Marlow & Sons – New York

Si vous avez la chance de passer un peu de temps à New York, arrêtez vous chez Marlow & Sons. Non content de compter parmi les bonnes adresses de Brooklyn, le restaurant a également mis sur pied une démarche assez intéressante: créatrice d’accessoires, Kate Huling, la femme du co-fondateur, dessine une ligne de sac et de petite maroquinerie qui est réalisée à partir du cuir des animaux qu’ils cuisinent. Selon Kate, il s’agit pour le client satisfait de son repas de pouvoir repartir avec un morceau de l’animal qu’il a consommé et de s’en souvenir plus longtemps, voir même de rendre hommage à la bête. Bien sûr, le tannage du cuir et la confection de la pièce prennent plus de temps qu’il n’en faut à la viande pour arriver dans votre assiette, il ne s’agira pas du même animal. Quoi qu’il en soit l’idée est bonne et ça doit pas mal fonctionner au niveau de l’image de marque, tant pour le restaurant que pour les accessoires.

Après un bref échange de mail avec Kate Huling, je n’ai pas pu avoir accès à de belles images de la ligne homme, je vous laisse donc avec les rares clichés que l’on trouve sur le net. Si vous prévoyiez d’aller y manger et que vous savez faire de jolies photos n’hésitez pas à nous envoyer un mail, nous serions contents de les diffuser. Je vous laisse également l’adresse: 81 Broadway Williamsburg Brooklyn, NY 11211




L'Outil de Production


Parmi les jeunes marques françaises de maroquinerie haut de gamme dont on entend un peu parler en ce moment (Emissar, Trémoulière ou Bleu de Chauffe par exemple), nous avons la chance de pouvoir en ajouter une à ce beau tableau. L’Outil de Production fait pourtant un peu bande à part: la marque existe depuis les années 60 même s’il aura fallu attendre 2011 pour la voir réactualisée. Il s’agit au début de la marque d’un atelier de confection de Touraine qui réalisait des pièces de cuir pour montrer son savoir faire à ses clients. Apparemment la démarche a fait ses preuves, l’atelier travaille aujourd’hui pour Louis Vuitton, Hermès ou Goyard et d’autres grands noms du marché du luxe.

Après avoir retrouvé en 2009 quelques dessins et prototypes ou même des matières premières des collections d’origine, L’Outil de Production se relance et développe aujourd’hui une collection a destination des particuliers, non plus seulement destinée à faire l’inventaire des compétences de l’atelier. En plein regain d’intérêt pour les pièces durables que l’on connaît depuis quelques mois maintenant, la marque travaille de beaux cuirs et une toile de haute qualité en profitant de mains d’orfèvres, qui s’attachent à réaliser des finitions minutieuses (tranches peintes à la main, zip RiRi, numérotation des pièces…)

Voici quelques premières images de la première collection du nouveau visage de la marque, nous reviendrons vers vous pour vous en dire plus sur la distribution quand nous aurons plus d’information.

"Pluie norvégienne"

Malgré les éclaircies dont nous avons eu la chance de profiter ces derniers jours, il semble que la météo française ait décidé de revenir un peu sur ses humeurs ensoleillées pour les jours à venir. Qu’à cela ne tienne, trouver une veste ou un manteau dans laquelle on trouvera plaisir à s’abriter est au moins une raison de se réjouir de la pluie.

Norwegian Rain se spécialise dans le créneau de la protection contre les précipitations et semble être une des marques qui pousse la démarche le plus loin (ormis ArcTeryx et autres habitués du vêtements technique). Élaborée en première ligne à Bergen, « la ville la plus pluvieuse de toute l’Europe », Norwegian Rain sait y faire en matière de vêtement de pluie: la marque allie recherche esthétique, matériaux techniques et tailoring norvégien.

Suivant la direction artistique de Alexander Helle et du designer/tailleur T-Michael, les collections se composent de pièces simples (ok, certaines sont un peu compliquées, mais restent « légères » à l’oeil), techniquement recherchées. Les vêtements traditionnels japonais sont utilisés comme inspiration mais les coupes imaginées par les deux designers savent s’en affranchir. Le côté utile des pièces n’est en tout cas jamais perdu de vue et le but principal est bien de pouvoir rester au sec avec élégance.

Comme ArcTeryx Veillance, Norwegian Rain applique des matières de haute technologie à des pièces ayant un but esthétique, peut être pour s’affranchir du look randonneur qui a eu beaucoup de succès ces derniers temps tout en respectant certaines exigences de technicité. Chaque matière utilisée pour réaliser les pièces de Norwegian Rain on été traitées en utilisant la « Technologie des 3 couches » : la première couche extérieure est hydrofugée, la seconde est une membrane imperméable et respirante (qui laisse passer l’air) et la troisième est une doublure en satin, très agréable au toucher. Chaque couture se voit appliqué un film thermo-collé qui vient assurer que l’eau ne puisse pas y rentrer. Pour couronner le tout, les matières japonaises sont faites de matériaux recyclés.

