La version futuriste du crew neck en molleton gris
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Open Shoes
sky is the limit… enfin peut être quoi
Jinji
Le fatigue pants d’Orslow
On y trouve un mélange de marques traditionnelles et établies, des labels japonais ultra pointus que Julien est le seul à distribuer en France, et du vintage américain soigneusement choisi (M-65, Utility shirt et Jungle jacket).
La boutique a pour principe de proposer le meilleur de chaque produit pour homme, que le fabricant soit nouveau sur le marché ou qu’il ait fait ses preuves depuis des décennies, pour définir un style digne des plus belles silhouettes vues sur Free & Easy, et qui ne vous transformera pas en sapin de noël.
On retrouve par exemple des pièces authentiques comme les jeans Levi’s Vintage made in USA en toile Cone Mills, les pulls Inverallan tricotés dans le Clackmannanshire pour les marins écossais depuis des générations, les t-shirts Velva Sheen tubulaires fabriqués aux Etats-Unis ou les sacs et vêtements Filson conçus pour les pêcheurs et chasseurs américains depuis 1897.
Pour avoir bien chaud cet hiver vous trouverez de grosses paires de chaussettes Kapital teintes en indigo, des gilets Brown’s Beach, les indispensables chemises blanches en oxford Orslow, des chemises en chambray et un jeans Momotaro en coton du Zimbabwé de 18oz teint lui aussi, en indigo naturel.
Les chaussures Sanders, les New Balance made in USA, les Stan Smith ou une paire de Nike compléteront cette silhouette moderne et pointue.
Après tout ce name dropping, une mention spéciale pour l’arrivée des produits Champion par le designer américain Todd Snyder fabriqués au Canada et en Italie, essayés et plus qu’approuvés, et des manteaux et gilets Coldtech, marque technique américaine que Julien est allé dénicher : c’est chaud, imperméable, et différent de toutes ces doudounes canadiennes qui ont fini par nous lasser…
Je vous laisse découvrir le reste sur jinji.fr, sur Instagram ou sur leur page Facebook !
T-shirt Velva Sheen, tubulaires et Made in USA, en pack de deux ou non.
Hender Scheme
Chez Hender Scheme, on bosse avec de vieilles machines. Simples et robustes.
Célia Granger, laContrie, Isaac Reina, Ephtée… les maisons de maroquinerie indépendantes et intéressantes ne manquent pas en France (Ephtée est un peu à part, puisqu’elle fait des malles), le savoir faire haut de gamme traditionnel y est préservé même si on le décrit beaucoup comme en voie de disparition. Les seuls à qui on aurait quelque chose à envier à ce niveau là sont sûrement les japonais. Anglais, italiens, espagnols et américains ont également des artisans incroyables mais le style qu’ils développent est souvent moins subtil, peut être un tantinet plus tacky en ce qui concerne la maroquinerie. Le Japon regorge quant à lui de petits ateliers aux savoir-faire époustouflants, animés par une quête de perfection (là dessus, n’hésitez pas à visionner l’excellent documentaire Jiro Dreams of Sushi), qui ont cette idée juste d’une pièce parfaitement équilibrée.
Ryo au travail. Notez que le cuir est pré-percé pour gagner du temps, là où l’artisan traditionnel perce au fur et à mesure de sa couture, ce qui sera plus joli.
Amoureux de processus et de produits respirant la qualité, Ryo Kashiwazaki d’ Hender Scheme a bien compris l’intérêt de faire appel à ce vivier pour produire ses collections. Le label a également remarqué que ces mêmes artisans avaient du mal à communiquer ou ne savaient pas toujours comment attirer les regards de ces jeunes fashion-addicts qui traînent sur Four Pins et qui sont sûrement les consommateurs de produits haut de gamme de demain: susciter leur envie c’était se placer dans le paysage, leur montrer, à l’instar de Visvim, qu’un autre « luxe » était possible, loin du cognac et des manchettes en platine. Les vieilles maisons européennes ont d’ailleurs exactement ce même problème, d’attirer une clientèle plus jeune (sans compter Hermes évidement). Hender Scheme a donc réussi le pari: la marque s’est fait un nom ces deux dernières années en trouvant un moyen d’allier savoir-faire traditionnel et design populaire pour créer un cocktail qui étonne: reproduire des sneakers emblématiques à la main, dans de beaux cuirs naturels non teints . Quand les icônes de la fast-fashion et de la culture hip-hop rencontrent des techniques ancestrales, ça parle tout de suite à notre génération: blogs de streetwear et boutiques indépendantes de petits créateurs haut de gamme ont tous été très enthousiastes.
La fameuse paire de Jordan IV.
La Cortez, ça faisait longtemps.
Une boîte à mouchoirs en papier ? parfaite pour la plage arrière. Ça ne se prend pas trop au sérieux chez Hender Scheme apparemment, du coup j’aime encore plus la marque.
