Diastème


Un paquet Diastème ! Notez le papier de soie impeccable.

 

Le foulard pour homme, ça reste assez compliqué avant de se lancer. Le truc conserve ce côté un peu épineux pour n’importe qui ne s’intéressant pas de près aux concours de style quotidien organisé par les internets via The Sartorialist, Neo Retro Streetstyle (le nouveau né), Mister Mort et consort. Même par une journée un peu froide, il faut déjà toucher sa bille pour pouvoir se permettre d’arborer une étole à motif sans avoir l’air d’être déguisé.

Une fois le pas franchi, les rires des amis affrontés, l’appréhension dépassée, on se rend compte qu’il est finalement assez facile de se balader avec un fourreau noué autour du cou. Il passe même parfaitement pour l’alternative bienvenue à la cravate qui serre un peu trop le gosier par les beaux temps qui courent (avec le retour du soleil quoi), en ayant l’avantage d’être l’opportunité de saupoudrer une pointe de fun sur sa garde robe.

À l’origine de Diastème, Thomas Germond voyait déjà ça d’un oeil différent. Pendant les quelques années qu’il a passé à imaginer son projet autour du foulard, la pièce n’était plus seulement pour lui qu’un accessoire textile par excellence mais devenu un élément complexe auquel on pouvait donner ses lettres de noblesses avec un peu de travail, qui pouvait également devenir un moyen d’expression à part entière. Bref, une pièce mêlant exigences qualitatives et esthétiques tout en donnant une liberté créative assez large. Le côté qualitatif de l’étoffe lui a donc beaucoup tenu à coeur le long de son processus : il fallait réussir à proposer un produit de luxe, agréable au toucher comme au porté, qui ne deviennent pas une écharpe trop épaisse et sur lequel le motif passerait bien l’épreuve fatidique de l’impression.

Thomas, au travail.

Une DA exigeante par Laurent Laporte devait terminer de parfaire les produits développés par Thomas : imprimés de cartes de constellations, planches botaniques, tableau de noeuds marins ou interpretation du fameux bandana « Paisley » que l’on retrouve dans la poche des élégants depuis peu et au cou des motards depuis toujours. S’ils ont pensé à tout le monde (hé oui mesdames, vous y avez droit), ils ont également voulu vous imaginer dans toutes les situations : vous trouverez dans la collection Diastème un élégant fourreau en soie, recouvert d’un incroyable imprimé « Pin-up » qui sera parfait pour agrémenter votre tenue lors d’une garden party chic et guindée cet été. Vos convives et autres invités attentifs s’amuseront forcément du détail donné par cet accessoire astucieusement décalé.

Le fameux motif Paisley, ici en « boule de feu »

 

Pour achever de vous (nous) plaire totalement, la réalisation est belle et impeccable : tissés et fabriqués en France par quelques un des meilleurs spécialistes de la soie, la qualité d’impression est irréprochable. Par souci de cohérence, le modèle Hawaï fera exception: réalisé en rayonne, comme les chemises hawaïennes (DA oblige), le tissage aura surement été effectué dans un pays du tiers monde, par des enfants aveugles : je passe donc les détails de l’impression qui pourraient heurter la sensibilité de nos lecteurs les moins aguéris au lourd bilan de l’industrie textile. Cerise sur le gâteau, le packaging est lui aussi très efficace : papier de soie de haute qualité (là aussi réalisé par un géant en la matière), papier kraft pour protéger, coup de tampon pour sigler, et hop, on vend du très haut de gamme. L’ensemble de la collection Diastème est disponible sur le site de la marque et une jolie sélection a également sa place sur La Belle Échoppe.

Et paf, qualité d’impression incroyable. Chapeau les mecs !

Une étiquette aussi joliment brodée, on était obligé.

La Belle Échoppe – Voilà les soldes !



Les soldes, qui durent depuis plusieurs semaines sur quelques morceaux de l’internet mondial, ont commencé dès ce mercredi 27 juin dans notre hexagone national. Comme tout bon commerçant nous nous plions donc à la coutume sur La Belle Échoppe et proposons une sélection d’articles incroyables à -30% ou -40% depuis mercredi. Vous pourrez donc retrouver le reste de notre sélection Trémoulière, Arpenteur, le Lab ou encore nos jolies Sandales d’Hélène ainsi que quelques pièces FrenchTrotters bénéficiant de cette remise sur notre fameuse petite boutique dédiée au made in France. Tentez votre chance et vous pourrez peut être réussir à trouver votre taille si le hasard vous sourit.


