Capsule – DS Dundee AH 2012-2013




Parmi les nombreuses marques présentes à la dernière édition du salon Capsule à Paris se trouvaient nos amis de D.S. Dundee. Le label écossais, qui ne cesse de se développer, nous a présenté une collection Automne – Hiver 2012 comportant toujours plus de belles pièces à manches en tweed ou en toile cirée. Cela bouge aussi au niveau de leurs points de vente. La marque est récemment apparue au sein de l’offre du légendaire fournisseur preppy américain J.Press. Les étudiants de Yale ou de Harvard (si ceux-ci portent autre chose que des sweats à capuches) pourront donc s’offrir un complet D.S. Dundee au sein de leur J.press local. En France on pouvait jusqu’ici trouver leur offre très british en exclusivité chez FrenchTrotters et au Bon Marché, mais de nouveaux points de ventes sont prévus pour les prochaines saisons (Le Rayon Frais à Bordeaux par exemple). Pas vraiment étonnant quand on voit la qualité de leur offre et leur positionnement en terme de prix. Voici un petit avant-goût de ce qui nous attendra en boutique l’hiver prochain.

 


D.S. Dundee – Automne/Hiver 2011


Vous trouvez pas qu’il y a un petit air d’Alain Delon? Pull Aran disponible ici

Nous suivons la marque D.S.Dundee depuis plus d’un an, et c’est toujours avec très grand plaisir que nous découvrons leurs nouvelles collections. Cela a encore été le cas pour la collection automne/hiver où on retrouve du tweed à foison et des costumes très biens taillés, entre autres.

La collection s’articule toujours autour de l’identité écossaise de la marque et des régions avoisinantes telles que l’Irlande et l’Angleterre : on trouve donc des pulls à col roulé Aran, des vestes en tweed et des brogues, sans oublié le tartan black watch, propre aux Royal Highlanders, le régiment de combat écossais qui existe depuis 1739.

La veste en laine Black Watch est disponible ici

Les magasins qui ont choisi de proposer la collection en disent long sur la marque : J.Press et Opening Ceremony à New York ou encore FrenchTrotters et le Bon Marché à Paris. La marque est est disponible en ligne sur leur site ou dans leur boutique londonienne située sur Lamb Street, près de Brick Lane et Spitalfields.

Comme il se doit, le pull Aran est tricoté en Irlande, le tweed vient d’Écosse et les souliers sont faits dans la capitale de la chaussure anglaise : Northampton. On en attendait pas moins.

Corbett Contrast Leather Boot, disponible ici


Voici quelques autres photos de la collection automne / hiver 2011 :



Goodwood Revival



Le Royaume-Uni a un don pour vivre dans le passé et ce n’est pas pour nous déplaire. Que ce soit avec le Tweed Run pour le vélo, The Chap Olympiads pour les bonnes manières et costumes coloniaux, au tour de Goodwood Revival qui lui s’attaque aux belles cylindrées les 16, 17 et 18 Septembre. Dans chacun de ces évènements, l’habit n’est jamais oublié et fait même partie du spectacle en grande partie.



Nous n’aurons malheureusement pas l’occasion de nous déplacer pour cet évènement, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Donc si certains d’entre vous ont l’occasion d’y aller, n’hésitez pas à nous envoyer vos photos, il risque d’y avoir du beau spectacle à l’ancienne.

Aux programme courses de voitures, concours de la personne la mieux habillée dans les catégories 40s, 50s et 60s arbitré par le très respectable magazine Men’s File. Comme d’habitude le sérieux n’est pas au rendez-vous de ce côté-ci de la Manche. Où d’autres trouveriez-vous un concours du nombre de filles dans une Mini? Ou encore une course avec des répliques du dessin animé « Les Fous du Volant » ?. La reproduction d’un Tesco (supermarché anglais) des années 60, produits comprit semble aussi valoir le détour.