Le problème dans tout ça c’est que l’on pourrait penser que la démarche est un peu du design facile, jouant avec les frontières parfois floues entre contrefaçon et création. À mes yeux il s’agit surtout d’un beau développement produit doublé d’une belle opération de communication alliant artisanat ancestral et culture populaire, qui offre un moyen de garder plus de 10 ans une paire de Jordan IV qui s’embellira avec le temps, de la même manière qu’une paire sortie des ateliers Weston. On espère juste que le label va réussir à sortir de ce schéma bientôt pour se faire remarquer par ses propres chaussures, et non par une « simple » version haut de gamme de modèles existants.
www.henderscheme.com et merci à Haven pour les images !
Chuck 70's
Si certains produits traversent si bien les époques, c’est souvent parce qu’ils connaissent de constantes et subtiles mises à jour. On connaît bien l’exemple du 501, qui est régulièrement re-dessiné pour s’adapter aux silhouettes contemporaines, mais c’est aussi le cas des parfums, dont les noms et étiquettes restent les mêmes, mais dont les jus sont adaptés aux goûts et aux réglementations. Il en est de même pour la Converse Chuck Taylor, qui depuis sa création au début du XXe siècle, a doucement évolué pour devenir celle que l’on connait aujourd’hui.
On ne va pas s’étendre sur la riche histoire de la Chuck, le modèle mythique fut créé en 1917 pour la pratique du basketball, et plus qu’aucun autre modèle, celle-ci fut continuellement portée depuis cette époque aussi bien sur les terrains qu’en dehors.
Après la récente ré-apparition bienvenue de la Jack Purcell sur le marché européen, Converse nous présente aujourd’hui un nouveau modèle, qui se trouve être une ré-édition de la Chuck Taylor des années 70 : la Chuck 70’s. Et même si la fabrication n’a pas été relocalisée au sein de l’usine historique de Converse, c’est tout de même une belle réussite : tous les détails historiques sont présents.
Vu de loin comme ça, vite fait, on voit pas trop la différence, mais comme souvent dans la mode masculine, le diable est dans les détails. Cette nouvelle ancienne Converse présente donc :
– Une semelle plus épaisse et un bout plus rond, qui lui donne ce sympathique look vintage, et la sensation étrange de porter une vraie paire de sneakers bien épaisse plutôt que la paire de Converse toute légère dont on a l’habitude.
– Des renforts intérieurs, visibles grâce aux coutures latérales, qui avaient disparues sur les dernières Converse. Ce renfort est situé tout juste à l’endroit subissant le plus de tension, ce qui devrait assurer une meilleure durée de vie…
– Une toile de coton bien plus épaisse et des lacets de meilleure facture.
– La « plaque d’immatriculation » à l’arrière de la semelle, bleu foncée, et une sorte de patch pour mettre votre pseudo de basketteur pro sous la languette du pied droit.
Pour avoir eu quelques paires d’époques dans les mains, on peut dire que l’effet est réussi, les rares différences restantes avec le modèle originales étant le Made in USA présent sur la semelle intérieure et sur la « plaque d’immatriculation », que l’on ne retrouve pas sur la réédition.
J’ai retrouvé un Free & Easy datant de 2009 où il était question des Converse vintage. Vous trouverez ci-dessous quelques scans de ce fabuleux magazine japonais vous permettant d’apprécier de beaux modèles d’époques.
Cette couture, qui avait depuis disparu de la plupart des modèles de Chuck Taylor, sert en fait à maintenir un renfort intérieur.
Le patch avec le logo est toujours du côté intérieur, en effet son origine est fonctionnelle, il permettait d’assurer une bonne protection des malléoles.
Pour les maniaques du monogramme, c’est ici que cela se passe. Détail historique amusant, cette impression n’est visible que sur la languette du pied droit.
Sur la gauche une Chuck 70’s et sur la droite une Chuck tout court. On voit bien les différences d’épaisseur, la couture latérale supplémentaire et la différence de tenue des baskets.
Test Shots
Martin Greenfield par Jake Davis.
Sur la toile, Jake Davis et ses « Test Shots » ont connu un franc succès depuis début 2010. Ayant travaillé avec Nike, Snoop Dog ou Supreme, le réalisateur de New York se sert de son carnet d’adresse bien garni pour filmer des gens assez intéressants: Glenn O’ Brien (journaliste chez GQ USA), Angelo Urrutia (d’Enginereed Garments), Martin Greenfield (tailleur renommé), Gay Talese (auteur et journaliste), ainsi que tout un tas de filles superbes en t-shirt. Diffusées sur son blog, les vidéos se sont propagées de manière étonnante. Évidement elle donnent également naissance à des fils de commentaires assez long et plus ou moins utiles mais c’est assez plaisant à regarder.