Tout Arpenteur est à -30% !

Ride Béret Baguette 2012

 

L’an dernier j’avais eu la chance d’assister au Tweed Run à Londres, mais j’ai depuis traversé la Manche et cette année c’est au Ride Béret Baguette – sorte de réponse française à l’événement britannique – que je me suis rendu. Non seulement en tant que participant mais aussi en tant que sponsor : en effet l’occasion était trop belle, et donc notre boutique en ligne La Belle Échoppe fut cette année parmi les sponsors de l’événement. Le Ride Béret Baguette, à l’instar du Tweed Run, fut lancé par un forum de passionnés de pignon fixe (PignonFixe.com), qui organisèrent il y a quelques années la première ballade cycliste anachronique à Paris. L’occasion pour eux de s’amuser, de pique-niquer tous ensemble et surtout de sortir leurs vélos vintage incroyables.

Je sais d’expérience que les Anglais vont toujours plus loin lorsqu’il s’agit de vintage ou de se déguiser. Je craignais donc de me retrouver entouré de gens à moitié impliqués, un peu comme ces soirées parisiennes ou au final personne ne vient déguisé et où vous vous retrouver tout seul à devoir assumer votre T-shirt Desigual ironique. Au final ce fut une surprise vraiment positive : les participants ont joué le jeu et la bonne ambiance et le soleil étaient là. L’occasion donc de prendre quelques photos inspirantes, que je vous laisse découvrir.


Un Bergam, ancien sac de l’armée française qui fut à l’époque fabriqué par Lafuma.

 

Ce bon vieux cartable d’écolier !


Un sac de travail français assez typique : bords francs, grosses boucles, pas très fin mais une solidité exemplaire.

 

Un sac Bleu de Chauffe : la jeune marque propose des sacs made in France inspirés des anciens sacs de travail français.

 

Les fameuses Michael de Paraboot, increvables et toujours fabriquées en France.


 

Le canotier : reviendra, reviendra pas ?

 

Notre ami Foucauld, de La Conjuration et Passion, avec sa fameuse casquette Lock&Co. Tweed fantastique et finitions impressionnantes, notamment le raccord des motifs du tweed.


L’intérieur aussi est soigné : c’est ce que j’appelle une belle étiquette.

 

Le Coq Sportif – qui vient d’obtenir les droits d’équiper les maillots distinctifs du prochain tour de France – est aussi sponsor de la course italienne nostalgique l’Eroica. La marque édite chaque année pour l’occasion une petite série de tricots de course vintages (en laine).


Mais rien ne vaut un véritable maillot d’époque, aux broderies impressionnantes.

M&S – British Quality Goods

Michael Marks et Thomas Spencer, les fondateurs de Marks & Spencer

Marks & Spencer, pour beaucoup de français de notre génération, c’est ce magasin de sandwichs clubs, de plats préparés et de friandises qu’on a rencontré lors d’une visite à Londres. Du coup on peut être assez surpris lorsque ce dernier revient en France avec une boutique de vêtement. Les plus anciens, eux, se souviendront de l’époque où notre pays possédait de nombreuses boutiques Marks & Spencer. Celles-ci furent toutes fermées (peu après que Burger King ait fait de même, triste époque). Le coeur de métier de Marks & Spencer est bien le vêtement, d’ailleurs c’est le premier distributeur de vêtement au Royaume-Uni : il y détient à peu près 11% du marché. Pour information, en France – le pays de la mode – c’est Decathlon qui occupe cette place, avec plus de 3% de parts de marché.

