Atlas Market 2016

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Du rare et du pas cher
 
Atlas Market 🌐 sera de retour le dimanche 15 mai prochain. Pour sa 4e édition, on ne change pas une recette qui gagne : une ambiance détendue entre potes passionnés de vêtements du passé, du présent, mais aussi du tur-fu. Une vingtaine de stands présenteront dans une sorte de chaos organisé meubles, vyniles, sportswear, streetwear, workwear, vintage ou contemporain. Que du timeless et du classique, tout cela accompagné de musique et des cocktails des Petites Gouttes.
Comme la dernière fois, ce sera sur la terrasse des Petites Gouttes, sur l’esplanade Nathalie Sarraute dans le 19e.
Nous y serons pour essayer de se débarrasser de quelques belles vieilleries, mais aussi pour vous présenter en avant première un projet sur lequel nous travaillons depuis un petit moment, à base de petite maroquinerie faite main en Suède.
Un petit aperçu de l’ambiance qui régnait lors du précédent opus sur cette vidéo :

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Jinji

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Le fatigue pants d’Orslow

Située au 22, rue des Canettes dans le 6ème arrondissement de Paris, Jinji est la boutique pour homme à connaître rive gauche, surtout si vous aimez les produits authentiques et le style workwear.
On y trouve un mélange de marques traditionnelles et établies, des labels japonais ultra pointus que Julien est le seul à distribuer en France, et du vintage américain soigneusement choisi (M-65, Utility shirt et Jungle jacket).
La boutique a pour principe de proposer le meilleur de chaque produit pour homme, que le fabricant soit nouveau sur le marché ou qu’il ait fait ses preuves depuis des décennies, pour définir un style digne des plus belles silhouettes vues sur Free & Easy, et qui ne vous transformera pas en sapin de noël.
On retrouve par exemple des pièces authentiques comme les jeans Levi’s Vintage made in USA en toile Cone Mills, les pulls Inverallan tricotés dans le Clackmannanshire pour les marins écossais depuis des générations, les t-shirts Velva Sheen tubulaires fabriqués aux Etats-Unis ou les sacs et vêtements Filson conçus pour les pêcheurs et chasseurs américains depuis 1897.
En plus de cette sélection de marques traditionnelles, Julien distribue les labels japonais les plus difficiles à trouver en Europe.
Pour avoir bien chaud cet hiver vous trouverez de grosses paires de chaussettes Kapital teintes en indigo, des gilets Brown’s Beach, les indispensables chemises blanches en oxford Orslow, des chemises en chambray et un jeans Momotaro en coton du Zimbabwé de 18oz teint lui aussi, en indigo naturel.
Les chaussures Sanders, les New Balance made in USA, les Stan Smith ou une paire de Nike compléteront cette silhouette moderne et pointue.
Après tout ce name dropping, une mention spéciale pour l’arrivée des produits Champion par le designer américain Todd Snyder fabriqués au Canada et en Italie, essayés et plus qu’approuvés, et des manteaux et gilets Coldtech, marque technique américaine que Julien est allé dénicher : c’est chaud, imperméable, et différent de toutes ces doudounes canadiennes qui ont fini par nous lasser…
Je vous laisse découvrir le reste sur jinji.fr, sur Instagram ou sur leur page Facebook !

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T-shirt Velva Sheen, tubulaires et Made in USA, en pack de deux ou non.

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Amaury et sa Levi’s type 3

Salut Amaury, qu’est ce que c’est que cette veste ?

 

C’est ma veste en jeans Levi’s… Je laisse l’équipe de redingote vous dire le modèle, la date et tout les autres détails techniques. Il s’agit d’un joli modèle de Levi’s Type 3 des années 70. On reconnaît que c’est une originale grâce au E en majuscule dit « Big E », toujours très recherchée des amateurs de vintage américain.

D’où est ce qu’elle vient ? Elle a une histoire particulière ?

 

Je l’ai trouvée dans un thrift shop pour quelque dollars en 2004. Son histoire je ne la connais pas, et je ne peux que faire marcher mon imaginaire… Elle était déjà en bien mauvais état avec pas mal de trous et un peu d’huile de moteur sur la manche. Un mécano du coin ou un hobo peut être, un wino au pire…

Et toi, tu as une histoire vécue avec cette pièce ?