Le nombre de courses, spectacles, stands, concours y est impressionnant. Je vous conseil donc d’aller jeter un coup d’oeil sur site du festival pour en connaitre les détails, ou tout simplement de regarder cette vidéo qui résume bien. Qui sait, peut-être qu’on y sera l’année prochaine. On espère du moins.

Goodwood Revival


Hentsch Man – Interview

Alexia Hentsch – Co-fondatrice de la marque Hentsch Man

La semaine dernière, nous vous avions parlé de la boutique Hentsch Man à Soho. Etant intéressés par ce projet, nous avons eu envie d’en savoir un peu plus au sujet de l’expérience d’Alexia. On espère que ça inspirera certains jeunes entrepreneurs à passer le pas et prendre quelques risques. Plus on est de fous plus on rit comme on dit. Merci beaucoup à Alexia d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et bonne chance pour l’ouverture de la prochaine boutique!

Toutes les photos de cet article, sauf celle d’Alexia que nous avons photographié, viennent du site de Hentsch Man, ici pour être précis. Ce sont des photos des amis d’Alexia et de Max, portant les vêtements de la marque dans leurs vie et travail de tous les jours. Une manière originale et amusante de présenter des produits dans un contexte différent.


Redingote: Qu’est-ce qui a été le plus difficile lors de la création de votre marque?

Alexia Hentsch: La partie la plus difficile lors d’une création de marque est que vous vous retrouvez à faire plein de métiers différents en même temps. J’ai commencé comme styliste, puis rapidement, je me suis retrouvée à faire de la comptabilité, écrire des business plan, faire du Branding, du stylisme, etc. C’est dur de suivre!

R: Est-ce plus dur de travailler avec un ami proche, ou est-ce que ça rend les choses plus faciles?

AH: Partager les tâches rend les choses beaucoup plus faciles. Je pense que Max et moi sommes très doués pour réussir à différencier le travail de notre amitié… Cela dit, quand nous travaillons, il nous arrive d’avoir de bons désaccords!

R: Avez-vous eu du mal à trouver la main-d’œuvre nécessaire en Europe pour votre marque?

AH: Pas du tout – Il y a de très bons talents ici. L’Europe a une très belle et ancienne tradition en ce qui concerne la production locale. Cela peut être plus cher qu’ailleurs, mais le savoir-faire et la qualité sont bien présents.


Jose Guera


R: Pensez-vous que si toutes les marques européennes commencent à produire une petite partie de leurs créations en Europe nous pourrions sauver l’héritage que nous avons concernant l’artisanat et le savoir-faire de production?

AH: Chaque petit effort est utile! Même si je pense qu’il faudrait que certaines des plus grosses marques ramènent leurs productions en Europe pour faire du vrai volume.

R: Comment votre expérience chez Wallpaper et Winkreative a-t-elle influencé vos créations pour Henstch Man?

AH: Travailler chez  Wallpaper et Winkreative était impératif avant de pouvoir lancer Hentsch Man. Cela a été la meilleur école de Branding. J’y ai appris à combiner photographie, images et écriture afin de vraiment réussir à faire passer un message. Je pense que c’est vraiment le meilleur endroit où j’aurais pu apprendre tout ça.
J’y ai aussi rencontré des personnes très talentueuses, ce qui était crucial pour pouvoir lancer la marque et cela m’aide encore aujourd’hui.



Rudi Weissenberg


R: Vous venez de Sao Paolo, vous avez grandi à Genève, fait vos études à New York et êtes venue travailler à Londres. Cela fait pas mal de voyages. Est-ce que tous ces endroits vous ont inspiré à créer Hentsch Man?

AH: Oui, je pense. Comme tout le monde, ce que nous faisons et qui nous sommes est toujours un produit d’où l’on vient et de ce que l’on a vu. J’imagine donc qu’il y a un peu de chacun de mes voyages dans Hentsch Man.

R: Quelle est la prochaine étape pour la marque?