Le magasin de Southampton au début du XXème siècle

L’histoire de Marks & Spencer remonte à 1884 où l’entreprise écumait les marchés du nord-est de l’Angletterre. Rapidement elle se spécialisa sur un concept à l’époque novateur : le magasin à prix unique. Marks & Spencer est donc un peu comme le grand cousin briton des distributeurs français Monoprix, Prisunic ou Uniprix. Tous les produits qui y étaient vendus étaient à 1 penny. Le succès et le développement furent tels que le réseau du distributeur comptait déjà 145 magasins en 1915. L’entreprise se diversifia petit à petit dans le vêtement, les produits de la maison, la nourriture, les cafés … Et devint enfin le Marks & Spencer d’aujourd’hui. La marque de vêtement vendue chez Marks & Spencer fut longtemps nommé St Michael, du nom du fondateur, il n’est donc pas rare de tomber sur des vêtements de cette marque dans les friperies anglaises ou françaises. Petite anecdote historico-financière : Marks & Spencer racheta Brooks Brothers en 88, avant de  revendre la marque américaine au fils du patron de Luxotica en 2001.

Un de leurs deux magasins de Oxford Street, à Londres en 1932

Un peu comme notre boutique La Belle Échoppe, Marks & Spencer avait une politique forte en terme de sourcing et proposait presque exclusivement des produits fabriqués au Royaume-Uni. Ils durent changer ceci au début des années 2000 car la concurrence gagnait des parts de marché en important des produits pour les proposer à plus bas prix. Depuis ses débuts, Marks & Spencer tente d’offrir à ses clients de la qualité à moindre coût, et la marque a longtemps été une icone des « British Quality Goods ». La marque a aussi collaboré à plusieurs reprises avec de grands noms de Savile Row pour sa gamme de formal wear. Elle a plus précisément travaillé avec des tailleurs de la nouvelle génération des années 90, que certains surnommèrent le New Bespoke Movement car ils brouillaient les pistes entre designer et tailleurs : Timothy Everest et maintenant Richard James.

La visite d’un magasin du distributeur peut être une expérience troublante car la segmentation des sous-marques et des produits est un peu confuse. D’autant plus que l’offre du distributeur est très large, il y en a en effet pour tous les goûts. L’expérience est cohérente sur internet, où les brushings des mannequins et les traductions un peu hasardeuses peuvent effrayer. Malgré ces lacunes, pour moi Marks & Spencer est un peu l’Uniqlo anglais, sans l’excellence marketing du japonais. Si on cherche bien, on y trouve de nombreux basiques de bonne facture, et aussi des classiques très anglais : des pantalons en velours côtelé ou en moleskine de multiples couleurs, des vestes de chasse type barbour, des vestes en Harris Tweed … Donc si vous arrivez à vous frayer un chemin à travers leurs 20 modèles de chinos différents (!), et que vous n’avez pas peur de tomber face à des choses étranges, vous pourrez très certainement dégoter une belle pièce, durable et accessible. L’enseigne va bientôt ouvrir de nombreux points de vente en France, l’occasion pour les curieux d’aller voir ça de plus près.

En cherchant un peu, on tombe rapidement sur des modèles basiques d’un excellent rapport qualité prix

La Belle Échoppe – Frais de port offerts pour Noël !

Le béret basque Blancq-Olibet, mis en scène par Laurent Laporte pour Les Inrocks

Si vous n’étiez pas encore au courant, Redingote a vu naître en juin dernier sa petite soeur numérique : une boutique en ligne répondant au nom de La Belle Échoppe. Opérée par la même équipe que redingote, en association avec le multimarque parisien FrenchTrotters, cette boutique est un peu l’aboutissement des valeurs de Redingote : nous y proposons des produits de qualité, soigneusement sélectionnés pour leur histoire et pour la démarche de leurs fabricants. Tous ces produits ont la particularité d’être fabriqués en France, ce qui donne un résultat plutôt unique !

La Belle Échoppe est volontairement restée discrète parmi la ligne éditoriale de Redingote. Ceci dit, il nous a été très difficile de ne pas en traiter ici car nous y proposons une sélection d’objets que nous avons choisis et qui nous tiennent donc particulièrement à coeur. C’est Noël et je me permets donc une petite exception car nous proposons jusqu’au 25 décembre d’offrir les frais de port vers la France métropolitaine pour une commande supérieure à 100 euros et vers le reste du monde pour une commande supérieure à 300 euros. L’occasion de faire des cadeaux originaux de dernière minute : sauf problème de la poste, il vous reste au moins jusqu’à mercredi pour faire des achats en toute sécurité.