 

J’ai porté cette veste quotidiennement pendant 5 mois dans un ranch du Nevada avec Felicity, ma copine à l’époque. On était logé en échange de quelques services dans la ferme. Je m occupais des bêtes et elle faisait des ceintures en cuirs avec les rejets de la tannerie. Et puis un jour on est parti ailleurs…

 

Bleu passé, bords élimés… Jolie patine !


Qu’est ce qui fait que tu l’aimes particulièrement ?

 

Elle tombe en miette, ça m’amuse ! Et puis on a un peu vieilli ensemble… Cela me rappelle des souvenirs et de façon plus générale l’histoire que je lui ai donné… Pas forcément grande, pas forcément glorieuse, pas forcément mauvaise non plus mais en tout cas elle est pleine d’anecdotes – pour la plupart londoniennes.

 

Qu’est ce que tu aimes ou recherches en général quand on touche au vêtement ?

 

Une pièce un peu différente, qui sorte du commun, après tout ça fait pas de mal ! La qualité est aussi importante mais parfois je peux fermer les yeux si clairement le design me plaît bien.

Qu’est ce que tu penses de la mode en général ?

 

Je suis un hipster mourant donc probablement très mal placé pour donner mon avis… Je crois que je ne suis plus à la mode depuis au moins trois ans…

 

Soyez indulgent, elle aura bientôt 40 ans, c’est pas mal pour une veste.


Quelle marque a particulièrement retenu ton attention ces derniers temps ?

 

Je suis plus au courant mais il y a un an j’ai découvert Sasquafabrix sur LN-CC. Une marque japonaise, sûrement tokyoïte. C’est plutôt inégal mais ils ont vraiment quelques pièces très sympa, toujours un peu différentes même s’ils restent dans la tendance de la mode actuel. Et puis tu es sûr de ne pas croiser un mec avec la même veste que toi…

Sinon j’aime bien COS… Merci a mon inconditionnel ami et ancien coloc Laurent !

Pour toi la notion de marque est elle importante ? Qu’est ce que tu recherches chez une marque ?

 

Non je crois que c’est plus trop important pour moi. Clairement ça l’a été mais maintenant ça ne change plus grand-chose. À la limite parfois si je prends une marque c’est par facilité. Je connais ma taille (parfait pour internet) et le modèle que j’aime donc mon « shopping » est fait en 2 min…

Merci Amaury, à bientôt !

 

Les femmes en jean



Parfois un jean de fille ça peut donner ça.

Je m’intéresse de prés au jean depuis quelques temps maintenant. Je suis loin de faire partie de la communauté des denimheads, ces types qui passent leur vie sur des forums à débattre de la provenance d’un coton, mais j’éprouve toujours un sentiment particulier quand je tombe sur une pièce qui a bien vieilli ou lorsque j’enfile un de mes jeans favoris. Un mélange de fétichisme et d’admiration face à la beauté, l’histoire et le mystère qui s’en dégagent. A cet instant précis, vous vous dîtes que je suis bon pour un aller simple à l’hôpital psy chez Marchant mais je n’argumenterai pas pour défendre mon cas, des gens bien plus qualifiés que moi et d’excellents documentaires ont déjà plaidé ma cause avec talent.

Une cause qui concerne d’ailleurs de plus en plus d’hommes aujourd’hui car même si je déteste profondément la marque APC, je dois reconnaître que leur collection de jeans particulièrement réussie est en partie responsable de l’intérêt grandissant que porte la gente masculine depuis quelque temps auprès du denim. Il est de moins en moins rare de croiser aujourd’hui des types qui portent de superbes reproductions de 501 de l’époque signées Levi’s Vintage Clothing, qui ont entendu parler de la marque jap Momotaro ou qui rêvent de se payer un jean sorti tout droit de la boutique Self Edge.

Si j’aime parler chiffons avec des filles autant qu’avec des garçons, je n’ai jamais compris pourquoi celles-ci négligeaient autant cette pièce culte et incontournable. Pourquoi continuent-elles pour la plupart à porter ces épais collants bleus délavés à la pierre ponce que des marques peu scrupuleuses nommées Z&V ou Acne (pour ne citer qu’elles pour l’instant) leur font payer une fortune ?

Moi – Mais c’est pas un jean ça ! (Déballage d’arguments techniques).

Elles – Ah bon ? Et qu’est-ce que tu proposes alors toi ?

Moi – …

Ou aussi ça.