Jake Davis Test Shots: Martin Greenfield from Jake Davis on Vimeo.
Très Bien Shop et FrenchTrotters se sont aussi adonné à l’exercice pour présenter des tenues issues de leurs sélections respectives. « In motion » chez les suédois et « Portrait » pour la boutique parisienne pour deux rendus très différents. Le résultat n’est vraiment pas mal et plutôt cool à regarder: de belles images, de beaux vêtements, que l’on découvre loin des lookbook, dans la vie de tous les jours et portés par les membres du staff des boutiques. Un vêtement sur un mannequin c’est très bien, sur une personne que l’on a plus de chance de croiser dans la rue, c’est un peu mieux.
Dans quelques temps on devrait voir de plus en plus de contenu vidéo sur internet (même dans le e-commerce) et ça devrait être assez amusant de comparer les boutiques par ce qu’elles arrivent à mettre en place à ce niveau là. D’ailleurs passez vous du temps à consulter le contenu éditorial que les magasins en ligne s’évertuent à élaborer depuis quelques saisons ? n’hésitez pas à répondre par mail si poster un commentaire ne vous fait pas envie.
In Motion – Take 3 from Très Bien Shop on Vimeo.
Sune dans un « In Motion » de Très Bien Shop.
FrenchTrotters Portrait #02 – Olivier from FrenchTrotters on Vimeo.
Le portrait d’Olivier par FrenchTrotters.
Bikers, Apaches et Nike Destroyer
L’affiche du film culte. Can you dig it ?
Le style des rebels, ça a toujours été une vaste source d’inspiration en matière de vêtement. Que ça soit celles des bikers, des Mods, des Punk, leurs gardes robes sont visitées très régulièrement par les designers. Pourtant ces dernier temps, la tendance vestimentaire s’était surtout intéressée au vestiaire des enfants sages des Ivy School, des ouvriers vertueux suant du front ou même du côté de l’équipement des montagnards, des chasseurs et des soldats, sans qu’il soit vraiment question de s’intéresser aux coupes-jarrets et autres oiseaux de mauvaises augures. On était finalement resté dans la virilité fréquentable, bien que le tatouage connaisse un franc succès en ce moment.
Adam Kimmel et Carhartt prennent la route.
Pourtant assez discrètement,une tendance « bad ass » commençait doucement à poindre il y a quelques mois, avec un regain d’intérêt pour les bikers et autres blousons noirs qui ont hanté les cauchemars de bien des ménagères dans les années 60. La redécouverte d’icônes par certains blog ou magazines comme Peter Fonda et Dennis Hopper dans Easy Rider ou encore Marlon Brando dans The Wild One n’y est sûrement pas pour rien. Quoi de plus logique ? après une tendance workwear très présente qui faisait revenir virilité et pilosité sur le devant de la scène, il fallait s’intéresser aux mauvais garçons des mêmes époques qui n’avaient pas choisis de s’en sortir en grattant du papier ou en cherchant du pétrole mais plutôt par la cavale ou le baston. Des outils de productions on passe aux canifs et chaînes de vélo et même si je ne me vois pas m’habiller en malfrat de si tôt, ça peut forcément être intéressant de regarder ça de plus près.
Ça n’est pas Adam Kimmel et Carhartt qui diront le contraire: les pièces disponibles en boutiques étaient clairement orientées dès le début de la communication autour du projet de collection capsule.
La Calico shirt de la collection Apache de Mister Freedom
Pour ce qui est des filous à proprement parler, c’est Mister Freedom qui entrait dans le vif du sujet le premier en annonçant une collection « Apache » en offrant un bon coup de fraîcheur au milieu qui exploite le kaki depuis déjà au moins deux saisons. S’inspirant des vêtements portés par des gangs parisiens (surnommés « Apaches ») du début du XXème siècle, Christophe Loiron imagine des pièces qui pourraient sûrement rentrer dans chacune de vos gardes robes sans forcer.
D’ailleurs cette chemise « Calico » résume assez bien ce que Monsieur Liberté sait faire quand il s’agit d’imaginer un produit: belles matières, beau packaging, très bons motifs… niveau réalisation et finition on peut lui faire confiance, c’est également impeccable: les japonais de Sugar Cane sont passés par là. La pièce vieillira très bien et vous pourrez la ressortir pendant quelques années saisons après saisons sans risques.
Nike Amsterdam Destroyer from Paul Geusebroek on Vimeo.
Tout ce développement c’était finalement pour faire remarquer que Nike comptait également exploiter le filon avec sa Nike Destroyer. Le teddy college commence à lasser alors il fallait une veste qui sonne juste dans ce contexte. Je ne sais pas vous, moi ça m’a rappelé tout de suite les couleurs de gangs américaines, fantasmées par le cinéma dans The Warriors. La vidéo ci dessus présente le modèle réalisée pour la boutique Patta à Amsterdam mais chaque grande ville pourrait bien être représentée incessament sous peu: LA MJC a déjà mis des écusons sur la sienne, tandis que le staff de Starcow l’arbore fièrement et publie une version print des photos par NBP.
