La Belle Échoppe – Frais de port offerts pour Noël !

Le béret basque Blancq-Olibet, mis en scène par Laurent Laporte pour Les Inrocks

Si vous n’étiez pas encore au courant, Redingote a vu naître en juin dernier sa petite soeur numérique : une boutique en ligne répondant au nom de La Belle Échoppe. Opérée par la même équipe que redingote, en association avec le multimarque parisien FrenchTrotters, cette boutique est un peu l’aboutissement des valeurs de Redingote : nous y proposons des produits de qualité, soigneusement sélectionnés pour leur histoire et pour la démarche de leurs fabricants. Tous ces produits ont la particularité d’être fabriqués en France, ce qui donne un résultat plutôt unique !

La Belle Échoppe est volontairement restée discrète parmi la ligne éditoriale de Redingote. Ceci dit, il nous a été très difficile de ne pas en traiter ici car nous y proposons une sélection d’objets que nous avons choisis et qui nous tiennent donc particulièrement à coeur. C’est Noël et je me permets donc une petite exception car nous proposons jusqu’au 25 décembre d’offrir les frais de port vers la France métropolitaine pour une commande supérieure à 100 euros et vers le reste du monde pour une commande supérieure à 300 euros. L’occasion de faire des cadeaux originaux de dernière minute : sauf problème de la poste, il vous reste au moins jusqu’à mercredi pour faire des achats en toute sécurité.

Voici donc une petite sélection de quelques produits qui viennent de faire leur apparition sur le site :


Sac Bleu de Chauffe Postier Éclair

Bleu de Chauffe propose des produits réinterpretant les sacs de travail francais. Celui-ci s’inspire d’un sac de postier et est completement adapté à la vie moderne : sa pochette intégrée en feutre est juste de la bonne taille pour recevoir un macbook de 13″, ce qui permet de porter son ordinateur et le reste de ses affaires sans avoir forcément un sac énorme, le tout dans un cuir qui se patinera délicieusement avec le temps.

 

Chandail Breton rayé Le Minor

Selon la légende, le chandail tirerait son nom des marchands d’ail bretons de l’époque, « marchand d’ail » se contractant par l’usage de la langue en « chandail ». Porté en version uni par les officiers de la marine nationale, c’est un véritablement une pièce culte, increvable, et que beaucoup héritent de leur père. Si les histoires de vendeurs d’ail ou d’oignon breton vous interessent, nous avons aussi tenter de faire le point sur ceux-ci dans un article sur le blog de la boutique.

 

Set de 3 Carnets Calepino

Ces petits carnets sont le fruit du travail d’un entrepreneur nantais, qui voulait faire revivre les carnets de notes de son père menuisier. En plus d’être très pratique grâce à un format adapté à toutes les poches, ceux-ci sont respectueux de l’environnement (couverture en papier recyclé et feuilles provenant de forêts gérées durablements) et n’oublient pas d’être de beaux objets ! Ils sont disponibles avec 3 types de papier différents : blanc, petits carreaux ou lignes.

"Life's better in a great hat"


Alain Delon – Borsalino & Co: le ton est donné.

Le chapeau, c’est toujours une question épineuse. En arrivant à la fin de « Il était une fois en Amérique » ou du « Parrain », j’ai toujours eu cette note de regret en rechaussant mes pantoufles: où sont ils tous passés ces gens tirés à quatre épingles, qui portent leurs couvres chefs comme si c’était l’exercice le plus simple au monde?

Bon ok, le sportswear américain est passé par là, la consommation de masse aussi, résultat: on ne sait plus mettre de chapeau. Quelques rares Chaps et autres designers y arrivent encore pourtant avec brio et quelques hipsters semblent enclins à s’y risquer par les temps qui courent.

« Allo? yeah sorry, I can’t hear you over the sound of how awesome I look. »

Pour le commun des mortels, dompter un chapeau, c’est dur. Ça demande du cran. Essayez et vous verrez: si ils n’ont pas l’habitude de vous voir avec un doulos sur la tête et que vous franchissez le pas ce week end, Lundi vous devrez affronter la mine amusée de vos collègues de bureau, même si ils font mine de ne pas y toucher. Alors forcément, à moins d’avoir une allure innée et une confiance à toute épreuve, on hésite. Le chapeau on l’achète mais il traîne sur une étagère ou dans le grenier, avec celui du grand père.

Pourtant il faut reconnaître que point de vue élégance, et même si vous êtes très bien coiffé, un chapeau ça peut avoir son petit effet. Ça n’est d’ailleurs pas pour rien que le grand père en avait un (marqué de ses initiales à l’intérieur), il vivait du temps où on savait.

Du coup pour commencer la rééducation de nos générations (et on sent poindre une cause à défendre), l’étape intermédiaire de la casquette en tweed paraît la solution de secours idéale, La Conj vantait les mérites de la maison Lock&Co à Londres il y a quelque temps déjà. Ça va nous permettre d’y aller doucement, par pallier, habituer l’oeil des railleurs du Lundi matin. D’ailleurs notez que c’est peut être une réponse à la question que vous avez déjà du vous poser cette année en vous promenant ou même le soir dans les bars: « Pourquoi diable ces gens ont ils des bonnets Saint James sur la tête en permanence ? » et bien voilà, c’était pour préparer le passage au chapeau. N’y voyez rien contre les bonnets, ils sont très bien, surtout quand il fait froid. Par contre, comme toute galure masculine d’ailleurs, ça se retire en intérieur.

Optimo Hats à Chicago, dont vous avez un aperçu de l’esprit dans la vidéo ci-après.

Tout ce tintouin, ça m’est surtout revenu après être tombé sur Optimo Hats. En bref, Optimo Hats c’est l’initiative de Graham Thompson, un passionné de chapeau qui apprend avec tristesse que son chapelier préféré va partir à la retraite sans personne pour reprendre l’affaire après lui. Alors étudiant, Graham décide de se lancer dans le chapeau et entre comme apprenti au service de son mentor Johnny, à qui il rachètera l’équipement pour commencer sa propre maison de chapeaux à Chicago. La belle histoire ne s’arrête pas là puisque la compagnie est florissante et répond à des dizaines de commandes tous les jours. Les pièces de chez Optimo sont devenues célèbres à travers les États Unis pour leur qualité et coiffent des acteurs, des politiciens et des amateurs de beaux chapeaux. Graham semble assez intransigeant au niveau de la sélection des matériaux et de la recherche du meilleur savoir faire possible, son soucis étant de développer un beau produit de luxe qui traversera les années. En vrai passionné, il est déterminé à ce que l’on regarde ses chapeaux dans plusieurs décennies et que l’on dise: voilà l’époque à laquelle on savait faire des beaux chapeaux.

Optimo Hat Company from Optimo Hats on Vimeo.

En plus on voit bien que la force de Graham Thompson est d’avoir su faire survivre un savoir faire exceptionnel mais aussi de ne pas l’avoir laissé prendre la poussière: Optimo Hats doit avoir un des plus beaux sites internet qu’une fabrique de chapeau ai jamais eu. Agréablement navigable et au graphisme soigné, le contenu est intéressant et élaboré très proprement.

Notez que pour les audacieux qui n’aiment pas la casquette anglaise, le béret reste également une très bonne alternative, il protège tout aussi bien du froid et de la pluie. En plus vous avez de la chance, j’ai là une bonne adresse pour trouver ça…

Merci Scott pour l’image.