découvrir les collections Printemps/Été 2012. Nous y étions surtout pour la première apparition physique de La Belle Echoppe. À notre grande surprise et à notre plus grande joie,  l’organisation du salon nous avait invité à tenir un pop-up shop au sein du salon.

Cela dit, Capsule est aussi le salon de la fashion week homme que nous préférons avec beaucoup de marques qui incarnent ce que nous recherchons et qui ont d’ailleurs déjà été présentées sur ce blog. Que ce soit Yuketen, Levi’s Vintage, John Boultbee, Gitman Vintage, D.S.Dundee ou Camo pour n’en citer que quelqu’unes, toutes étaient présentes. Il y a bien sur aussi des marques à découvir telles que Used Future ou New England Shirt Company ou encore Howlin’. De jeunes marques qui s’inspirent du vieux pour faire du neuf ou des vieilles histoires remises au goût du jour, l’histoire de la mode dira-t-on. Toujours plus d’idées et d’inspirations lors de ce salon que nous ne manquerons pas de visiter en Octobre prochain.



Silhouette #1 Haversack à Capsule


Silhouette #2 Haversack à Capsule


Chemise Gitman Vintage


Chemise Gitman Vintage


Howlin: une belle marque de maille à découvrir


Silhouette #1 Monitaly à Capsule


Chemise Used Future: rayure et pois, plus besoin de choisir


Robert Kidder, New England Shirt Co.


Yuki Matsuda, designer de Yuketen


Sur le stand Mighty Mac


Sur le stand Yuketen et Monitaly


… et une belle moustache avant de partir

FrenchTrotters au Pitti Uomo

Daiki Suziki, d’Enginereed Garments

Avec l’Angleterre, l’Italie est l’un des pays, les plus reconnus en Europe pour son patrimoine vestimentaire et les savoir faire qui y restent en matière de confection. Vous allez  d’ailleurs sûrement beaucoup en entendre parler dans les saisons à venir tant les jeunes marques italiennes semblent prometteuses. Un des événements incontournables du prêt à porter haut de gamme de ces dernières années est le Pitti Uomo, un salon professionnel qui se déroule à Florence. Tous les acteurs majeurs sont venu y présenter leurs collections aux acheteurs et boutiques qui auront la chance de les proposer dans leurs rayons dès le Printemps 2012. Particulièrement impressionnant cette saison le salon accueillait 1000 collections et 32 000 visiteurs.

FrenchTrotters at Pitti Uomo from FrenchTrotters on Vimeo.

Clarent Dehlouz de FrenchTrotters (et notre associé sur La Belle Échoppe) nous offre donc cette vidéo qui nous permet de faire le tour du salon à la rencontre de quelques uns de nos designers préférés. On en profitera pour remarquer la chemise Woolrich Woolen Mills avec la « poche journal » , Nigel Cabourn qui s’en va faire un tour en Inde, Mark Mc Nairy qui semble nous avoir concocté quelques surprises (d’un goût assez relatif vous en conviendrez), Made and Crafted qui a su se doter d’une très bonne image de marque en quelques saisons seulement, Dexter de Want les essentiels de la vie, et bien sûr Yuki Matsuda de Yuketen qui tente toutes les folies sur des bases de chaussures pourtant très classiques.

Salons de janvier 2011

Les défilés sont de véritables spectacles, les salons permettent de connaître véritablement les personnes derrières les marques.

Pour nous la « Fashion Week » comme aiment à l’appeler la plupart des médias français, ça a toujours lieu assez loin des podiums et des mannequins. Cette année Dior Homme avait tout de même eu la gentillesse de nous convier à son défilé, Robin N. s’est dévoué pour y aller tandis que Vincent, Laurent et moi sommes restés à deux pas de (capsule), le temps d’une fin de déjeuner et d’un café avec Michael Williams, d’ A Continuous Lean.


L’agent commercial d’Haversack, toujours l’un des mieux habillés du salon.

L’avantage d’un salon de prêt à porter, c’est qu’entre deux rendez vous il est très facile de discuter un peu avec les fondateurs ou les responsables des marques qui y sont présentes: à la fin d’un défilé c’est tout de suite plus compliqué d’attraper le designer. Le problème des salons pour les puristes, c’est que souvent, des marques qui n’ont pas grand chose en commun se retrouvent côte à côte. Mais bon, c’est très pratique et pour les marques et pour les acheteurs. Les labels plus sûr d’eux mettent parfois en place un showroom à proximité des salons de prêt à porter pour pouvoir accueillir acheteurs et presse dans un espace plus confortable.

Cette saison nous avons donc eu la chance d’assister à des salons très réussis, surtout (capsule) et Tranoï, et de revoir quelques visages amicaux au Rendez Vous, cependant moins effervescent que les deux autres.


