Atlas Market Été 15

Normalement, à la sortie d’ Atlas Market tu ressembles à ces types là.

Cette année nous aurons la chance d’y avoir un stand avec quelques paires de baskets et deux ou trois chemises et vestes de belle facture aux côtés de nos compères férus de belles pièces. Beaubien, Tack Market, Christophe Lépine, Thomas Giorgetti, Betino’s Record Shop, Victor Sandberg, David Feder, Julien Z, Mohamed Radji, Kevin Duong, Thibaud Drl, serons également de la partie et si vous vous égarez à en googler certains , vous aurez surement une idée de ce que ces messieurs ont en réserve.
Évidement on restera aussi après pour boire un coup et bouger la tête sur de la musique savamment sélectionnée par les non moins incroyables Betino, SpicyRec, Julien Dechery, Chris M. et Dylan J. On se voit donc tous dimanche 7 juin à partir de 11h en face du resto Les Petites Gouttes, Esplanade Nathalie Sarraute dans le 18ème pour parler de sapes une bière à la main. Retrouvez aussi l’ évènement sur facebook.

Septième Largeur – Rive Gauche

Une photographie incroyable, pleine de réverbération artistique.

 

Vous avez été nombreux à me dire avoir été ravis de découvrir Septième Largeur et leur showroom de la rue St Lazare, hé bien ils viennent d’ouvrir un autre point de vente sur la rive gauche. Comme pour leur première adresse l’équipe passionnée de la boutique a été rigoureusement sélectionnée et sait avoir le juste conseil qui sied à un chausseur sûr de son produit. La collection se compose également de grands classiques de la chaussure présentés dans un environnement agréable, sans fioritures et très bien situés en terme de prix. Vous retrouverez donc ce nouvel espace au 5 rue Coëtlogon dans le 6ème arrondissement de Paris. La boutique est ouverte du lundi au samedi, de 10h à 19h sans interruption et vous pouvez la joindre au 09 80 49 27 49. Pour les plus férus d’entre vous qui n’arrivent plus à trouver un coloris de prêt à porter satisfaisant (si si ça existe), Septième Largeur propose également un service de patine à façon. Voyez plutôt.

http://www.septiemelargeur.fr/

Dylan et sa M-51


Dylan et sa veste militaire préférée, merci !

Salut Dylan, qu’est ce que c’est que cette veste ?

C’est une M51 field jacket, celle d’avant la M65. Elle est assez méconnue: la capuche est amovible et elle est dotée d’un col chemise. Le tissu, du satin coton, et le coloris sont incroyables, c’est le fameux OG107. Elle a une belle patine et un lining original.

D’où est ce qu’elle vient ? elle a une histoire particulière ?

Elle vient d’une friperie dans le sud, « Pin-up » à Avignon. Une des plus belles fripes de France, elle n’a pas ce côté prétentieux du vintage. Sinon elle n’a rien d’extraordinaire.

Et toi, tu as une histoire vécue avec cette pièce ?

Non. Il s’agissait d’une belle journée de printemps, il faisait 10°, il y avait un peu de mistral et j’avais besoin d’une veste qui m’apporte un peu de chaleur immédiate. C’est un matériau lourd qui coupe bien du froid, ce devait être un bon compagnon pour un soldat.

Qu’est ce que tu aimes ou recherches en général quand on touche au vêtement ?

J’aime les pièces de tous les jours, faciles à porter bien coupées et réalisées dans de belles matières.

Une bien jolie patine sur cette toile en OG107.

 

Qu’est ce que tu penses de la mode en général ?

J’en pense rien à part que ça nous occupe, c’est cool (il sourit).

Quelle marque a particulièrement retenu ton attention ces derniers temps ? Pour toi la notion de marque est importante ? qu’est ce que tu recherches chez une marque ?

Aucune en particulier, je pense qu’il y a du bon chez tout le monde. J’ai tendance aujourd’hui à plutôt m’intéresser au produit lui même et aux gens qui sont derrière les labels.

Est ce que l’usure est importante ?

Une pièce usée sera plus confortable et aura plus de caractère, elle fera aussi moins « endimanché » qu’une pièce neuve et rutilante. C’est aussi intéressant de se dire qu’elle retrace la vie d’une personne. Je ne cherche pas à patiner mes vêtements, je les laisse vivre, ça se désintègre de manière naturelle.