Assez confidentielle la marque a néanmoins sa boutique en ligne ou vous pourrez jeter un oeil aux pièces de ses deux premières collections. Je vous avoue que le Raincho qui s’ouvre par devant m’a l’air d’une pièce particulièrement intéressante et j’aimerais bien savoir ce que ça donne une fois porté…


 

La Belle Échoppe !

Nos lecteurs les plus assidus auront peut être remarqué nos allusions discrètes (très discrètes) à un nouveau projet sur lequel nous travaillons depuis quelques mois maintenant. On peut enfin mettre un nom dessus et vous en parler un peu plus !

Ça fait environ un an et demi que FrenchTrotters nous accompagne, et on a eu envie de pousser notre collaboration un peu plus loin en décidant de travailler ensemble sur un projet de boutique en ligne entièrement consacré à la création française.

Après quelques mois d’exploration, de rencontres et trouvailles formidables, La Belle Échoppe ouvrira bientôt ses portes aux alentours de la mi-avril.

La boutique proposera une sélection de belles choses exclusivement fabriquées en France: des vêtements mais également toutes sortes de beaux objets. Vous pourrez notamment y trouver les eaux de Cologne Institut Très Bien, les sacs Bleu de Chauffe, les marinières Le Minor, mais aussi des chausses pieds, des peignes, du savon de Marseille et autres accessoires issues du savoir faire formidable que l’on trouve encore en France, que ce soit auprès de fabricants « historiques » que de jeunes créateurs misant sur une production locale.

On ne se refait pas: le site sera également accompagné d’un blog relatant l’histoire de ces produits et mettant en lumière leurs techniques de fabrication.

Nous vous invitons à vous inscrire à la newsletter (ici) qui vous tiendra informé une fois le moment venu, à suivre la page Facebook de ce nouveau site ou même à nous rejoindre sur le compte Twitter, pour commencer à planter le décor et à en discuter si vous le souhaitez. À bientôt !

March L.A.B


Les bonnes marques d’entrée de gamme en matière de montre, ça ne courre pas les rues: dès que l’on veut sortir de la reproduction de modèles militaire (toujours très efficaces) ou de designs très classiques sans mettre de côté la qualité du mouvement, il semble que ça soit un peu compliqué. March L.A.B semble plutôt bien allier des éléments que j’ai évoqué juste avant: certains de leurs modèles sont assez recherchés, d’autres plus simples font l’effort de se démarquer et leurs mouvements sont fabriqués en Suisse.

Fondée par deux français, l’un vivant à Los Angeles et un l’autre à Biarritz (voilà pour le L.A.B), la marque était déjà présente dans des boutiques comme colette ou Le Bon Marché. La démarche est en tout cas clairement enoncée et reste modeste ce qui est fort appréciable: « De fabrication Suisse, (les montres) répondent aux critères de qualité attendus, mais March L.A.B ne veut pas usurper pour autant le titre d’horloger, ce collaborateur si précieux, seul à même d’installer dans ses créations les mouvements parfaits ». Ils remettent les choses à leurs places, sans oublier de préciser que ne fait pas de l’horlogerie qui veut.

Sans abandonner son identité, elle sort ce modèle qui garde les codes de la marque en les mélangeant avec ceux que l’on peut retrouver sur des montres de plongée militaires (dont le fameux bracelet NATO). Je suis loin d’être spécialiste en matière de montre mais le modèle qui est disponible chez Union LA et Antic Boutik en France me semble plutôt réussi.

Je n’ai d’ailleurs rien trouvé sur le site de Nixon (que je trouve assez proche finalement) qui précise que ses modèles ou ses mouvements sont fabriqués en Suisse, ce qui me paraît être un gage d’une certaine qualité et qui est le cas pour March L.A.B . Si vous pouviez donc m’en dire un peu plus sur ce point et me donner une petite leçon d’horlogerie d’entrée de gamme, vos éclaircissements seraient les bienvenus !

Emissar

Un peu à la manière de Steve Opperman, le créateur de Temple Bags, Emissar se sert de toile militaire pour réaliser ses modèles. Si le premier était un passionné qui partageait ses restaurations de sacs sur son blog au début et à ouvert sa boutique ensuite, Emissar est une marque française qui utilise le matériau pour développer et fabriquer à Paris sa collection.

Le résultat du travail d’Emissar est beaucoup plus fin: la toile militaire américaine de récupération conserve ses inscriptions d’origine, du cuir de veau et du lin font le reste pour les sangles et les doublures.

La marque, qui se positionne tout de suite à un niveau assez haut de gamme, n’est distribuée qu’en exclusivité chez colette pour le moment. Je vous laisse avec quelques images du Négociateur, de l’Aviateur et du Navigateur ainsi qu’avec quelques clichés de l’atelier de confection parisien.