AH: Nous travaillons sur un gamme d’accessoires pour la marque, des chaussures en particulier. Nous allons aussi ouvrir notre première boutique permanente à Londres cet Automne, ce qui est aussi très excitant.

R: Avez-vous des conseils à donner aux jeunes entrepreneurs qui souhaiteraient également monter leur propre marque?

AH: Trouvez un bon partenaire qui a des compétences complémentaires aux vôtres. C’est important de pouvoir partager le travail!



Tristan Hoare

Saadi Soudavar

JD Brett

Jamie Allsoop

Hugo Tillman

Lorcan O’Toole

Alban de Pury

Rodolph von Hofmannsthal

Rodman Primack

Nikolai Hentsch

Fahad Farmaian


Brian Robinson

Ouverture du Premier Magasin Drakes

Le mois dernier le fabriquant culte d’accessoires Drakes a ouvert sa première boutique à Londres. C’est tout un évènement en soi car il s’est tout de même écoulé 34 ans avant que cette marque ait un lieu dédié. C’est en effet en 1977 que Michael Drake et ses associés fondent Drakes. Ils fournissent depuis les plus grandes marques de luxe en accessoires colorés. Drakes peut aussi se targuer de proposer ses produits dans certains des meilleurs magasins au monde, « des plus conservateurs aux plus innovants ». En effet on peut citer parmi ceux-ci le magasin du fameux blog A Suitable Wardrobe (pour l’exemple conservateur), ou bien le Dover Street Market, en passant aussi par JCrew, qui sont décidément partout.

Et c’est ce subtil mélange entre tradition bien anglaise et modernité qui me plaît beaucoup. On est loin de certaines désuétudes imprimées que l’on peut trouver sur quelques cravates d’enseignes traditionnelles. On est aussi assez éloigné des expérimentations tâtonnantes qui sont l’apanage des marques plus créatives. Bien que beaucoup de motifs sortent des archives du fabriquant, leur sélection tombe toujours très juste, un véritable bol d’air frais dans le monde de la cravate.

Détail intéressant : Drakes fabrique une grande partie de son offre au coeur de Londres, à Clerkenwell. Les cravates de la marque y sont d’ailleurs toutes réalisées à la main. Non seulement la production n’a pas été délocalisée, mais elle est en plus restée dans le centre d’une des capitales où les loyers sont les plus chers au monde.

L’ouverture d’un premier magasin est toujours une étape cruciale dans l’évolution d’une marque : c’est l’occasion d’associer les produits à tout un univers, visuel, sonore, olfactif, qui se doit d’être cohérent et de renforcer l’image de marque. C’est un pari réussi pour Drakes, leur boutique à la modestie toute calculée est, si on veut, une fidèle traduction de l’understatement revendiqué par le fabriquant. Mention spéciale pour l’utilisation de carrelage à l’extérieur, chose que l’on voit souvent (mais en vert) sur les vieux pubs londoniens et que l’on a très peu l’occasion de croiser en neuf.

Sont mis en avant les cravates et accessoires, véritable coeur de l’offre de Drakes, qui se voient ici accompagnés de chemises, vestes et autres pulls en cashmere, toujours à la construction soignée et aux matières impeccables. Le magasin propose aussi un service de cravate bespoke, où tout est fait à la mesure et à l’envie du client. A l’instar des chemisiers installés quelques rues plus loin sur Jermyn Street, la commande minimum est de trois cravates, ce qui fait donc un budget d’entrée assez conséquent.