Est ce que ça n’est pas dommage de se dire qu’une pièce, même premium, devra forcément se dégrader ?

Oui c’est chiant, mais on a connu plus grave non ? 😉

Concerto pour piano n°12 – WA Mozart

Tom Hulce interprétant WA Mozart dans Amadeus (1984)

Le Concerto pour piano n°12 de WA Mozart est connu pour citer le thème de l’ouverture de La Calamitá die cuori de Jean-Christian Bach dans son deuxième mouvement.

Il faut savoir que Mozart avait en effet une profonde admiration pour le onzième fils de Jean-Sebastien. Ils se rencontrent à Londres en 1764 lorsque ce dernier était maître de musique de la reine Sophie-Charlotte. Mozart est amené à joué avec JC Bach alors qu’il n’a que 8 ans, cette rencontre sera très importante pour Mozart qui restera influencé toute sa vie par le compositeur Allemand.

À la mort de Jean-Christian Bach, Mozart écrit à son père « Quelle perte pour le monde de la musique ! ». C’est cette même année, en 1782, que Mozart lui rend hommage par une épitaphe musicale, dans l’andante de son 12ème Concerto pour piano. Mozart avait déjà démontré l’intérêt qu’il portait à l’oeuvre de J. Christian Bach en arrangeant ses sonates opus 5 (n° 2, 3 et 4) en concertos pour piano (K. 107).

Andante du Concerto pour piano n°12 de WA Mozart :

mvt.2 Andante by Mozart on Grooveshark

Jean-Christian Bach

Marc et sa Patagonia

Mesdames et Messieurs: Marc Sutton, pulling it off.

Un grand merci aux quelques-uns d’entre vous qui nous ont proposé leur participation ! A la fin en recoupant tous les points de vue regroupés ici on devrait avoir quelque chose de bien. Marc Sutton en revanche je ne suis pas allé le chercher très loin : il écrit notre rubrique Fourchette à ses heures perdues et nous régale de ses belles (mais trop rares) recettes de cuisine.

Salut Marc, qu’est ce que c’est que cette veste ?

Cette veste est une fleece jacket vintage de chez Patagonia. Je n’ai pas pu la faire expertiser encore pour connaître son année de production.

D’où est ce qu’elle vient ? Elle a une histoire particulière ?

Cette veste vient de Séoul, je l’ai acheté sur Ebay l’hiver dernier. J’aurais adoré pouvoir raconter une histoire singulière, qu’elle a été porté par un alpiniste écossais qui pratiquait le trek d’altitude lors de son temps libre.

Et toi, tu as une histoire vécue avec cette pièce ?

J’ai 2 histoires attachées à cette pièce. Comme vous pouvez le constater sur les photos, cette veste donne l’impression qu’elle est conçu à base de laine de mouton brute non traitée. Du coup, lorsque je l’ai porté pendant les froides soirées de janvier, beaucoup de personnes en ont profité pour me tomber dans les bras.

L’autre histoire c’est plus de l’usage, mais à chaque fois je la dépose dans un pressing la personne la retourne systématiquement pensant que je portais la veste à l’envers.

Layering 101.

Qu’est ce qui fait que tu l’aimes particulièrement ?

Avant tout, j’aime cette pièce pour les bénéfices fonctionnels qu’elle m’apporte. Ce vêtement est très léger, il empêche le froid de pénétrer, on est protégé des vents puissants et tranchants. Je suis encore épaté par la légèreté de cette veste aux performances climatiques exceptionnelles. Il faut savoir que chez Patagonia chaque vêtement a été mis au point par de vrais alpinistes dans les vraies conditions d’une expédition. Ce sont des vêtements techniques conçus pour résister à des conditions exceptionnelles tout en pensant au bien-être dans l’effort, c’est pour celà qu’elle est si légère et agréable à porter.

Lorsque je la porte, j’adore repenser à toutes ces mises au point, à tous ces essais que Patagonia a conçu pour créer le vêtement le plus performant possible. Quand il m’arrive de passer beaucoup de temps à l’extérieur dans un climat sec et froid avec pas mal de vent, je l’endosse avant de faire mon marché ou les vides-greniers du dimanche.

Qu’est ce que tu aimes ou recherches en général quand on touche au vêtement ?