Négociateur: un attaché case avec une poche rembourrée pour les ordinateurs portables.

Navigateur: un sac 48h inspiré des kits de vol des pilotes.

Aviateur: un fourre tout inspiré par le sac du casque des pilotes de l’US Air Force.

 

 

 

 

Observations par Our Legacy

Avant que la pluie ne revienne en France et perpétue la tradition du mois de mars, on va s’intéresser à ce que nous propose Our Legacy pour la saison qui arrive. On peut commencer par remarquer que la diversité des silhouettes utilisées dans les photos du lookbook pour mettre en scène les pièces de la collection témoigne de l’ecléctisme du public Our Legacy. Effectivement, lorsque l’on travaille sur des classiques du vêtement, le public est large.

La marque ne l’a d’ailleurs pas fait au hasard: la présentation de la collection nous apprend que si elle s’intitule « Observations » c’est pour souligner que l’on peut deviner la profession des personnages en observant la manière dont ils sont habillés. J’avoue ne pas avoir réussi l’exercice mais il est clair que leurs personnalités sont fortement exprimées à travers leurs tenues. Quelques clin d’oeil sont également sympathiques, comme la Air Max 95 Parra à la main d’un des modèles qui rappelle la tendance sneakers très forte il y a quelques saisons déjà, ou le joggeur qui contraste avec l’ambiance d’assoupissement qui se dessine au fil des photos. L’attitude du chien est d’ailleurs révélatrice: on est en été, il fait chaud, ça sent les vacances, les barbes et cheveux poussent.

Côté vêtements, je l’ai déjà évoqué plus haut, Our Legacy joue sur le créneau des classiques et des pièces simples: une bonne occasion de fournir sa garde robe avec les essentiels qui lui manquaient, ici réalisés dans de jolies matières. Vous avez quelques clichés de la collection ci dessous, le reste des images est visible sur le site d’Our Legacy

Le printemps du bon pied

Jake Davis et ses Birkenstock, hobo sans les mites.

Ça y est !  les premières éclaircies sont arrivées, le printemps se prépare, il va falloir mettre le nez dehors et LA grande question se pose, celle qui tient éveillé tout le monde: qu’est ce que je vais  bien pouvoir chausser une fois l’hiver passé ?

Je vous vois d’ici et anticipe: non, nous ne sommes pas un blog de fille qui pointe la IT shoe du moment, il s’agit juste de quelques pistes, peut être qu’elles vous faciliteront la tâche.

Premièrement attention, tout de suite on est tenté de verser dans le daim (qui ne l’est pas?) mais la pluie n’est jamais très loin et le cuir sera beaucoup moins fragile. Une fois la remarque effectuée, on peut avancer.

Quoddy via Mister Crew

Si on veut rester dans l’americana Made in USA, il faudra se tourner vers Quoddy pour les classiques et dans la direction de Yuketen si vous recherchez un peu d’originalité, tant dans les formes que dans les coloris et les matières.

Les coloris New Amsterdam de Mark Mc Nairy se sont diversifiés depuis la première collection: restez tout de même sur les plus sobres… celles de la photos sont chez FrenchTrotters.

La sphère internet de la sappe est d’accord depuis environ une année, Mark Mc Nairy est une bonne option. Fabriquée en Angleterre, sa ligne de chaussure offre un bon rapport qualité prix et est disponible assez largement sur internet.

La Converse Jack Purcell n’a pas encore trop envahi les trottoirs et se présente comme un bon choix de basket simple pour les mois qui arrivent (sans jamais détrôner une bonne paire de Vans évidement). Le fait qu’on la retrouve dans les romans noirs de James Ellroy sous le nom de chaussure « beau sourire » n’y est sûrement pas pour rien.

Les États Unis c’est super, mais penchons nous maintenant sur la question européenne. Notre ami Laurent Laporte avait commencé avec la France en s’intéressant à Paraboot il y a quelques mois déjà, nous allons donc nous contenter de continuer le tour du domaine.

Les Clarks et le Wu-Tang, une vraie histoire d’amour.

Les Clarks sont évidement de la partie bien que les très bons modèles wallabee et weaver ne soient malheureusement pas assez distribués en France. Si vous avez peur de ressembler à Ghostface Killah, pensez plutôt à Wes Anderson qui les marie parfaitement avec ses velours côtelés. Bon, si je classe la marque parmi les européennes, c’est que je me base sur l’origine culturelle anglaise de Clarks, parce qu’au niveau de la fabrication cela les situerait plutôt en Asie si je ne m’abuse.

Wes Anderson avec sa paire attitrée.