Je vous laisse avec quelques photos que j’ai pu prendre dans cette boutique, située au 3 Clifford Street, pile entre la boutique Hermès de Bond Street et Savile Row :

Evolution du polo de rugby



La prochaine coupe du monde du rugby n’est plus qu’à quelques mois et les plus gros équipementiers ont mis en avant toutes leurs innovations pour faire des polos des joueurs de vrais atouts pour gagner: aide au mouvement, tissus techniques pour rester frais en toutes circonstances, tenues ultra-moulantes pour que les filles s’intéressent au rugby et poussent leurs copains à s’ en acheter un… bref, c’est bien beau tout ça mais le polo de rugby n’a pas toujours ressemblé à un sous vêtement. Il fut une époque où il se portait un peu large (pour le confort), rentré dans le short (en début de match), où il avait un col, et où nous n’avions pas besoin d’acheter une version « de ville » pour porter fièrement les couleurs de notre équipe préférée sans avoir l’air de sortir d’une salle de sport.


La Soule serait un des ancêtre du rugby. À ses débuts, il n’y avait pas vraiment de règles claires

Aux origines du sport, au milieu 19ème siècle, autant dire qu’il n’y avait pas d’uniforme dédié. Les gens jouaient entre eux dans la rue après le travail, dans leurs habits de travail et les chaussures qui vont avec. Les équipes allaient parfois jusqu’à plusieurs centaines de chaque côté, le tout se rentrant gaiement dedans et se savatait à coup de chaussures coquées et crantées pour récupérer la balle. Le « hacking » était la règle authorisant les joueurs à se donner des coup des pieds. Elle fut par la suite limité au haut du corp, puis, heureusement, interdite. Nous étions bien loin des règles actuelles. Le début de l’uniforme vient des joueurs de l’école de Rugby, qui en 1871, pour jouer, portaient leurs uniformes classique: casquette en velour, chemise boutonnée, noeud papillon, vestes légères, culottes courtes et chaussettes rayés avec des chaussures renforcées aux pieds. Il est fait mention de joueurs qui métaient des bandes de cuirs sous leurs chaussures en diagonale pour avoir plus d’appui. Un exemple pour le moins étonnant est celui du capitaine de l’équipe d’Irlande en 1891 qui lors d’un march contre l’Écosse, portait son monocle et l’enlevait seulement avant de faire un plaquage. J’ai du mal à imaginer Chabal avec un monocle…

Les nouveaux polos de rugby ont rendu cette action plutôt difficile

Après avoir évolué vers le jersey en coton puis vers le polo fait de matière technique bien moulante, le polo est passé par de biens différents aspects. Si vous êtes nostalgiques ou fan de polos de rugby bien retro, Sports d’Époque s’est attaché à reproduire au plus prêt les polos portés par les équipes au fil du temps. Fait en France et en partenariat avec le Musée Nationale du Sport, ces maillots montrent bien l’évolution du maillot de rugby.



un exemple comtemporain

Si vous voulez en savoir plus, trouver plus de photos, vidéos et vieilles publicités en rapport avec le rugby pourra vous aider, voici de quoi commencer: Rugby Pioneers, Rugby Relics et Rugby Football history

On vous laisse avec quelques photos pour une approche plus visuelle du sujet.


Albam – Athletic Crew Sweatshirt


 

Le sweatshirt en jersey est une pièce classique qui, à l’instar du jean, peut rapidement se révéler technique. Inventé au début du siècle aux Etats-Unis, il permit de remplacer les inconfortables tricots sur les terrains de sport. A l’époque, la partie centrale des sweats était composée d’une seule pièce de jersey, qui était donc tissé en tubes de plusieurs tailles. Ainsi, chaque machine à tisser permettait de créer une unique taille de tube résultant donc en une taille de pull. Pas étonnant que maintenant les sweats soient composés de plusieurs pièces de tissu. Encore une fois, c’est vers le Japon qu’il faut se tourner pour trouver de parfaites reproductions ou des fabricants travaillant avec des machines américaines d’une époque révolue, chez Real McCoy’s ou Loopwheeler notamment.