Effectivement, la discussion a vite tourné court ce jour-là. Car si j’ai la critique facile contre la shoppeuse, je ne peux pas tellement lui en vouloir d’avoir tourné le dos au jean vu l’offre si faible qui se présente à elle dans ce secteur. Je quitte la terrasse de ce bar le teint un peu rougi en me promettant de trouver une solution.

Historiquement, le jean est un truc de mecs. Il suffit d’aller fouiller dans les archives de Levi’s pour s’apercevoir qu’ils n’ont jamais sorti un modèle féminin avant la fin des années 30, loi de l’offre et la demande oblige, les femmes n’avaient pas le droit d’en porter auparavant. C’est seulement en 1937 que Levi’s sort son premier modèle féminin, le 701 « Lady Levi’s ». Il est conçu pour devenir le 501 de la femme mais il ne remporte pas un grand succès à une époque où il était mieux vu de continuer de porter sa jupe qui tombait juste sous le genou.

Poupoupidou.

Quinze ans plus tard, une jolie blonde nommée Marylin Monroe et qui portera plus tard une veste Lee Storm Rider dans The Misfits, s’offre un 701 et décide de le customiser. Levi’s profite à l’époque du succès de l’actrice en sortant le modèle version « Marilyn ». Dans le mille, les filles en raffolent. Comme quoi, le phénomène de mode n’est pas un truc qui date de l’apparition des pages fashion des magazines mais bel et bien un comportement profondément ancré dans la conscience féminine. Car lorsqu’il est question de style, la plupart des femmes ont parfois du mal à prendre des initiatives sans l’aval des prêtresses de la mode et la prise de risques reste souvent très calculée. Pour Beatriz, responsable des ventes de Levi’s Vintage Clothing en Angleterre très calée sur la question, l’achat d’un jean en est une énorme :

« La pire chose aujourd’hui pour une fille, c’est d’essayer un jean. Elles détestent ça et essayent très peu car elles partent du principe que cela n’ira pas… Pourquoi le placard de toutes les filles est infesté de paires de chaussures ? Pour la simple et bonne raison que c’est toujours la même taille et que ça les rassure ». Plutôt facile de trouver chaussure à son pied finalement.

Tadam ! 606 heavy rain !

Après une large inspection du marché, un modèle retient particulièrement mon attention. Il existe effectivement un modèle d’une qualité irréprochable qui correspondrait aux attentes des femmes aujourd’hui et a différentes morphologies : Le 606 Heavy Rain, un modèle « high waisted » et « slim » produit par Levi’s Orange Tab dans les années 60 et ramené récemment à la vie par LVC. Il peut se porter old school pour les puristes ou un peu plus décontracté pour les autres, tout dépend aussi de la morphologie de sa propriétaire. En tout cas, il s’adapte.

J’aurais pris un plaisir tout particulier à me documenter sur l’histoire de ce jean pour me la raconter et vous la raconter mais il semblerait que les fashionistas se moquent de ce paramètre autant que des types qui leur payent des verres au bar. Un fait confirmé par Dylan, l’homologue français de Beatriz :

« Contrairement aux mecs, les femmes s’en tapent de l’histoire d’un jean, elles veulent juste que ça fit ! T’as déjà essayé de parler à ta copine de ton 501 de 1933 qui a un cinch back etc…? Elle va s’endormir… mais c’est aussi pour ça qu’on les aime ».

Effectivement, à part la clientèle de petites anglaises rockabilly, « peu de filles nous demandent de parler de l’histoire d’un jean » rajoute Beatriz.

Levi’s 606 heavy rain, côté fesse. Graou.

Je sors de mon rendez-vous avec une chose claire en tête : Une fille veut simplement que son jean la mette à son avantage, tout en restant confortable. C’est la raison pour laquelle, les marques qui fonctionnent auprès de cette exigeante clientèle n’hésitent pas à fourrer le maximum d’élasthanne dans leurs produits, cette fameuse matière qui donne du « stretch » au denim pour le rendre plus facile à porter, mais qui lorsqu’on en abuse, transforme le jean en un pathétique legging bleu. La méthode de tissage joue elle aussi un rôle capital : Quand les vieilles machines utilisées par LVC sortent un seul jean, celle chez Sandro en produisent trois ou quatre avec la même quantité de matière, la tenue de ce dernier n’a par conséquent rien à voir. Il existe un moyen simple de s’en apercevoir: Prenez un 606 d’une main et un jean banal de l’autre, la différence de poids est flagrante et pour un prix qui varie parfois du simple au double. Il faudra tout de même dépenser 180euros pour s’offrir un LVC 606, mais si le choix est une épreuve douloureuse pour l’accro au shopping, sortir son portefeuille l’est beaucoup moins quand elle a un coup de foudre, il suffit d’aller faire un tour chez Citizens of Humanity pour s’en rendre compte…

Levi’s 606 Heavy Rain, côté silhouette.