Voici donc une petite sélection de quelques produits qui viennent de faire leur apparition sur le site :


Sac Bleu de Chauffe Postier Éclair

Bleu de Chauffe propose des produits réinterpretant les sacs de travail francais. Celui-ci s’inspire d’un sac de postier et est completement adapté à la vie moderne : sa pochette intégrée en feutre est juste de la bonne taille pour recevoir un macbook de 13″, ce qui permet de porter son ordinateur et le reste de ses affaires sans avoir forcément un sac énorme, le tout dans un cuir qui se patinera délicieusement avec le temps.

 

Chandail Breton rayé Le Minor

Selon la légende, le chandail tirerait son nom des marchands d’ail bretons de l’époque, « marchand d’ail » se contractant par l’usage de la langue en « chandail ». Porté en version uni par les officiers de la marine nationale, c’est un véritablement une pièce culte, increvable, et que beaucoup héritent de leur père. Si les histoires de vendeurs d’ail ou d’oignon breton vous interessent, nous avons aussi tenter de faire le point sur ceux-ci dans un article sur le blog de la boutique.

 

Set de 3 Carnets Calepino

Ces petits carnets sont le fruit du travail d’un entrepreneur nantais, qui voulait faire revivre les carnets de notes de son père menuisier. En plus d’être très pratique grâce à un format adapté à toutes les poches, ceux-ci sont respectueux de l’environnement (couverture en papier recyclé et feuilles provenant de forêts gérées durablements) et n’oublient pas d’être de beaux objets ! Ils sont disponibles avec 3 types de papier différents : blanc, petits carreaux ou lignes.

"Life's better in a great hat"


Alain Delon – Borsalino & Co: le ton est donné.

Le chapeau, c’est toujours une question épineuse. En arrivant à la fin de « Il était une fois en Amérique » ou du « Parrain », j’ai toujours eu cette note de regret en rechaussant mes pantoufles: où sont ils tous passés ces gens tirés à quatre épingles, qui portent leurs couvres chefs comme si c’était l’exercice le plus simple au monde?

Bon ok, le sportswear américain est passé par là, la consommation de masse aussi, résultat: on ne sait plus mettre de chapeau. Quelques rares Chaps et autres designers y arrivent encore pourtant avec brio et quelques hipsters semblent enclins à s’y risquer par les temps qui courent.

« Allo? yeah sorry, I can’t hear you over the sound of how awesome I look. »

Pour le commun des mortels, dompter un chapeau, c’est dur. Ça demande du cran. Essayez et vous verrez: si ils n’ont pas l’habitude de vous voir avec un doulos sur la tête et que vous franchissez le pas ce week end, Lundi vous devrez affronter la mine amusée de vos collègues de bureau, même si ils font mine de ne pas y toucher. Alors forcément, à moins d’avoir une allure innée et une confiance à toute épreuve, on hésite. Le chapeau on l’achète mais il traîne sur une étagère ou dans le grenier, avec celui du grand père.

Pourtant il faut reconnaître que point de vue élégance, et même si vous êtes très bien coiffé, un chapeau ça peut avoir son petit effet. Ça n’est d’ailleurs pas pour rien que le grand père en avait un (marqué de ses initiales à l’intérieur), il vivait du temps où on savait.

Du coup pour commencer la rééducation de nos générations (et on sent poindre une cause à défendre), l’étape intermédiaire de la casquette en tweed paraît la solution de secours idéale, La Conj vantait les mérites de la maison Lock&Co à Londres il y a quelque temps déjà. Ça va nous permettre d’y aller doucement, par pallier, habituer l’oeil des railleurs du Lundi matin. D’ailleurs notez que c’est peut être une réponse à la question que vous avez déjà du vous poser cette année en vous promenant ou même le soir dans les bars: « Pourquoi diable ces gens ont ils des bonnets Saint James sur la tête en permanence ? » et bien voilà, c’était pour préparer le passage au chapeau. N’y voyez rien contre les bonnets, ils sont très bien, surtout quand il fait froid. Par contre, comme toute galure masculine d’ailleurs, ça se retire en intérieur.

Optimo Hats à Chicago, dont vous avez un aperçu de l’esprit dans la vidéo ci-après.