« Warriors, come out to play »
Photo de la Nike Destroyer par Mathieu Vilasco alias NBP pour Nike et Starcow
La version LA MJC, le gang d’en face
Le Rayon Frais
La plupart des grandes villes de France ont la chance d’avoir de belles boutiques, et il y a quelques année ça n’était malheureusement pas le cas de Bordeaux. Le mal est maintenant réparé et Le Rayon Frais fêtait ses un an il n’y a pas très longtemps avec l’ouverture de sa boutique en ligne. On y retrouve avec plaisir les collections de Norse Project, Bleu de Paname, Levi’s Vintage Clothing, Penfield ou encore de Garbstore. Les amateurs d’éléments techniques pourront également y trouver des pièces NSW et Pinnacle de chez Nike, ce qui se fait malheureusement plutôt rare en Province (et encore même à Paris, il faut chercher), et donc a fortiori sur internet.
Adam Kimmel sera lui aussi de la partie avec deux coloris de desert boots, ce qui annonce de beaux jours devant la sélection de la boutique bordelaise.
Harris Tweed – maintenant
Machines à tisser la laine à Harris Tweed Hebrides
Après avoir abordé les origines de « Harris Tweed » et du Tweed en général, on peut également s’interroger sur la façon dont une tradition aussi ancienne a pu évoluer jusqu’à nos jours.
Le fait est que les techniques de production ont changées mais le tissu est toujours produit suivant les règles imposées par la tradition. Chaque mètre de tissu produit est certifié et tamponné par le logo de l’Orb, assurant le consommateur avisé qu’il achète le véritable Harris Tweed.
Les vestes faites de ce tweed symbolisent l’élégance du English Country Gentleman et sont des pièces intemporelles du vestiaire masculin. Pas trop de risque de ne la porter qu’une saison donc.
Le XIXème siècle étant bien derrière nous et la concurrence s’est sévèrement adaptée, tout comme les techniques de tissage. Pourtant Harris Tweed et ses tisseurs restent une référence.
Pourquoi? Sûrement parce que des gens comme comme Patrick Grant, maître des lieux du très respecté tailleur Norton & Sons sur Savile Row continue d’en faire l’apologie, à voix haute et à qui veut bien l’entendre. D’après lui, ce qui fait la particularité et la richesse de ce tweed est que contrairement à beaucoup de tissage, les fils qui le composent ne sont jamais d’une seule couleur.
Lorsque vous voyez une veste en Harris Tweed bleue, en s’approchant de près on remarque la multitude des couleurs des fils qui composent la laine. Ce détail lui donne une grande richesse de couleurs et la distingue des autres laines.
La richesse des couleurs de la laine. Photo provenant de l’excellent blog Gentleman’s Corner
Depuis l’évènement improbable que représente la collaboration d’un petit tisseur de tweed du sud de Harris et le géant américain Nike, Harris Tweed a la cote auprès des fashionistas et des stars. En effet, pour la réédition de sa « Terminator », Nike a commandé plus de 9000 m (10 000 Yards) de Harris Tweed à Donald John MacKay. D’autres versions de la collaboration entre Nike et Harris Tweed peuvent être vues ici ou là.
Le succès de ce producteur ne s’arrête pas là. En plus d’être le tisseur préféré de Patrick Grant cité plus haut, il a également signé un contrat l’année dernière avec Clarks, pour fournir le tweed qui servira à la réédition de deux modèles de la fameuse marque anglaise de chaussures.
Le label semble surfer sur la tendance plus ou moins actuelle du look retro et risque de se retrouver sur un nombre croissant d’articles. Même Dr Who l’a adopté.
Onze Mètres Carrés
Surement la plus petite boutique de France (du monde?), Onze Mètres Carrés à Orléans fêtera ses trois ans cette année. Au début réservée aux amateurs de baskets, la sélection s’est ensuite tournée vers une floppée de belles marques de vêtements masculins. Côté chaussures on y trouve les classiques de la sneakers (Adidas, Nike, New Balance, Vans) ainsi que quelques Veja, mais aussi des modèles plus travaillés de chez Timberland Abington ou Redwings.
Pour le textile on y retrouve également de très bon éléments à travers des maques comme Penfield, Our Legacy, Bleu de Paname, Nike ACG, Nike NSW, Armor Lux, Ransom…
Si vous êtes de passage à Orléans arrêtez vous donc au 6 rue Isabelle Romée (45000) et si vous y habitez et que vous ne connaissez pas déjà, allez y sans plus tarder.