Atelier & Repairs

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Un peu comme si Frankenstein avait fait la St Martins.

Maurizio Donadi est un amoureux du textile. Après avoir dirigé RRL, réussi à réinjecter une bonne dose de cool dans les veines du géant Levi’s, relancé Brooks et Filson, l’italien revient sur le devant de la scène du vêtement de qualité avec Atelier & Repairs.
« Buy Less , Repair More », le motto est clair et affiche l’ambition : construire une marque sans se concentrer sur la production d’une collection mais sur un service de réparation.
Chouette idée, Atelier & Repairs propose de réparer et de customiser vos vêtements ainsi qu’une petite production de belles pièces rapiécées, disponibles à la vente. 
L’opération n’est pas sans rappeler les fondations de feu Banana Republic, qui retapait à ses débuts des vieux stocks de vêtements militaires.
Basée à Londres l’équipe de créatifs, couturiers et couturières se fera donc une joie de broder, couper, coudre et ré-assembler vos vêtements essoufflés préférés. Elle réarrange également des pièces vintage ou défectueuses ne pouvant pas être vendues dans un circuit de distribution classique par leurs fabricants, en en faisant des pièces uniques pleines de caractère.
La ligne se fraient d’ailleurs  un chemin chez des détaillants haut de gamme à travers le monde : Claes Göran à Stockholm, Harvey Nichols à Londres, jouent le jeu et accueillent la marque dans leurs univers neat et contrôlés. Ce qui est marrant (et bien joué) c’est qu’une partie de la clientèle sera la même que celle des précédents projets de Maurizio. Après avoir acheté une repro d’un Levi’s des années 50 il y a 4 ans, quoi de mieux que de le rafraîchir un peu pour lui donner 5 ans d’espérance de vie en plus ?
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Amaury et sa Levi’s type 3

Salut Amaury, qu’est ce que c’est que cette veste ?

 

C’est ma veste en jeans Levi’s… Je laisse l’équipe de redingote vous dire le modèle, la date et tout les autres détails techniques. Il s’agit d’un joli modèle de Levi’s Type 3 des années 70. On reconnaît que c’est une originale grâce au E en majuscule dit « Big E », toujours très recherchée des amateurs de vintage américain.

D’où est ce qu’elle vient ? Elle a une histoire particulière ?

 

Je l’ai trouvée dans un thrift shop pour quelque dollars en 2004. Son histoire je ne la connais pas, et je ne peux que faire marcher mon imaginaire… Elle était déjà en bien mauvais état avec pas mal de trous et un peu d’huile de moteur sur la manche. Un mécano du coin ou un hobo peut être, un wino au pire…

Et toi, tu as une histoire vécue avec cette pièce ?

 

J’ai porté cette veste quotidiennement pendant 5 mois dans un ranch du Nevada avec Felicity, ma copine à l’époque. On était logé en échange de quelques services dans la ferme. Je m occupais des bêtes et elle faisait des ceintures en cuirs avec les rejets de la tannerie. Et puis un jour on est parti ailleurs…

 

Bleu passé, bords élimés… Jolie patine !


Qu’est ce qui fait que tu l’aimes particulièrement ?

 

Elle tombe en miette, ça m’amuse ! Et puis on a un peu vieilli ensemble… Cela me rappelle des souvenirs et de façon plus générale l’histoire que je lui ai donné… Pas forcément grande, pas forcément glorieuse, pas forcément mauvaise non plus mais en tout cas elle est pleine d’anecdotes – pour la plupart londoniennes.

 

Qu’est ce que tu aimes ou recherches en général quand on touche au vêtement ?

 

Une pièce un peu différente, qui sorte du commun, après tout ça fait pas de mal ! La qualité est aussi importante mais parfois je peux fermer les yeux si clairement le design me plaît bien.

Qu’est ce que tu penses de la mode en général ?

 

Je suis un hipster mourant donc probablement très mal placé pour donner mon avis… Je crois que je ne suis plus à la mode depuis au moins trois ans…

 

Soyez indulgent, elle aura bientôt 40 ans, c’est pas mal pour une veste.


Quelle marque a particulièrement retenu ton attention ces derniers temps ?

 

Je suis plus au courant mais il y a un an j’ai découvert Sasquafabrix sur LN-CC. Une marque japonaise, sûrement tokyoïte. C’est plutôt inégal mais ils ont vraiment quelques pièces très sympa, toujours un peu différentes même s’ils restent dans la tendance de la mode actuel. Et puis tu es sûr de ne pas croiser un mec avec la même veste que toi…

Sinon j’aime bien COS… Merci a mon inconditionnel ami et ancien coloc Laurent !

Pour toi la notion de marque est elle importante ? Qu’est ce que tu recherches chez une marque ?