C’est un mélange d’émotions, mais je recherche d’abord une fonctionnalité. J’adore m’entourer de vêtements qui ont une histoire. Ça peut être dans sa fabrication ou dans son ancienne vie. Il est aussi important que la pièce soit intemporelle pour 2 raisons : je ne veux pas qu’elle soit un accessoire de mode mais un vrai classique que je pourrais porter toute ma vie et donner à mes enfants. Je veux aussi écrire l’histoire de ce vêtement en le portant dans telle ou telle circonstance et en la combinant avec d’autres vêtements pour créer mon propre style.

En hiver on imagine facilement y trouver du réconfort.

Qu’est ce que tu penses de la mode en général ?

Après la mode en terme de marques, je suis allergique aux H&M, Zara, et toutes autres chaines qui fabriquent des vêtements de mauvaise qualité et déforment les classiques avec des détails et des matériaux de mauvaise qualité.

La mode, je n’y prête pas trop attention. Mon inspiration, je la trouve en me documentant en ligne, dans des magazines spécialisés sur les vêtements, mais aussi dans la rue et notamment en observant  les personnes agées.

Quelle marque a particulièrement retenu ton attention ces derniers temps ?

Il y en a beaucoup. Je peux vous citer Haversack par exemple. C’est une marque que j’ai découvert lors de mon voyage à Tokyo. Tout est fait main en petites séries avec des tissus de grande qualité. Ils sont influencés par les vêtements traditionnels militaires et workwear. Bien sur les coupes sont plus modernes. J’adore aussi le fait qu’ils viennent glisser quelques pièces qui sont hors de cet univers comme une écharpe à pois en soie que j’ai acheté. J’aime le fait que leurs vêtements soient intemporels et qu’ils osent associer subtilement des styles classiques d’univers différents.

Une doublure qui respire.

Pour toi la notion de marque est elle importante ? qu’est ce que tu recherches chez une marque ?

Ça n’est pas ma priorité, lorsque j’achète un vêtement je recherche d’abord la pièce. Après oui, il y a beaucoup de marques de vêtements qui me plaisent et si elles éditent la pièce que je recherche tant mieux.

Chez une marque, je recherche une qualité de fabrication, une éthique, un savoir faire d’artisan, des pièces édités en petites séries, j’aime ce sentiment de rareté. J’ai aussi besoin qu’elle me surprenne, qu’elle se renouvelle sans se faire piéger par tout ce qui est à la mode mais en restant fidèle à son ADN.

Merci Marc !

Vous pouvez lire les recettes incroyables de Marc dans notre catégorie Fourchette.

redingote dans Snatch !

Un spécial mode avec une couverture aux antipodes de la fashion sphere, ça commence bien.

Pour Snatch Magazine et son numéro spécial mode paru la semaine dernière, le journaliste Olivier Tesquet a trouvé intéressant de nous poser deux ou trois questions sur le vêtement, les blogs, La Belle Échoppe et autres sujets forts passionnants qui nous font (en partie) nous lever le matin. Vous pourrez d’ailleurs y retrouver les points de vue de ces messieurs d’internet que l’on aime plutôt bien et qui se prêtent au jeu avec nous, j’ai nommé: La Toilette et ses effets, Hell’s Kitchen, Where is the Cool et Green Sleeves to a Ground.

La minute de gloire passée, on s’est ensuite intéressé au reste du numéro qui est plutôt réussi: Diane Pernet et Pierre Bergé y cotoient un rapport sur les produits Vuitton qui s’échappent des usines LVMH de Province, un shooting mode en Sergio Tacchini et un papier sur l’invasion chinoise dans le monde de la mode parisien.


« Diserts et bien habillés », la classe.

Ça a du faire plaisir au service communication d’ LVMH ça.

Souvenirs ? quelqu’un ?

Alfred Cortot

Alfred Cortot

Alfred Cortot n’est pas un simple pianiste parmi les autres, il est un des plus grands musiciens de la première moitié du XXe siècle. Ses concerts sont entrés dans la légende et ses enregistrements sont encore une référence.