Restent tout de même en Angleterre des marques très intéressantes qui fabriquent sur place: Tricker’s nous a prouvé tout au long de l’année passée sa capacité d’adaptation en multipliant les collaborations avec des entités plus tendance respectées comme 14oz ou Junya Watanabe. Déniché il n’y a pas si longtemps que ça, Sanders est également un fabricant qu’il faut retenir, tant les prix pratiqués semblent raisonnables (cela dépendra bien sûr de la qualité des produits, mais je n’en ai malheureusement pas encore eu entre les mains).

Moins médiatisée, Sanders semble pourtant capable de développer des modèles intéressants

Le plus étonnant dans tout ça est sûrement  le prix de la Desert Boot A.P.C. qui dépasse celui d’une paire de Church’s sur Très Bien Shop, alors qu’il n’y a pas de doute sur la renommée et la qualité des produits de cette dernière. A.P.C. de son côté souffre de plus en plus de mauvais retours sur les forums qui traitent de vêtements. Si quelqu’un est enclin à m’expliquer, je suis preneur.

Une Birkenstock Boston

Trêve de bavardage, en route pour l’Allemagne: souvent perçue comme une chaussure de touriste, la Birkenstock est pourtant une paire de très bonne qualité et d’un confort tout à fait respectable, dotée selon les modèles d’une esthétique très réussie. Ce n’est biensûr  pas Jake Davis qui dira le contraire, Birkenstock étant donc une alternative à ne pas sous-estimer.

Mocassins de haut vol.

Enfin, on peut passer par le Japon si vraiment vous voulez ajouter un élément très fort à votre garde robe (et mettre la main au portefeuille). Il suffira pour ceci que vous vous arrêtiez sur The Glade (le site de Firmament Berlin) et que vous vous procuriez cette paire de mocassins Visvim, à la fois technique, classique et fabriquée dans des matériaux nobles: le challenge est dur à relever, je suis sûr que même si vous n’êtes pas clients, vous apprécierez la performance. L’inspiration « american native » assez présente chez Visvim de manière générale est d’ailleurs très intéressante.


L'imparfaite – revue érotique


L’imparfaite, on l’aborde forcément avec un sourire goguenard: il y a des filles nues sur les couvertures des trois numéros parus. Ensuite vient le second contact, plus approfondi: le papier de la couverture est très agréable au toucher, le poids du magazine est idéal, la pub en est absente. On y pense peut être pas s’agissant d’une revue, mais le format est tout de même très important dans son appréhension, L’imparfaite passe donc le test avec brio: il s’agit d’un bel assemblage de papier, agréable au toucher ainsi qu’à l’oeil.

Pour ce qui est du contenu au début, en sachant que les fondateurs, les contributeurs et les modèles sont des étudiants de Science-Po on a l’impression que ça ne va qu’intellectualiser quelque chose de très primaire: le sexe. Pourtant, sans oublier de diffuser des images de jolies filles ou de véhiculer une esthétique tournée autour de l’érotisme, L’imparfaite s’intéresse aux pratiques sexuelles de ses contemporains.

Entre deux belles photos de nus (aussi bien féminins que masculins) on trouve donc abordés des sujets tels que la prostitution du point de vu de jeunes indiens fortunés, le « pedobear » bien connu des (lurkers internet), la défense des droits des transsexuels par Emmanuel Pierrat ou encore le récit d’un week end passé dans une auberge un peu spéciale.

Totalement décomplexée, la revue prend le temps de rapporter des faits, d’exposer des choses parfois mystérieuses sans porter de jugement de valeur: description chirurgicale de facettes insoupçonnées d’un sujet qui reste tout de même assez flou pour beaucoup d’entre nous.

Il y a donc pas mal de nuances lorsqu’on utilise l’expression « revue érotique »: si vous ne cherchez qu’à vous rincer l’oeil, Jacques Magazine devrait amplement vous combler tout en étant à mille lieux des torchons sous plastique proposés par votre bureau de tabac. Tournez vous en revanche vers L’imparfaite si vous souhaitez lire des articles inattendus, rédigés par des curieux pour des curieux dans un magazine qui rassemble travail artistique, sciences humaines et contenu documentaire.

La revue est disponible à Paris et sur la toile, jetez un oeil à la liste des boutiques ici. Vous pourrez également consulter quelques articles sur le blog de la revue avant de vous procurez quelques numéros.

Vente chez French Cancan

Arnaud Bauville, qui tient French Cancan et qui commente de temps en temps par chez nous, vend quelques unes des pièces de sa collection de vêtements vintage à ses lecteurs. Attention, on parle ici de pièces authentiques issues de la quête d’un passionné, pas de simple jolies secondes mains trouvées au hasard d’une friperie, ne vous attendez donc pas forcément à trouver des pièces aux coupes très contemporaines. Si vous avez des questions n’hésitez surtout pas à lui adresser directement un mail, il échange très facilement autour de son hobby.