 

Non je crois que c’est plus trop important pour moi. Clairement ça l’a été mais maintenant ça ne change plus grand-chose. À la limite parfois si je prends une marque c’est par facilité. Je connais ma taille (parfait pour internet) et le modèle que j’aime donc mon « shopping » est fait en 2 min…

Merci Amaury, à bientôt !

 

Les parapluies d'Oliver Ruuger

Avis aux amateurs de poignées en croco !


Quand on parle d’artisanat, on a facilement à l’esprit l’image d’un homme ou d’une femme évoluant dans la poussière d’un atelier lugubre, un peu en guerre avec la planète entière car acteur d’un monde ancien en pleine disparition, déjà oublié par le commun des mortels. Pourtant comme la plupart des images mentales que l’on peut construire dans son coin, celle ci se révèle souvent très fausse. Il est d’ailleurs assez amusant de voir comme certains artisans ont compris comment communiquer pour toucher un public déjà rassasié d’innombrables images de processus de fabrication et à quel point ils peuvent être en phase avec les plus hautes sphères de la tendance. Si laContrie en est le parfait exemple, c’est également le cas d’Oliver Ruuger qui a réalisé une série de parapluies incroyables pour la superbe boutique LN-CC à Londres et qui développe une image de marque superbe, très en phase avec les temps qui courent. J’ai d’ailleurs également eu la chance de rencontrer Célia Granger il y a quelques semaines qui réalise un travail remarquable et collabore régulièrement avec quelques designers de haut vol. Habitués à travailler le sur-mesure ou la demi-mesure, il faut comprendre que réaliser une série d’une dizaines de pièces et vendre leurs produits dans des boutiques, aussi haut de gamme soient elles, c’est déjà pour eux sortir très loin de leurs carnets de commandes classiques. Je vous laisse avec une vidéo d’Oliver Ruuger au travail sur une pièce magnifique.

LN-CC FILM: Oliver Ruuger | Making Umbrellas from LN-CC on Vimeo.

Albam – PE 2012

Cela fait un petit moment maintenant que nous suivons la marque britannique Albam. Après s’être pas mal développée, la marque est dorénavant distribuée dans 4 boutiques en propre à Londres et  continue de fournir régulièrement de bonnes pièces pour le vestiaire masculin. À la base Albam est un projet un peu expérimental initié par deux amis et qui a conservé sa singularité : les nouveautés arrivent directement en magasin, sans vraiment suivre de calendrier de collection, et la marque est uniquement distribuée en propre afin de rester concentrer sur un produit de qualité, souvent fabriqué localement. Même si nous ne sommes pas toujours fans de leurs choix en terme de style, la marque reste tout de même une excellente adresse pour des basiques aux finitions et détails impressionnants (plus facilement appréciable en vrai que sur internet cela dit). Cet été, Albam innove un peu en présentant quelques pièces fortes de la saison dans un shooting photo, qui traduit assez bien l’esprit de simplicité et d’ouverture de la marque. A voir par vous même lors de votre prochain séjour à Londres.

Margaret Howell – PE 2013

Ca y est, c’est à nouveau la période des fashion weeks de mode masculine. Cette année c’est Londres qui débute, avec un événement tout nouveau dédié à promouvoir la mode masculine britannique : « London Collections : Men ». Margaret Howell y a donc présenté sa collection printemps été 2013 constituée comme d’habitude de coupes fonctionnelles, simples en apparence, et où le confort semble être une priorité. Les pièces plutôt amples et légères sont accessoirisées avec discretion: cravates ton sur ton rentrées dans la chemise et bandanas noués autour du cou par exemple. De quoi donner envie de retourner faire un tour dans la belle boutique parisienne de la marque, sorte de havre de paix cachée dans une cour discrète de la place de la Madeleine.

Concerto pour piano n°12 – WA Mozart

Tom Hulce interprétant WA Mozart dans Amadeus (1984)

Le Concerto pour piano n°12 de WA Mozart est connu pour citer le thème de l’ouverture de La Calamitá die cuori de Jean-Christian Bach dans son deuxième mouvement.

Il faut savoir que Mozart avait en effet une profonde admiration pour le onzième fils de Jean-Sebastien. Ils se rencontrent à Londres en 1764 lorsque ce dernier était maître de musique de la reine Sophie-Charlotte. Mozart est amené à joué avec JC Bach alors qu’il n’a que 8 ans, cette rencontre sera très importante pour Mozart qui restera influencé toute sa vie par le compositeur Allemand.

À la mort de Jean-Christian Bach, Mozart écrit à son père « Quelle perte pour le monde de la musique ! ». C’est cette même année, en 1782, que Mozart lui rend hommage par une épitaphe musicale, dans l’andante de son 12ème Concerto pour piano. Mozart avait déjà démontré l’intérêt qu’il portait à l’oeuvre de J. Christian Bach en arrangeant ses sonates opus 5 (n° 2, 3 et 4) en concertos pour piano (K. 107).