Alors tout d’un coup, j’ai envie d’y croire. Ne plus jamais voir ces torchons de basses castes collés aux cuisses des filles mais enfin du sergé de coton bien tissés, imbibé d’un bleu profond qui se délavera grâce à elles et au temps.

Décideront-elles ensuite comme moi de le protéger en le lavant seulement deux fois par an à la main en se plongeant tout habillées dans leur baignoire ? Regarderont-elles de manière obsessionnelle tous les patchs fixés au dessus des poches arrières ? Parleront-elles des différences de grammage maintenant qu’elles ont un 11oz sur les pattes ? Passeront-elles la porte d’Italie pour allez chez Repair Jeans se faire faire un ourlet au point chainette ? Commanderont-elles désormais sur Sivletto et moins chez Isabel Marrant ?


Rien n’est moins sûr, mais ces derniers détails sont loin d’être importants, juste des lubies pour les internés qui se promènent dans un grand parc chez Marchant en écoutant leur gourou inlassablement.

Son nom ? Lynn Downey, l’historienne de Levi’s Strauss. Une femme ?! Allez, je l’écoute et me tais à tout jamais.


Laurent écrit chez nous et s’occupe également de « Where is the Cool ?« 



Summer – Lyon

Une belle devanture !

Un nouvel acteur dans le paysage des boutiques de prêt à porter haut de gamme de France ! Summer a ouvert ses portes il y a quelques jours à Lyon et développe sa sélection dans l’univers du mode de vie californien: culture vestimentaire riche et colorée, surf, soleil, douceur de vivre…

L’entrée sur la scène est remarquable puisque dès l’ouverture vous y retrouverez de jolies marques assez peu distribuées dans l’hexagone: Pendleton, Monitaly, Lightning Bolt, Carhartt Heritage, Mc Nairy, Sanders ou encore Engineered Garments, Levis Vintage et Made & Crafted et A.P.C.

Pour coller parfaitement à l’optique « lifestyle », bagagerie et planches de skate vintage seront de la partie aux côtés d’une offre de linge de maison et de mobilier (chaises Eames, pièces le Lab, coussins Pendleton).

Donc tout ça c’est chez Summer, une boutique lyonnaise toute neuve dont voici l’adresse:

SUMMER

1, place Gailleton

69002 LYON

Pas de doutes, nous sommes en Amérique.


Vous cherchiez une chaise Eames ? vous aussi vous allez bientôt pouvoir agrémenter votre Tumblr de jolies photos d’intérieurs.

 

Un coussin Pendleton, ça fait son effet. Même sur une chaise de designer des années 50.

FrenchTrotters, qui monte qui monte…

Street teasing !


Ça fait quelques mois que la presse spécialisée en parle et vous l’avez peut être déjà lu sur quelques blogs ça et là sur les internets mais il fallait qu’on vous en touche deux mots parce que nos partenaires qui ouvrent une nouvelle boutique de 200m2 à Paris même pas 7 ans après leur premiers pas, ça nous fait forcément un petit quelque chose.

Située au 128 rue vieille du temple, à deux pas de l’actuelle boutique FrenchTrotters Homme, le grand et nouvel espace sera l’occasion d’introduire, aux côtés de l’homme, la sélection femme de FrenchTrotters en plein coeur du Marais à Paris. Déjà proposées dans la boutique du 30 rue de Charonne près de Bastille, vous pourrez retrouver dans ce nouveau lieu certaines marques chères à l’enseigne parisienne ainsi que les lignes FrenchTrotters pour la femme : Michel Vivien, Pomandere, Avril Gau, Laurence Doligé se feront donc également un plaisir de se pavaner dans les rayons.