L’équipe d’Albam a toujours su créer des pièces simples et fonctionnelles, et bien qu’ils n’aient pas la démarche rigoureusement historique des fabricants japonnais cités ci-dessus, on apprécie la manière dont ils améliorent continuellement leurs produits classiques, détail par détail. En effet, voici la nouvelle version de leur sweatshirt en jersey qui a subi quelques modifications bienvenues : Le sweat possède maintenant des côtes aux extrémités, des renforts aux coudes, deux pièces de tissu sur les côtés, des coutures plates et une petite poche cousue à l’intérieur. Le tissu est Anglais tandis que la confection a été effectuée au Portugal.

Disponible sur le nouveau site d’Albam et en plusieurs couleurs.

 


Barbour Berwick Tweed Jacket

La chasse a toujours été une pratique très ancrée dans la tradition, et malgré toutes les innovations techniques ayant eut lieu ces dernières décennies, la tenue et l’équipement du chasseur n’ont que peu évolués.

A l’origine, celle-ci était composée d’une veste en tweed bien chaude avec des soufflets et autres plis d’aisances dans le dos permettant la manipulation du fusil, pensez à la Norfolk jacket par exemple. Une petite révolution eut lieu lorsque la veste cirée, notamment poussée par Barbour, bouleversa les codes bien précis des tenues de chasse pour ensuite incarner à son tour une certaine tradition. Cependant l’esthétique du chasseur reste très attachée au tweed. Il est donc intéressant de noter l’existence, et le succès, de vestes mixant la forme d’une Barbour Bedale et la texture d’une veste en tweed. Les matières utilisées font de cette veste un produit résolument moderne et qui se veut avant tout pratique. Contrairement au tweed bien épais des anciennes vestes de chasseur, celui-ci est lavable en machine, ce qui n’exclut pas qu’il offre une bonne protection face aux intempéries.

Ces vestes en tweed sont à leur tour devenues des modèles classiques et existent chez de nombreux fabricants de vêtements de loisirs, notamment chez Barbour, Musto ou Le Chameau.

Disponible ici.


Mr Natty – Barbier officiant dans « un lieu secret de l’est londonien »

Private White V.C. – Britain's Bravest Manufacturer


 

Private White V.C. fait partie de ces marques qui vont à contre courant des tendances de production dont nous avions l’habitude. Tout comme Albam, S.E.H Kelly ou D.S Dundee, Private White fait partie de ce groupe qui a décidé de dire non au « made in China » et de se concentrer sur ce que leur pays avait à offrir.

L’histoire de la marque est basée sur celle de Jack White. Modéliste de formation,  il a travaillé dans l’usine où est aujourd’hui fabriqué Private White V.C., dans le centre de Manchester en Angleterre où il s’est employé pendant les dernières années de sa vie à promouvoir la réputation de sa fabrique comme une des meilleures du Royaume-Uni. C’est pendant la première guerre mondiale que Private White s’est distingué en résistant au feu ennemi lors d’une mission en Mésopotamie le 8 mars 1917 sur la rivière Dialah. Cette action héroïque accomplie à seulement 20 ans, lui a valu de recevoir la Victoria Cross (V.C.)  des mains du Roi George V, d’où le nom de la marque: Private White V.C.


 

Plus de 60 ans après, son petit fils, James Eden, a décidé de quitter son travail de la City pour reprendre l’usine où travaillait son grand-père. De là est née la marque avec la volonté de produire des vêtements faits en Angleterre, avec des matières anglaises et finies à la main. Les vêtements sont inspirés de ce que portait Jack White lui-même: classiques, intemporels et empreints de tradition anglaise qui peuvent être portés en toutes occasions.


 

L’usine est l’une des dernières à pouvoir fabriquer des vêtements de A à Z en Angleterre à ce niveau de qualité. Channel 4 a récemment réalisé un documentaire intitulé « Made in England », qui fait fortement pensé à ceux de Loïc Prigent dans le ton et la réalisation. Le documentaire nous plonge dans la vie quotidienne de ces hommes et femmes qui travaillent dans l’usine depuis des décennies et perpétuent un savoir-faire qui ne s’apprend pas à l’école. La vidéo vaut le détour malgré quelques passages publicitaires obligatoires et un manque de sous-titre pour comprendre l’accent très prononcé des habitants de Manchester.