Andante du Concerto pour piano n°12 de WA Mozart :

mvt.2 Andante by Mozart on Grooveshark

Jean-Christian Bach

Saturday's Surf NYC – Tokyo


Ça donne envie non? photo trouvée sur saturdaysnyc.com

Le magasin de vêtements New-Yorkais Saturday’s Surf a fait couler pas mal d’encre depuis son ouverture, il n’y a d’ailleurs pas si longtemps que ça, en août 2009.

Le concept du magasin est le suivant: promouvoir un art de vivre issu du surf en pleine ville en s’inspirant du style des années 50 et 60 et en servant du café. Cela peut sembler un peu réducteur dit comme ça, mais le principe est là.

A en lire l’interview qu’ils ont donné à Day Dream aux éditions Doubt Everything (magazine japonais écrit en anglais, ça ne court pas les rues), les trois acolytes qui sont à l’origine du projet Josh Rosen, Morgan Collet et Colin Tunstall ont tout simplement cherché à réunir leurs passions : le surf, l’art et les vêtements. Quant au nom, « Saturday’s » a été choisi car le samedi est selon eux le meilleur jour de la semaine car on peut se lever tard et se coucher tard. Le fait d’avoir un magasin doit tout de même compliquer un peu les choses.

Suite au succès que le point de vente a rencontré, le trio a lancé sa propre marque, facilement reconnaissable par le S barré du logo. On peut retrouver certaines pièces de leur collection dans de très bonnes boutiques à travers le globe. Dans cette logique d’expansion, Saturday’s a ouvert un premier magasin en dehors de son pays natal à Tokyo en mars dernier. On y retrouve tout le cahier des charges du surf shop New-Yorkais: combinaisons et planches de surf, produits de la marque en propre et une sélection d’autres produits, un bar à café et la terrasse à l’arrière du magasin où l’on peut déguster ce dernier et lézarder au soleil quand le temps le permet.

Comme on pouvait s’y attendre venant du Japon, la boutique est superbe et on s’y attarde volontiers. Le prix des quelques planches que j’ai pu lorgner du coin de l’oeil est plus que prohibitif cela dit mais elles sont très jolies à regarder. On se console en se disant que l’on n’aurait pas pu les emporter dans l’avion et que de toutes façons un magasin fera sûrement bientôt son apparition près de chez nous. Toujours selon le même interview citée plus haut, Josh, Morgan et Colin comptent en effet étendre leur concept à Paris et Londres. Pas sûr qu’il y ait autant de surfeurs qu’à New York ou Tokyo (apparemment ils seraient beaucoup) dans ces deux villes européennes, on ira y goûter le café avec plaisir en tout cas.


Ebbets Field Flannels

Ty Cobb, Detroit, et « Shoeless » Joe Jackson, Cleveland, 1913

J’ai entendu parler de Ebbets Field Flannels pour la première fois au travers de l’interview du fondateur de la marque, Jerry Cohen par Laurent Laporte. Au premier abord, une marque de sportswear américain, fait au USA, respect de la tradition, et tout le tralalala qu’on nous sert à foison dès qu’on parle d’une marque de ce type. Cela ne m’empêche pas pour autant d’aimer ce genre de marque, bien au contraire, mais au bout d’un moment, ça devient un peu banal.


Sacramento Solons 1942 Maillot à Domicile, au salon Jacket Required

Ce qui m’a tout d’abord intéressé dans cet interview concerne la reproduction que la marque a faite de la casquette de baseball des Moultrie Colt 22s, en gardant le défaut initial des « 2 » de formes différentes, et surtout qu’ils se soient donné la peine de noter le détail. Pour être honnête, je n’y connais personnellement pas grand chose aux sports américains. À la rigueur les New York Yankees et les Boston Red Sox quand il s’agit de baseball, quelques équipes de football américain pour avoir vu le Superbowl pour la première fois cette année, mais les équipes qui figurent sur le catalogue de Ebbets Field Flannels, je n’en ai jamais entendu parler. Je vous mets d’ailleurs au défi de me dire que vous en connaissez la moitié. C’est bien pour ça que la marque se distingue des autres. Ne se souciant que très peu des équipes actuelles, la marque va au contraire chercher les inconnues, les petites équipes des Etats Unis qui ont surement aujourd’hui disparu en grande partie, celles du Japon, d’Irlande ou même d’Union Soviétique et refait le tout à l’ancienne. On ne peut pas dire qu’ils soient rancuniers.


Tour of Japan 1934 Authentic Jacket, au salon Jacket Required

J’ai pu rencontrer Jerry Cohen en personne lors de mon passage au salon Jacket-Required à Londres et voir la collection de plus près. La qualité est superbe, on sent vraiment dans les détails et les finitions qu’il ne s’agit pas de production à grande échelle et qu’un soin particulier a été porté à chaque pièce, et le plus surprenant est que le prix est finalement plutôt abordable (outre-Antlantique cela dit). Il reste à voir ce que cela donne une fois en magasin de ce côté ci.