Grand pédagogue, il mène parallèlement à l’enseignement une grande carrière de concertiste. Adulé à travers le monde, les japonais iront même jusqu’à donner son nom à une île de l’archipel Nippon : Cortot-shima. On peut d’ailleurs se demander quel autre pays au monde serait capable de faire une telle chose ?
Décidément, qu’on se trouve dans le monde vestimentaire ou bien dans le monde musical, les japonais font souvent preuve d’un goût très sûr.


Île d’Atsushima, rebaptisée « Cortot-shima »

Une fois n’est pas coutume, on enchaine avec des archives exceptionnelles. Internet regorge de pépites, de documentaires incroyables qui nous permettent ainsi de voir librement Alfred Cortot au piano et même l’entendre parler. Un témoignage qui se passe de commentaire…

Ici dans une interprétation de Chopin :

 

Et dans Schumann, commentant son interprétation et donnant la vision qu’il a de l’oeuvre « Der Dichter spricht » :


Nous sommes ouverts !

L’illustration que vous avez pu admirer en attendant, réalisée Rebecca Genet.

Enfin ! il était temps, La Belle Échoppe est ouverte ! comme vous le savez sans doute déjà, nous vous y proposons une sélection de produits, de vêtements comme de beaux objets, ayant été fabriqués en France. Si redingote ne traite que de vêtements masculins, nos lectrices auront tout de même le plaisir de pouvoir y retrouver quelques éléments qui leurs sont destinés. Outre la boutique, un blog sera également dédié à son actualité et à l’univers du Made in France juste ici.

Vous pouvez donc accéder au site en suivant ce lien, nous rejoindre sur Facebook et sur Twitter si vous le souhaitez. Si vous avez la moindre question ou même suggestion n’hésitez surtout pas à nous la soumette en utilisant cet e-mail: contact[at]labelleechoppe.fr . Nous espérons vraiment que le site vous plaira et que vous y trouverez votre bonheur (enfin une partie évidement). La sélection se compose pour l’instant de pulls marins et marinières LeMinor, de couteaux de poche Opinel, d’espadrilles de Mauléon, de sacs Bleu de Chauffe et Trémoulière, de chemises et de robes FrenchTrotters, de Papier d’Arménie, de savon de Marseille, de papeterie La Compagnie du Kraft, d’eaux de Cologne Institut Très Bien, de chaussures Empreinte… et la liste va bien évidement continuer de grandir au fur et à mesure de nos découvertes !

Je ne peux pas résister à vous laisser avec quelques photos des produits que vous allez pouvoir y retrouver, n’hésitez pas à nous donner vos impressions.

 

Un bel Opinel n°8, avec le manche en corne.

Une marinière Le Minor, tricotée en Bretagne.

Un grand classique, le carnet triple de Papier d’Arménie.

Un bloc de 300g de savon de Marseille, frappé du logo, on a pas pu résister.


La Belle Échoppe !

Nos lecteurs les plus assidus auront peut être remarqué nos allusions discrètes (très discrètes) à un nouveau projet sur lequel nous travaillons depuis quelques mois maintenant. On peut enfin mettre un nom dessus et vous en parler un peu plus !

Ça fait environ un an et demi que FrenchTrotters nous accompagne, et on a eu envie de pousser notre collaboration un peu plus loin en décidant de travailler ensemble sur un projet de boutique en ligne entièrement consacré à la création française.

Après quelques mois d’exploration, de rencontres et trouvailles formidables, La Belle Échoppe ouvrira bientôt ses portes aux alentours de la mi-avril.

La boutique proposera une sélection de belles choses exclusivement fabriquées en France: des vêtements mais également toutes sortes de beaux objets. Vous pourrez notamment y trouver les eaux de Cologne Institut Très Bien, les sacs Bleu de Chauffe, les marinières Le Minor, mais aussi des chausses pieds, des peignes, du savon de Marseille et autres accessoires issues du savoir faire formidable que l’on trouve encore en France, que ce soit auprès de fabricants « historiques » que de jeunes créateurs misant sur une production locale.

On ne se refait pas: le site sera également accompagné d’un blog relatant l’histoire de ces produits et mettant en lumière leurs techniques de fabrication.

Nous vous invitons à vous inscrire à la newsletter (ici) qui vous tiendra informé une fois le moment venu, à suivre la page Facebook de ce nouveau site ou même à nous rejoindre sur le compte Twitter, pour commencer à planter le décor et à en discuter si vous le souhaitez. À bientôt !