Jinji

IMG_5357

Le fatigue pants d’Orslow

Située au 22, rue des Canettes dans le 6ème arrondissement de Paris, Jinji est la boutique pour homme à connaître rive gauche, surtout si vous aimez les produits authentiques et le style workwear.
On y trouve un mélange de marques traditionnelles et établies, des labels japonais ultra pointus que Julien est le seul à distribuer en France, et du vintage américain soigneusement choisi (M-65, Utility shirt et Jungle jacket).
La boutique a pour principe de proposer le meilleur de chaque produit pour homme, que le fabricant soit nouveau sur le marché ou qu’il ait fait ses preuves depuis des décennies, pour définir un style digne des plus belles silhouettes vues sur Free & Easy, et qui ne vous transformera pas en sapin de noël.
On retrouve par exemple des pièces authentiques comme les jeans Levi’s Vintage made in USA en toile Cone Mills, les pulls Inverallan tricotés dans le Clackmannanshire pour les marins écossais depuis des générations, les t-shirts Velva Sheen tubulaires fabriqués aux Etats-Unis ou les sacs et vêtements Filson conçus pour les pêcheurs et chasseurs américains depuis 1897.
En plus de cette sélection de marques traditionnelles, Julien distribue les labels japonais les plus difficiles à trouver en Europe.
Pour avoir bien chaud cet hiver vous trouverez de grosses paires de chaussettes Kapital teintes en indigo, des gilets Brown’s Beach, les indispensables chemises blanches en oxford Orslow, des chemises en chambray et un jeans Momotaro en coton du Zimbabwé de 18oz teint lui aussi, en indigo naturel.
Les chaussures Sanders, les New Balance made in USA, les Stan Smith ou une paire de Nike compléteront cette silhouette moderne et pointue.
Après tout ce name dropping, une mention spéciale pour l’arrivée des produits Champion par le designer américain Todd Snyder fabriqués au Canada et en Italie, essayés et plus qu’approuvés, et des manteaux et gilets Coldtech, marque technique américaine que Julien est allé dénicher : c’est chaud, imperméable, et différent de toutes ces doudounes canadiennes qui ont fini par nous lasser…
Je vous laisse découvrir le reste sur jinji.fr, sur Instagram ou sur leur page Facebook !

IMG_5295

T-shirt Velva Sheen, tubulaires et Made in USA, en pack de deux ou non.

Lire la suite

Pitti Uomo – Nanamica AW 2012-2013

Le mac en Gore-Tex, ici en Black Watch, le fameux tartan du régiment écossais du même nom

Nanamica c’est un peu la rencontre inattendue entre Arcteryx et A.P.C. ou encore l’enfant troublé de Patagonia et de Our Legacy. La marque a été fondée par la société qui s’occupe du développement des collections japonaises de Filson (red label), The North Face (purple label) et Champion USA. Collections réservées au marché japonais qui, on ne cessera de le répéter, est suffisamment exigeant pour qu’on lui propose ce genre de perle. La marque propose des designs toujours très justes, oscillant entre inspirations workwear, militaires ou outerwear, mais utilise par endroit des tissus techniques qui nous font re-considérer ces pièces souvent classiques. La collection de l’hiver prochain ne déroge pas à la règle avec par exemple, un mac à l’allure intemporelle qui se pare de Gore-Tex, ce qui devrait permettre d’éviter les coups de chaud inhérents à ce type de vêtement.

Cette pièce est une sorte de parka The North Face aux détails élégants.

 

Petits détails agréables : doublure en velours cotelé et fournitures en cuir


La maroquinerie est aussi l’objet d’une attention toute particulière aux détails


La maroquinerie est aussi l’objet d’une attention toute particulière aux détails

 

Le mac en Gore-Tex, ici en Black Watch, le fameux tartan du régiment écossais du même nom


Le mac en Gore-Tex, ici en Black Watch, le fameux tartan du régiment écossais du même nom


Celle-ci est une sorte d’interpretation originale (col et poche poitrine) d’une parka outerwear


Ici on pense peut-être un peu plus à Engineered Garments, reste que c’est très réussi

Levi’s par Filson – Hunter Trucker Jacket

Je vous avais parlé l’an dernier de la première collection résultant des efforts conjoints de Levi’s et de Filson et plus particulièrement de la version en Tin Cloth de la légendaire Trucker Jacket de Levi’s. Anecdote sympa : on avait aussi croisée cette veste sur Jon Hamm lorsqu’il troqua ses costumes de Don Draper pour jouer dans un clip de Herman Düne.