San Francisco Seals 1940 Jacket, au salon Jacket Required. Notez le détail: tricot de laine entre la manche et le dos.

Ce que j’apprécie tout particulièrement dans la démarche de Ebbets Field Flannels est que cela rajoute une nouvelle dimension aux sports dont les maillots sont reproduits. On ne se soucie plus de savoir quelle place du classement occupe l’équipe, puisque il y a de grandes chances qu’elle n’existe plus, mais on se pose plutôt des questions qui concernent l’origine du nom ou du logo, qui étaient les joueurs, pourquoi elles ont disparus… Et puis à part si vous étiez dans le coin lorsque ces équipes jouaient encore, ou si vous sentez fortement lié à une ville en particulier, l’intérêt du maillot devient plus esthétique qu’un signe d’appartenance à une équipe. Il n’est pas non plus improbable d’apprendre une ou deux choses en regardant le catalogue de Ebbets Field Flannels, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des marques. Vous saviez par exemple que le Real Madrid avait une équipe de baseball?

Ebbets Field Flannels produit avant tout des maillots de baseball en flannel (ils ont pas choisi ce nom là pour rien), mais aussi des maillots d’autres sports, des casquettes, t-shirts et blousons. Les sports déjà disponibles sont le baseball surtout, puis le football américain, le Hockey sur glace et quelques maillots de foot. Jerry m’a aussi parlé de se mettre à faire des polos de rugby, et ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

www.ebbets.com

Un aperçu de l’énorme choix de casquettes de baseball proposé par Ebbets Field Flannels au salon Jacket Required

Real Madrid ca. 1939 Maillot à Domicile

Prison Sing Sing  1935 à « Domicile »

Maillot de hockey sur glace de l’équipe Olympique de l’Union Soviétique – 1972

Hiroshima Carp 1953, Maillot à l’Exterieur

Veste « Clubhouse » des Indianapolis Clowns

T-Shirt des Hawaii Islanders – 1961

Maillot de Football des Staten Island Stapletons – 1929

The Other Side Of The Pillow


Parmis les découvertes de l’été, The Other Side Of The Pillow fait figure de pépite. La boutique propose une sélection assez impressionnante de Vans made in USA d’années diverses et aux motifs hauts en couleurs. Print Mickey, Minnie, Snoopy ou simili tapisserie « grand-mère », de quoi satisfaire petits et grands. À part les Vans, Henry, un des propriétaires, propose aussi du Nike ACG d’époque et autres Bean Boots selon les trouvailles du moment.

L’autre partie du magasin est entretenue par Maurizio qui se spécialise dans les lunettes. Une sélection parfaite pour se tranformer en Terry Richardson, Dita Von Teese ou encore Marilyn Monroe: des modèles originaux et amusants tout à fait adaptés à la clientèle londonienne.

Le magasin en lui-même reflète bien l’état d’esprit des propriétaires: décalés, éclectiques et drôles comme le montre la déco un peu vieillote, épicée par des vêtements jaunes fluos dans le pur style des surfeurs des années 60 ou encore par le mur dédié au groupe Wham! Même si vous ne cherchez rien en particulier, ça vaut le coup d’aller y jeter un coup d’oeil.

Le magasin est situé en plein Hackney, au 61 Wilton Way et les arrivages sont annoncés sur leur page Facebook, donc restez à l’écoute si comme moi vous avez toujours eu envie de posséder une paire de Vans Mickey.

http://theotherothersideofthepillow.blogspot.com/

John Simons – Americana à Londres



Voici quelques mois que la boutique John Simons a migré de Covent Garden pour s’installer au 46 Chiltern Street. Haut lieu de l’Americana londonien, la boutique propose des marques emblématiques américaines comme J.Press, Florsheim, Brooks Brothers ou Sebago, entre autres, mais également des marques européennes telles que Loake ou Paraboot pour ne citer qu’elles.

Loin du format typique d’une boutique (grande salle rectangulaire avec plein d’étagères), chaque pièce a des proportions assez étranges pour une boutique, donnant l’impression de se trouver dans l’appartement d’un collectionneur de vêtements plutôt que dans une boutique. Les tableaux aux murs juxtaposés aux plaques des marques accentuent cette impression. S’il n’y avait pas l’étiquette des prix sur les vêtements et le tiroir caisse caché dans un coin, on pourrait presque être tenté de se servir.

La sélection est bonne, les prix raisonnables et l’accueil chaleureux. Si l’envie de vous habiller comme Dustin Hoffman dans « the Graduate » vous prend, ne cherchez plus, vous êtes à la bonne adresse.

www.johnsimons.co.uk