Côté homme on retrouvera également la ligne FrenchTrotters, quelques unes des marques qui ont fait le succès des boutiques et des nouvelles venues dans la sélection: Gitman Bros, Enginereed Garments, Nigel Cabourn, Nanamica, Alden, SNS, Levi’s Vintage et Barena seront donc de la partie.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Carole et Clarent proposeront une sélection inédite d’objets, de linge et de mobilier dans un espace reservé à la déco intérieure et à la maison, y seront proposées entre autres les créations d’Astier de Villate, Lab. , Khadi & Co et Linge Particulier.

Connaissant le goût certain du couple de dénicheurs de belles choses, on peut être sûr que l’aménagement de la nouvelle boutique sera à la hauteur et qu’il détonnera forcément de l’ambiance habituelle des boutiques environnantes. À n’en pas douter vous y retrouverez également un staff incroyable ayant toujours le bon conseil et le compas dans l’oeil.

Allez, plus qu’un bon coup de peinture…

Un petit lifting pour FrenchTrotters



Une bien belle nouvelle devanture en bois.

Il y a quelques semaines a réouvert la boutique FrenchTrotters de la rue de Charonne qui avait fermé pour travaux pendant une quinzaine de jours. Entièrement refaite avec beaucoup de goût, elle ajoute pour l’occasion quelques belles nouvelles marques à son univers. Vous pourrez dorénavant y retrouver des pièces Band of Outsiders, Made & Crafted, Bleu de Chauffe et Levi’s Vintage côté masculin, ainsi que Pomandère et Made and Crafted côté féminin (et oui, ils habillent aussi la femme). Khadi&Co et les lampes Gras intègrent la sélection pour introduire un joli rayon pour la maison.

Ne manquez pas l’étage !

Une bonne nouvelle n’arrivant pas toute seule, FrenchTrotters et lab (la marque que l’on distribue aussi sur La Belle Échoppe d’ailleurs) s’associent pour développer une ligne de linge de maison fabriquée en France en utilisant des tissus exclusivement utilisés pour ce projet. Vous avez ici un aperçu du résultat de ce petit coup de pinceau (et de truelle) et également une idée de ce que vous allez pouvoir trouver de douillet en boutique ces prochains jours. Les produits issus de la collaboration entre les boutiques FrenchTrotters et la marque de linge de maison sont disponibles dans les magasins des 28 et 30 rue de Charonne dans le 11ème et du 116 rue Vieille du Temple dans le 3ème, ainsi que sur leur site.

Enfin une bonne raison pour se lever tard…


…ou pour faire une sieste, bien méritée ou non.


Entre ça, l’installation d’un corner FrenchTrotters et La Belle Échoppe chez BioTop à Tokyo et l’ouverture annoncée d’un point de vente de 200 mètres carrés à Paris à la rentrée, je crois que l’on peut dire que ça se bouge chez FrenchTrotters en ce moment.

Les photos de la boutique ont été prises par Nastassia Brückin.

Repair Jeans – Point De Chaînette

Selvage et point-chaînette. Jeans Lee et Indy Boots d’Alden.

Lorsqu’on commence à s’intéresser un peu trop aux jeans, on passe beaucoup de temps à examiner les moindres détails identifiant un modèle d’un autre. On en vient à faire attention à de multiples petites choses dont le selvage n’est que l’exemple le plus visible : qualité des rivets, selvage dans la poche ticket, point d’arrêt sur les poches arrières ou non, rivets cachés… Il est question ici d’un de ces détails : la couture du bas de la jambe d’un jean. Celle-ci est parfois réalisée à partir d’un point de chaînette,  et non pas par un point noué tout simple. Un point de chaînette est sorte de couture plus épaisse et solide et est notamment utilisée pour coudre les deux jambes d’un jean ensemble. Les grandes marques telles que Levi’s ou Lee ont la plupart du temps utilisé cette couture pour coudre le bas des jambes de son jean, et celle-ci devient donc visible si vous faîtes un revers. Du coup lorsque vous entrez en possession d’un jean trop long et que vous vous adressez à un retoucheur habituel pour le faire raccourcir, il y a très peu de chance que celui-ci puisse reproduire ce détail (de la plus haute importance on a bien compris). Certaines adresses bien connues des denim heads proposaient donc un service de retouche utilisant des anciennes machines conçues pour cette office : Le Bouclard, rue Charlot à Paris ainsi que 45RPM tout près de la place du Marché St. Honoré. Mais depuis quelques mois il est devenu difficile de faire retoucher ses jeans convenablement. En effet Le Bouclard semble avoir fermé ses portes, tandis que 45RPM ne retouche plus que les produits achetés dans leur magasin.