Dernièrement, Filson s’était vu greffée une sous-marque nommée « Filson Black Label », fabriquée intégralement en Italie. Cette sous-marque (license ?) s’inspirait de l’héritage de Filson pour proposer des pièces dans l’air du temps. Bien que certaines soient intéressantes, il est regrettable de noter un branding légèrement ambigüe et certaines pièces qui vont un peu trop loin dans l’ajout de poches et de boutons à l’origine suspecte.

Au delà de ça, la bonne nouvelle c’est que Filson et Levi’s nous sortent une deuxième collection.

Au menu donc, un Levi’s 505 en Tin Cloth, une western shirt en Tin Cloth aussi et surtout un hybride entre veste de chasse et trucker jacket des plus réussies. La première version de la trucker jacket en Tin Cloth, sûrement suite à son succès, se voit aussi ré-éditée.

Considérant que la veste de chasse sort largement du lot, détaillons-la un peu. Tout d’abord la « oil finish shelter cloth hunter trucker jacket » (rien que ca), se veut donc être un savant mélange entre une trucker jacket Levi’s (ou type 3) et une veste de chasse de chez Filson.

Reprenant la coupe classique d’une trucker jacket Levi’s, le denim est abandonné pour le shelter cloth couleur « vert loutre », sorte de version légère et très imperméable du fameux tin cloth de Filson. Un zip est ajouté et les boutons sont couverts, laissant le bouton du centre partiellement découvert. Enfin une poche gibier apparaît dans le dos, qui permettra de stocker une perdrix, un canard, ou plus simplement votre journal comme suggéré sur la photo ci-dessous.

Il ne reste plus qu’à espérer que cette nouvelle collection sera distribuée en Europe, ce qui n’était hélas pas le cas de la précédente…

En attendant elle est disponible pour les américains sur le site de Filson.

Chap Olympiads – Moustaches, Tweeds et Parapluies

Nous n’avions pas pu nous y rendre l’année dernière, on ne pouvait pas les rater une fois de plus: les Chap Olympiads étaient de retour le 16 Juillet dernier. Nous avons eu le droit à de beaux rayons de soleil au début, permettant à chacun de dresser sa nappe pour un picnic. Ces demoiselles s’étaient même couvertes d’une ombrelle pour se protéger du soleil et non de la pluie. De notre côté nous nous étions munis de lamb burgers (burgers à la viande d’agneau) et de quelques carafes de Pimm’s. Puis, inévitablement à Londres, la pluie est arrivée et s’est invitée à la fête. Cela dit, ça n’avait pas l’air de gêner les convives plus que ça: une journée comme les autres pour les chaps.

Pendant que chacun inspectait l’autre à la recherche du plus bel ensemble, et il y avait de très beaux specimens, les participants aux Olympiades se livraient une bataille sans merci lors des jeux organisés pour l’occasion: lutte de moustache, crier sur les étrangers, surf sur table à repasser, joutes à vélo avec attaché-case en guise de bouclier et parapluie en tant que lance, entre autre… Le tout s’est déroulé dans la meilleure humeur possible avec une touche d’humour on ne peut plus anglaise. Nous étions entourés par des costumes en tweed, des hommes aux moustaches défiant les lois de la gravité, des noeuds papillon aux couleurs chatoyantes et de chapeaux coloniaux à se méprendre sur la date du jour. En tous cas, un grand bravo à tous les participants pour être restés en grand nombre à regarder, applaudir et danser tout au long de la journée jusqu’à la fermeture des portes sans jamais faire grise mine. Vivement les prochaines Olympiades.

En attendant, voici quelques autres évènements qui pourront vous intéresser si, comme moi, vous pensez que vous auriez du naître quelques décennies plus tôt: the Blitz Party et Prohibition 1920.  Aussi, gardez un oeil sur le site des Chap Olympiads. Si vous souhaitez participer à la prochaine session, sachez que les places sont parties très vite la dernière fois.