Tout ce tintouin, ça m’est surtout revenu après être tombé sur Optimo Hats. En bref, Optimo Hats c’est l’initiative de Graham Thompson, un passionné de chapeau qui apprend avec tristesse que son chapelier préféré va partir à la retraite sans personne pour reprendre l’affaire après lui. Alors étudiant, Graham décide de se lancer dans le chapeau et entre comme apprenti au service de son mentor Johnny, à qui il rachètera l’équipement pour commencer sa propre maison de chapeaux à Chicago. La belle histoire ne s’arrête pas là puisque la compagnie est florissante et répond à des dizaines de commandes tous les jours. Les pièces de chez Optimo sont devenues célèbres à travers les États Unis pour leur qualité et coiffent des acteurs, des politiciens et des amateurs de beaux chapeaux. Graham semble assez intransigeant au niveau de la sélection des matériaux et de la recherche du meilleur savoir faire possible, son soucis étant de développer un beau produit de luxe qui traversera les années. En vrai passionné, il est déterminé à ce que l’on regarde ses chapeaux dans plusieurs décennies et que l’on dise: voilà l’époque à laquelle on savait faire des beaux chapeaux.

Optimo Hat Company from Optimo Hats on Vimeo.

En plus on voit bien que la force de Graham Thompson est d’avoir su faire survivre un savoir faire exceptionnel mais aussi de ne pas l’avoir laissé prendre la poussière: Optimo Hats doit avoir un des plus beaux sites internet qu’une fabrique de chapeau ai jamais eu. Agréablement navigable et au graphisme soigné, le contenu est intéressant et élaboré très proprement.

Notez que pour les audacieux qui n’aiment pas la casquette anglaise, le béret reste également une très bonne alternative, il protège tout aussi bien du froid et de la pluie. En plus vous avez de la chance, j’ai là une bonne adresse pour trouver ça…

Merci Scott pour l’image.


FrenchTrotters au Pitti Uomo

Daiki Suziki, d’Enginereed Garments

Avec l’Angleterre, l’Italie est l’un des pays, les plus reconnus en Europe pour son patrimoine vestimentaire et les savoir faire qui y restent en matière de confection. Vous allez  d’ailleurs sûrement beaucoup en entendre parler dans les saisons à venir tant les jeunes marques italiennes semblent prometteuses. Un des événements incontournables du prêt à porter haut de gamme de ces dernières années est le Pitti Uomo, un salon professionnel qui se déroule à Florence. Tous les acteurs majeurs sont venu y présenter leurs collections aux acheteurs et boutiques qui auront la chance de les proposer dans leurs rayons dès le Printemps 2012. Particulièrement impressionnant cette saison le salon accueillait 1000 collections et 32 000 visiteurs.

FrenchTrotters at Pitti Uomo from FrenchTrotters on Vimeo.

Clarent Dehlouz de FrenchTrotters (et notre associé sur La Belle Échoppe) nous offre donc cette vidéo qui nous permet de faire le tour du salon à la rencontre de quelques uns de nos designers préférés. On en profitera pour remarquer la chemise Woolrich Woolen Mills avec la « poche journal » , Nigel Cabourn qui s’en va faire un tour en Inde, Mark Mc Nairy qui semble nous avoir concocté quelques surprises (d’un goût assez relatif vous en conviendrez), Made and Crafted qui a su se doter d’une très bonne image de marque en quelques saisons seulement, Dexter de Want les essentiels de la vie, et bien sûr Yuki Matsuda de Yuketen qui tente toutes les folies sur des bases de chaussures pourtant très classiques.

Nous sommes ouverts !

L’illustration que vous avez pu admirer en attendant, réalisée Rebecca Genet.

Enfin ! il était temps, La Belle Échoppe est ouverte ! comme vous le savez sans doute déjà, nous vous y proposons une sélection de produits, de vêtements comme de beaux objets, ayant été fabriqués en France. Si redingote ne traite que de vêtements masculins, nos lectrices auront tout de même le plaisir de pouvoir y retrouver quelques éléments qui leurs sont destinés. Outre la boutique, un blog sera également dédié à son actualité et à l’univers du Made in France juste ici.