Georges, l’homme derrière le magasin Repair Jeans, dont on vous avait parlé ici, a donc récemment fait l’investissement d’une de ces machines permettant de réaliser la fameuse couture. Apparemment celle-ci a passé le test ultime et est parvenue à retoucher un jean Iron Heart de 21oz (là où Levi’s Vintage Clothing propose des jeans à 12-14oz) : une sorte d’armure en denim. C’est donc l’adresse incontournable pour faire retoucher vos jeans d’afficionados. Cependant attention, même si de notre côté nous n’avons jamais eu de problèmes, certains de nos lecteurs ont été un peu déçu du travail de Georges dans le passé. N’hésitez donc pas à bien discuter de vos besoins et envies concernant vos jeans avant de les lui confier. Dans le cas d’un point de chaînette vous ne prenez cependant pas trop de risques.

Repair Jeans
Porte d’Italie 
8B Avenue de Fontainebleau
94270 Le Kremlin-Bicêtre 
www.repairjeans.com






LVC sur la toile

Des images d’archives authentiques, peu de marques peuvent se permettre un tel luxe.

La capacité de Levi’s Vintage Clothing à exploiter l’héritage de Levi’s en matière de denim pour faire des reproductions ou des remises au goût du jour d’anciennes pièces n’est pas à prouver: leurs collections sont très riches depuis quelques saisons et qualitativement irréprochables.

Par contre en tant que consommateur, ça n’est pas forcément facile de s’y retrouver, rien que pour le 501 brut on approche des huit coupes différentes suivant chaque décénies de 1890 à 1966.

L’amateur averti y verra une belle occasion de porter une pièce marquée des détails d’époque mais pour être réellement initié et rompu à l’art du jean selon Levi’s Vintage Clothing, il faut avoir déjà parcouru plusieurs ouvrages et s’être vraiment documenté.

Ce soucis est maintenant résolu puisque l’on peut observer et comprendre chacune de ces coupes et détails sur la page 501 du site de la marque qui vient d’ouvrir ses portes. Vous pourrez également y trouver quelques photos d’archives et la collection sous forme d’illustration. D’ailleurs dans le choix de montrer la collection en dessin on retrouve une touche d’originalité propre aux puristes: pour comprendre un produit LVC, il faut le toucher, le voir en vrai, une photo circulant sur internet ne suffit pas pour s’en faire une réelle idée. L’illustration attise la curiosité, pousse les membres des forums (et des blogs) à aller tater la marchandise.

 

Capsule – Mieux vaut tard que jamais


Koji Norihide, designer de Haversack

Du 25 au 27 Juin dernier, toute l’équipe redingote a fait le déplacement de Londres et d’Orléans pour aller au Capsule show et découvrir les collections Printemps/Été 2012. Nous y étions surtout pour la première apparition physique de La Belle Echoppe. À notre grande surprise et à notre plus grande joie,  l’organisation du salon nous avait invité à tenir un pop-up shop au sein du salon.

Cela dit, Capsule est aussi le salon de la fashion week homme que nous préférons avec beaucoup de marques qui incarnent ce que nous recherchons et qui ont d’ailleurs déjà été présentées sur ce blog. Que ce soit Yuketen, Levi’s Vintage, John Boultbee, Gitman Vintage, D.S.Dundee ou Camo pour n’en citer que quelqu’unes, toutes étaient présentes. Il y a bien sur aussi des marques à découvir telles que Used Future ou New England Shirt Company ou encore Howlin’. De jeunes marques qui s’inspirent du vieux pour faire du neuf ou des vieilles histoires remises au goût du jour, l’histoire de la mode dira-t-on. Toujours plus d’idées et d’inspirations lors de ce salon que nous ne manquerons pas de visiter en Octobre prochain.



Silhouette #1 Haversack à Capsule


Silhouette #2 Haversack à Capsule


Chemise Gitman Vintage


Chemise Gitman Vintage


Howlin: une belle marque de maille à découvrir


Silhouette #1 Monitaly à Capsule


Chemise Used Future: rayure et pois, plus besoin de choisir


Robert Kidder, New England Shirt Co.


Yuki Matsuda, designer de Yuketen


Sur le stand Mighty Mac


Sur le stand Yuketen et Monitaly


… et une belle moustache avant de partir