James Eden

Jean Seddon, 74 ans, travaille à l’usine depuis 55 ans


La marque se distingue par son soucis du détail tel que l’utilisation de cuir pour couvrir les passants des boutons sur le caban ou le « great coat », ainsi que par des collaborations avec des grands noms du vêtement anglais comme ça a été le cas pour sa A-1 en collaboration avec Eastman Leathers.



Les initiatives comme celle-ci fleurissent en Angleterre avec de plus en plus de marques et grands magasins voulant revenir à une production Anglaise. La France est en retard par rapport à son voisin d’outre manche et on aimerai voir le label « Made in France » un peu plus présent sur les étiquettes de nos marques chéries. Après tout, nous aussi nous avons un patrimoine à mettre en avant.


www.privatewhitevc.com

Portobello Market – True Vintage

 

Je ne sais pas vous, mais on a un petit penchant pour les vieux trucs sur Redingote. Je parle de vêtement bien sur. Toujours est-il qu’il nous est parfois arrivé de chercher une veste d’une époque passée et de se retrouver face à des prix prohibitifs, et/ou pas des masses de produits de qualité.

La moitié de l’équipe vivant à Londres, nous avons fait pas mal de marchés, magasins spécialisés plus ou moins bien et un des meilleurs endroits est sans hésiter Portobello market. Certains de ces vendeurs sont de véritables puits d’informations, connaissent ce qu’ils vendent et peuvent même vous dégotter une perle rare du fond de leurs réserves à condition que vous sachiez ce que vous voulez.

Si le vêtement est ce que vous cherchez et que vous arrivez à ne pas succomber à l’odeur des gauffres, crèpes et autres cupcakes, filez directement tout au fond du marché sous le chapiteau blanc. Le vêtement d’occasion n’étant pas une science exacte, la marchandise disponible dépend des trouvailles de la semaine, donc hésitez pas à passer régulièrement pour ne pas rater les bonnes affaires.

Paul


Le stand de Paul


Les noms à retenir sont Paul, Chris et Doug. Ce sont nos 3 vendeurs préférés qui ont souvent les plus belles pièces. Doug a aussi une boutique sur Covent Garden qui s’appelle the vintage showroom où une propose une incroyable collection de raretés vintage si vous êtes prêts à mettre un peu plus au bout. Vous pourrez trouver chez ces vendeurs de l’équipement militaire américain et parfois français mais aussi des vêtements de travail et des pièces typiquement anglaises comme des Barbours ou des pulls de Guernesey.


Le stand de Doug


Après votre petit tour sur le marché, d’autres endroits valent le coup d’oeil. Un peu plus loin en vous éloignant du marché se trouve un marchand de tissu vintage où les couturiers/couturières pourront trouver leur bonheur en vue de dénicher de quoi faire une cravate par exemple. Le « King Falafel » est aussi un de nos arrêts préféré lors d’une visite au marché. Juste à côté du chapiteau, pour 5£ vous obtiendrez de quoi vous remettre d’aplomb et vous consoler de l’argent que vous venez de dépenser.

Le marché est ouvert du vendredi au dimanche. Le vendredi est le meilleur jour pour s’y rendre: peu de monde et les vendeurs viennent de déballer leurs marchandises. Vous pourrez ainsi parler plus librement avec eux et négocier en toute tranquillité.


Chris


Si vous ne trouvez pas votre bonheur, ça arrive, vous pouvez toujours vous rabattre sur le très bon Garbstore à quelques pas de là, et si le tourisme vous intéresse, il y a aussi le Travel Book Store qui a été immortalisé par « Coup de foudre à Notting Hill ». Bonne chasse! 

On vous laisse avec quelques autres images des vendeurs:


Doug, photo provenant du blog Mister Mort, jettez un oeil à ses photos de Portobello market ici