 

Du côté des coups de coeur au (capsule) nous avons pû approcher de plus près la magnifique veste John Boultbee, la marque textile développée par Brooks England (la marque de selles). Parfaitement conçue pour la pratique du vélo, elle allie matières techniques (ventile anglais) et le tailoring de haut vol de Timothy Everest. Les tabourets Brooks ne passaient pas inaperçus non plus sur le stand et les aficionados de la bicyclette s’imaginent sûrement déjà avec du mobilier décliné ce sur ce thème. Avouez qu’un peu plus travaillé ça serait super cool d’avoir ça chez soi non ?



Pendleton va sûrement réussir à s’imposer comme un classique même en Europe, leurs sacs et couvertures étant particulièrement efficaces: on s’imagine très bien avec l’accessoire à la main ou enveloppé dans un plaid pour braver l’hiver.


Camo comme chaque saison se réinvente autour d’un thème et abandonne le l’Italie agricole pour s’intéresser à l’esthétique des intellectuels, des gens de l’esprit et pourquoi pas des soutanes.



Naked & Famous, c’est toujours très amusant de les voir, cette année ils ont encore réalisé le jean le plus lourd du monde. « We are crazy nerds about denim » disait Bahzad, l’un des fondateurs. Il tient donc debout tout seul, ne comptez pas le porter…


Naked & Famous made the heaviest denim in the world.

Monitaly, Hiver 2011

Monitaly, Hiver 2011

Rocky Mountain, Hiver 2011

Yuketen élargi encore sa gamme et travaille à démocratiser sa Maine Guide boot en réalisant des modèles moins hauts. Monitaly, la marque de vêtement de Yuki Matsuda s’étend également. Les rayures à la Hudson Bay se retrouvent sur pas mal de modèles, on les remarque aussi chez Rocky Mountain et Pendleton. Par contre à chaque fois qu’on a mentionné Hudson Bay, cela paraissait être un sujet assez sensible… bref, aucun lien avec Hudson Bay apparemment…



Si on doit résumer la tendance générale de ce côté ci en quelques mots: ces marques ont de l’héritage ou utilisent des méthodes de fabrication tiré d’un certain contexte, mais veulent s’en servir pour aller de l’avant et ne souhaitent pas s’enfermer dans la nostalgie et la démonstration de savoir faire. En somme elles veulent sortir du carcan « Héritage » que s’échinent à vouloir exploiter certaines jeunes marques pour coller à la tendance, sans pour autant renier leurs racines. On ne peut qu’espérer qu’elles trouveront toutes des issues assez variées, pour ne pas retomber dans le piège de la mode.



Nous avons passé la porte de Rendez Vous pour revoir Pak Man Lee, de The Perfect Tangent, qui nous prépare des vestes particulièrement travaillées et efficaces pour l’hiver prochain: sur la parka ci dessous, les boucles des cordons de serrage et les boutons sont en corne véritable par exemple, jamais en plastique; la doublure est en velours côtelé, le col se transforme en capuche… Le reste de sa collection apporte également un soin tout particulier aux détails, au sizing et aux proportions, calculées en fonction du nombre d’or, qui reste le principe directeur de la ligne.



Le Tranoï reste quant à lui le plus impressionnant des trois salons et se déroule chaque saison dans plusieurs endroits de Paris. Organisé par Armand Hadida, le fondateur de L’Éclaireur, l’espace réuni de très belles marques qui constituent l’avant garde de la scène internationale en matière de prêt à porter. En nous promenant un peu le travail de quelques marques et créateurs nous a particulièrement intéressé: les nordiques de Norwegian Rain allient tailoring et vêtement technique pour se préserver de la pluie en gardant une silhouette parfaite et atypique.


 

Le modèle d’Emiliano Rinaldi nous a également interpellé par sa nonchalance et son auto dérision, très détaché de ce qu’il porte alors que ses vêtements sont beaux et faits en Italie.

Il reste encore pas mal de marques que nous avons découvertes lors de ces salons, mais l’article est déjà très long, nous nous attarderons sur chacune d’entre elles tranquillement dans les mois qui arrivent. Après tout les collections ne seront disponibles en boutique que dans quelques mois, inutile de se presser.

On en a en tout cas profité pour faire le point autour de notre projet dont on vous avait parlé très brièvement ici et qui avance petit à petit mais qui fait son chemin. Vous serez évidement les premiers au courant dans les semaines à venir, aucun doute là dessus !


LN-CC – Late Night Chameleon Cafe

 

The Skeletal Space

LN-CC (Late Night Chameleon Cafe) est une nouvelle boutique en ligne qui a ouvert en août dernier. Après quelques mois d’activité, le site a ouvert un espace physique dans ses locaux situés dans l’Est de Londres. Avec quelques aperçus en ligne et la possibilité de visiter le magasin seulement sur rendez-vous, autant dire que nous avons été curieux.