Un petit aperçu de ce que nous avons pu voir lors de notre participation:



Un très bel exemple de moustache


Une scène digne d’un épisode de Mad Men



Un exemple de surf sur planche à repasser

 




Surement le meilleur participant de cette épreuve, bravo! à noter: le verre de Pimm’s à la main


Les participants se préparent pour la lutte de moustache


Le but: arracher un poil à son adversaire à l’aide d’un homard… en plastique,  je vous rassure


La chasse au papillon était ouverte


Veste Filson et Leica à la main, surement une de mes tenues préférés de la journée


Après les jeux, la piste de dance fût ouverte


Une belle façon de porter le bérêt, version Chilienne


Le meilleur pour la fin: médaillé pour la meilleur participation aux jeux

Apolis et Filson : The Philantropist Briefcase

Notre amour pour Filson ne cessera jamais, et les égarements colorés de Filson Japan Red Label n’y changeront rien. Du coup leur collaboration avec Apolis, la marque américaine proposant des produits issus du commerce équitable, n’augure que du bon. Cela fait maintenant plusieus années qu’Apolis travaille avec des ONG de pays en voie de développement pour la production de certaines pièces de leurs collections. Mais cela ne fonctionnerait pas sans de bons produits et une bonne image et c’est pourquoi Apolis collabore régulièrement avec des marques plus établies.

Cette sacoche est donc le résultat de la collaboration de ces deux marques bien appréciées ici. L’originalité du produit ? Outre le branding qui reste discret, le coloris noir est exclusif car pas habituellement disponible chez Filson. L’innovation est aussi à trouver dans le sourcing : Le coton vient D’Ouganda tandis que la sacoche est confectionnée aux États-Unis, dans les ateliers de Filson. Ce sac est parmi les classiques de la marque américaine et c’est un véritable plus que de pouvoir la trouver en version responsable, et en noir.

Disponible chez FrenchTrotters.

 

 

Tommy Ton à Pitti Uomo

C’est le début de la courte période des salons et autres défilés présentant les collections hommes de la saison automne-hiver 2011. Depuis l’avènement du street-style, ces rendez-vous du monde professionnel de la mode sont particulièrement scrutés. En effet, qui de mieux que les acheteurs, les agents ou les vendeurs concernés pour présenter les modes et tendances des prochaines saisons ? Tous les street-styleurs, confirmés ou amateurs s’y donnent donc rendez-vous, à l’affut des nouvelles tendances et du parfait cliché. Tommy Ton fait plutôt parti des premiers, il s’occupe du site Jak & Jil depuis plus de deux ans, et c’est même lui qui a remplacé Scott Schuman (alias The Sartorialist) en tant que street-styleur officiel de Style.com l’an dernier.

Alors que Jak & Jil est plutôt dédié aux femmes et aux accessoires, Style.com et GQ US ont demandé à Tommy Ton de cette fois-ci se consacrer exclusivement au style masculin sur le luxueux salon italien Pitti Uomo. Le résultat est plus qu’intéressant, et vaut largement le détour. L’ensemble y est plutôt chic, et bien qu’on y croise les maintenant inévitables paires de Red Wing et autres sacs Filson, on retiendra surtout les blazers aux originalités bien italiennes. On y croise aussi de bonnes idées (vous aviez pensé à ranger vos écouteurs dans votre boutonnière vous ?), beaucoup de coudières, du tweed, des dizaines de pantalons cargos plutôt ajustés et une bonne quantité de cheveux gominés.

Voici une petite sélection, le reste est sur Style.com et GQ.com.

London Undercover, de beaux parapluies

Parfois considéré comme un gadget, le parapluie est  souvent sous estimé en tant qu’accessoire à la fois utile si il est de bonne qualité et pouvant témoigner du bon goût de son propriétaire. En partant de ce constat et en voulant rendre au parapluie sa dimension élégante, Jamie Milestone a fondé London Undercover en 2008. La marque bénéficie d’ailleurs assez vite d’une très bonne visibilité puisqu’elle réalise en ce moment des produits en collaboration avec des entités assez diverses, allant du blog à la marque en passant par quelques boutiques. Les abus du co-branding par le monde du streetwear, ou même parfois du luxe, auront fatigué plus d’un amateur de vêtement mais je dois avouer que le résultat de celui amorcé par Tenue de Nîmes par exemple,est bien pensé et prête même à sourire.