Vous pouvez donc accéder au site en suivant ce lien, nous rejoindre sur Facebook et sur Twitter si vous le souhaitez. Si vous avez la moindre question ou même suggestion n’hésitez surtout pas à nous la soumette en utilisant cet e-mail: contact[at]labelleechoppe.fr . Nous espérons vraiment que le site vous plaira et que vous y trouverez votre bonheur (enfin une partie évidement). La sélection se compose pour l’instant de pulls marins et marinières LeMinor, de couteaux de poche Opinel, d’espadrilles de Mauléon, de sacs Bleu de Chauffe et Trémoulière, de chemises et de robes FrenchTrotters, de Papier d’Arménie, de savon de Marseille, de papeterie La Compagnie du Kraft, d’eaux de Cologne Institut Très Bien, de chaussures Empreinte… et la liste va bien évidement continuer de grandir au fur et à mesure de nos découvertes !

Je ne peux pas résister à vous laisser avec quelques photos des produits que vous allez pouvoir y retrouver, n’hésitez pas à nous donner vos impressions.

 

Un bel Opinel n°8, avec le manche en corne.

Une marinière Le Minor, tricotée en Bretagne.

Un grand classique, le carnet triple de Papier d’Arménie.

Un bloc de 300g de savon de Marseille, frappé du logo, on a pas pu résister.


Stockman

Vous l’avez sûrement croisé au détour d’une vitrine ou d’un shooting vêtement dans un magazine. Peut être même avez vous la chance d’en avoir un dans votre grenier, rescapé du temps où nos grands mères étaient de bonnes couturières: si c’est le cas, mettez le dans votre salon, il se plaira très bien dans votre intérieur.

Lorsque j’ai remarqué que le nom Stockman revenait très souvent, j’étais à des lieux de penser que les ateliers étaient situés en France depuis 1867, et vous savez peut être que le sujet nous intéresse particulièrement. L’objet peut être vraiment très beau et j’avoue que je ne m’étais pas particulièrement intéressé à la question du fabriquant. En s’y penchant de plus près on peut remarquer que le mannequin de couturière Stockman est véritablement une référence parmi les professionnels, on ne compte plus les maison de luxe ou les boutiques haut de gamme qui font appelle à la marque pour mettre en valeur leurs pièces: que ce soit chez Dior, Vuitton, colette, l’Éclaireur, FrenchTrotters, Old England, on retrouve les bustes.

Voici donc quelques belles photos de l’atelier situé à Gennevilliers, et gardez la marque à l’esprit si vous avez l’occasion de vous baladez dans une brocante dans les mois qui viennent.

La Belle Échoppe !

Nos lecteurs les plus assidus auront peut être remarqué nos allusions discrètes (très discrètes) à un nouveau projet sur lequel nous travaillons depuis quelques mois maintenant. On peut enfin mettre un nom dessus et vous en parler un peu plus !

Ça fait environ un an et demi que FrenchTrotters nous accompagne, et on a eu envie de pousser notre collaboration un peu plus loin en décidant de travailler ensemble sur un projet de boutique en ligne entièrement consacré à la création française.

Après quelques mois d’exploration, de rencontres et trouvailles formidables, La Belle Échoppe ouvrira bientôt ses portes aux alentours de la mi-avril.

La boutique proposera une sélection de belles choses exclusivement fabriquées en France: des vêtements mais également toutes sortes de beaux objets. Vous pourrez notamment y trouver les eaux de Cologne Institut Très Bien, les sacs Bleu de Chauffe, les marinières Le Minor, mais aussi des chausses pieds, des peignes, du savon de Marseille et autres accessoires issues du savoir faire formidable que l’on trouve encore en France, que ce soit auprès de fabricants « historiques » que de jeunes créateurs misant sur une production locale.

On ne se refait pas: le site sera également accompagné d’un blog relatant l’histoire de ces produits et mettant en lumière leurs techniques de fabrication.

Nous vous invitons à vous inscrire à la newsletter (ici) qui vous tiendra informé une fois le moment venu, à suivre la page Facebook de ce nouveau site ou même à nous rejoindre sur le compte Twitter, pour commencer à planter le décor et à en discuter si vous le souhaitez. À bientôt !