Tout est réuni pour offrir une expérience hors du commun. Situé au sous-sol du 18 Shacklewell Lane à Dalston et donc loin de toutes boutiques pouvant offrir des produits comparables, le magasin conçu par Gary Card intrigue dès que la porte d’entrée est poussée. Introduit par un escalier éclairé à la lumière violette, on pénètre alors dans un espace qui met tous les sens en éveil. Odeurs, bruits, éclairage, toucher, une expérience d’achat qui va au-delà de la simple flânerie en magasin.


The Forest

Les premiers pas se font dans la « forêt », odeur d’encens, bruits d’oiseaux, lumière sombre et lueur au bout du tunnel aux aspects irréels.

On rentre alors dans le « Skeletal Space », un tunnel fait de bois et éclairé par des néons passant au travers de panneaux oranges, donnant à l’endroit de faux airs de « 2001, l’odyssée de l’espace » de Kubrick. De ce tunnel partent alors 4 salles ayant chacune une identité bien particulière.


The Light Space

The Light Space

La première est la « Light Space ». Une salle remplie de meubles blancs sur roulettes permettant de la moduler au fil des saisons. L’idée ici est de présenter des pièces plus « urbaines » avec des marques telles que Nigel Cabourn, Unused ou Hobo.


The Warmth Space

Vient ensuite la « Warmth Space » qui, malgré son nom, est beaucoup plus sombre et luxueuse que la précédente et propose des marques telles que Damir Doma ou Rick Owens.


The Earth Space

The Earth Space

The Earth Space

La dernière salle dédiée au vêtement est la « Earth Space ». Entièrement construite en bois brut, on retrouve les couleurs et les matières du couloir par la présence de gravier au sol et le bois, omniprésent à travers tout le magasin. Cet espace présente également des marques très haut de gamme telles que Tze Goh ou Martin Margiela. En comparaison à la « Warmth Space », les couleurs des vêtements sont ici plus chaudes avec beaucoup de blanc.


The Celestial Space

On s’éloigne ensuite du vêtement et on entre dans le second univers du magasin : la musique. Le « Celestial Space » est une bibliothèque de rareté. Rassemblant vinyls et livres en éditions limitées dédiés à la mode, cet espace est le fruit de la recherche du fondateur du site, John Skelton, et de Dan Mitchell qui s’occupe de tous les achats de la boutique avec lui. Conor Donlon, libraire spécialisé dans les livres rares, les a également assisté dans leur sélection.


The music space

Finalement, la dernière pièce actuellement accessible au public est la « Music Space ». Créé en association avec Mickey Boyle, ingénieur connu du milieu de la musique underground, la salle disposera du système son utilisé par Led Zeppelin eux-mêmes ainsi qu’un équipement audio de pointe faisant de la salle un des endroit les mieux outillés en la matière à Londres.

Cette salle servira comme espace pour accueillir les clients pendant la journée et les évènements organisés par LN-CC la nuit. Elle sera terminée début 2011, marquant la fin de la phase I du magasin. La phase II commencera alors et aura pour but de construire une galerie d’art où se tiendront expositions et projections.


Dan Mitchell & John Skelton

Je trouve que cette initiative pour un magasin en ligne est une réelle innovation. En permettant à ses clients de passer du virtuel au réel, LN-CC leurs donne la possibilité de rentrer dans leurs univers physiquement et de comprendre l’identité de la marque. Chose qui n’est pas toujours facile à faire pour un magasin présent seulement en ligne. On peut alors voir, toucher et porter le produit de notre choix avant de passer à l’acte et être plus certain qu’un produit qui coûte souvent plusieurs centaines de livres sera à la hauteur de nos attentes.

Pour mieux nous aider à comprendre l’identité de LN-CC, nous avons demandé à Dan Mitchell de nous montrer ce qui serait pour lui les produits les plus représentatifs de la boutique. Voici sa sélection:


Manteau Damir DomaPantalon Sasquatchfabrix
Jacket Damir DomaTrousers Sasquatchfabrix

Le but avoué de la boutique est d’offrir une sélection de produits qui se démarque des autres, de partager le fruit de leurs recherches et de faire découvrir à tous ceux qui voudront se rendre à leur boutique une réelle expérience d’achat. « Peu importe si vous venez et n’achetez rien – nous serions heureux que vous repartiez avec ce que vous voulez, que ce soit vêtements, informations ou savoir ». Cette dernière phrase est issue de la présentation de la boutique sur son site. On ne peut que saluer une telle initiative. Pour nous en tout cas, l’expérience est réussie.

Photo: mooonprod.tumblr.com & LN-CC