Encore un témoignage de la décontraction coutumière des anglais lorsque l’on touche au vêtement ? le nom de la marque de parapluie est d’ailleurs très bien choisi si l’on décide d’y voir un jeu de mot. Puisque la marque semble vouloir d’intéresser au marché de l’accessoire ACL et Chapman ont fait un essai sur des modèles d’écharpes et de sacs. Tenue  de Nîmes a choisi de compter sur la spécialité d’Undercover et de faire fabriquer son parapluie en… toile de jean évidement.

Fabriqué en France le mécanisme du parapluie est garanti solide et de bonne qualité (je ne compte plus le nombre de pépins bas de gamme que j’ai vu se retourner sous l’effet du vent…) et la toile a reçu un traitement pour devenir imperméable. Les fanatiques du denim y verront une nouvelle technique d’usure de la toile qui les passionne, les autres seront sûrement très contents de l’anecdote.

Apparemment Undercover s’inscrit aussi dans une démarche de production responsable en utilisant des matériaux recyclés pour les produits et également biodégradables en ce qui concerne le packaging. On peut en tout cas se réjouir de la capacité des ateliers français à s’adapter à de telles exigences de la part des marques. Sans que les marques aient communiqué sur l’identité de leurs fabricants, il semble qu’en matière de parapluie, l’héritage historique de Cherbourg soit assez important, les fabricants normands sont des références et il serait étrange qu’ Undercover soit allé chercher ailleurs. Mais bon, cela reste une supposition.

Notez que Filson a également utilisé sa toile imperméable traditionnelle « Cover Cloth »  pour réaliser un parapluie de son propre chef qui semble être un classique de la marque, bien que les chasseurs ne s’embarrassent pas vraiment de ce genre de commodités climatiques lorsqu’ils pratiquent leur discipline favorite.

Merci à FrenchTrotters pour les photos ! et sachez aussi que la boutique dispose de quelques modèles Undercover en exclusivité française, la météo qui s’annonce pour les mois à venir devrait sûrement vous amener à vous pencher sur la question assez rapidement. Vous trouverez aussi en rayon les sacs issus de la collaboration avec Chapman.

Levi's par Filson – Oil Finish Trucker Jacket

Dernièrement, nous étions plutôt déçus des collaborations annoncées par les marques que nous suivons, Supreme n’impressionne plus tandis APC et Carhartt méritaient mieux. Même si ces collaborations ont sûrement réussi à faire venir les curieux dans les magasins entre deux saisons, pas grand chose d’intéressant à retenir au niveau des produits.

Aujourd’hui, Filson et Levis, deux entreprises centenaires américaines s’allient pour créer une petite collection qui apporte un peu de fraîcheur. Parmi des produits globalement en denim, une pièce sort du lot : la trucker jacket en tin cloth.

La formule est simple, prenez une veste Levi’s type 3 à poches, le fameux tissu « Tin cloth » – signature de la marque de Seattle – et ajoutez-y un col et des poignets dégradés. Faîtes confectionner le tout aux Etats-Unis et vous aurez une belle pièce 100% américaine qui prendra une belle patine avec le temps.

J’ai toujours apprécié les collaborations simples de ce goût, mixant une coupe classique avec un tissu reconnu. A porter lorsque votre M65 en K-way APC ne vous tient pas assez chaud.

Disponible sur le site de Filson.

Filson – "Might As Well Have The Best"

Filson etiquette

Pour ceux qui ne le sauraient pas déjà, Filson est une marque d’outerwear américaine. Outre le fait que cette marque soit une vraie référence pour tout pêcheur, chasseur ou baroudeur du dimanche mais aussi averti, elle a la particularité de remplir deux caractéristiques qu’on aime beaucoup ici : qualité et prix raisonnables.

Récemment, on a vu arriver cette marque dans certaines boutiques pointues de la capitale telles que Royal Cheese, French Trotters ou même The Three Threads à Londres, alors qu’elle était auparavant presque uniquement distribuée dans les boutiques de chasse et pêche.

Avec plus de 100 ans d’activité à son actif, Filson a été créée en 1897 par C.C Filson, durant la ruée vers l’or du Klondike. Lors de sa fondation la marque s’appelait « Filson’s Pionneer Alaska Clothing and Blanket Manufacturers ». L’idée initiale était de s’imposer en tant que référence auprès de tous les bienheureux qui filaient vers le nord en quête de richesse comme une marque symbolisant solidité et confort.

the_klondike_gold_rush_2
Des stampeders dans le Klondike en 1898

Lire la suite