Atlas Market

« Objets classiques du passé, du présent et du futur »

Si par malchance ou par flemme d’affronter cette météo capricieuse vous avez loupé les premières brocantes de l’année rassurez vous, le Atlas Market du week end prochain se déroule en intérieur. Hébergé à la galerie Ofr du 20 rue Dupetit Thouars dans le 3ème arrondissement de Paris, l’évènement rassemblera des passionnés venus vous proposer leurs trouvailles vintage ou deadstock: mobilier, vêtements, chaussures et accessoires d’un autre âge ressortiront des placards les samedi 8 et dimanche 9 juin de 11h à 19h. Soyez sûr que vous y trouverez des tables basses, des chaises et luminaires ainsi que des vestes militaires et des pièces de denim incroyables à des prix raisonnables (l’autre avantage de la seconde main héhé). FrenchTrotters aura également le plaisir de ressortir quelques produits de ses archives pour l’occasion et donc de vous laisser fouiller parmi les pièces neuves mais oubliées de chez Nigel Cabourn, Gitman, Our Legacy, Engineered Garments ou Visvim… Nos chers amis du Magasin Général y partageront quelques objets chinés aux quatre coins de la planète.

J’y serais le dimanche 9 donc si vous n’hésitez pas si vous voulez bavarder un peu et venir voir de beaux vêtements, envoyez moi un mail sur redingote, je me ferais un plaisir de vous y rencontrer.

Frans Boone

La pochette Drakes fait toujours son petit effet

La vie vous réserve parfois de belles surprises : c’est lors d’une promenade touristique tout à fait innocente sur la côte flamande que je suis tombé sur la boutique Frans Boone. Connue pour son moulin pittoresque, son charmant belfort, et surtout les prix attractifs de ses boutiques de cosmétique en gros, j’étais loin d’imaginer que la ville frontalière de Sluis (2040 habitants) puisse réserver une telle pépite.

Car Frans Boone est une boutique véritablement exceptionnelle. En effet, très rares sont les multimarques ayant une telle sélection en Europe, et celle-ci fait intelligemment le pont entre l’univers de l’héritage américain et celui des vestes déstructurées, chemises cousues mains et autres petites joyeusetées bien italiennes.

Cela fait un petit moment que l’on entend parler du retour du made in Italy et avec lui de celui de l’influence culturelle vestimentaire italienne. Les flux RSS tendances débordant d’images volées à Pitti Uomo depuis maintenant plusieurs années, on se demandait quand est-ce que cela se traduirait par l’apparition en boutique d’une offre compatible. Et il semble que cela soit enfin en train de prendre forme, en effet de belles boutiques comme Trunk Clothiers à Londres (la boutique co-fondée par Monocle), Antonia/Excelsior à Milan, Frans Boone, mais aussi Mr Porter, Barneys… Toutes ont intégré de petites perles italiennes à leurs sélections.

Vous trouverez donc chez Frans Boone les marques assez familières que sont devenues Gitman Vintage, Alden, Orlebar Brown, Red Wing ou SNS Herning, mais accompagnées par les moins communs et parfois un peu moins casual Slowear, Crockett & Jones, Aspesi, Caruso, Barena, Essemplare, Boglioli, Salvatore Piccolo, Finamore, Barba et Drakes.

Frans Boone est un véritable prescripteur et déniche de nombreuses exclusivités pour sa sélection, en effet Salvatore Piccolo était chez lui avant d’avoir son stand à Pitti Uomo, et aujourd’hui il est le tout premier revendeur européen des new-yorkais Ovadia & Sons, qui font beaucoup parler d’eux outre-atlantique. Il réalise en plus de cela de nombreuses collaborations, par exemple avec Crockett & Jones, Salvatore Piccolo, Finamore, Caruso ou Alden.

La boutique possède une vitrine en ligne mais l’espace physique vaut vraiment le détour si vous êtes en train de faire du cyclotourisme dans les polders, voici quelques photos.


Frans Boone
Kapellestraat 17
4524 CW Sluis
The Netherlands
FransBooneStore.com



Saturday's Surf NYC – Tokyo


Ça donne envie non? photo trouvée sur saturdaysnyc.com

Le magasin de vêtements New-Yorkais Saturday’s Surf a fait couler pas mal d’encre depuis son ouverture, il n’y a d’ailleurs pas si longtemps que ça, en août 2009.

Le concept du magasin est le suivant: promouvoir un art de vivre issu du surf en pleine ville en s’inspirant du style des années 50 et 60 et en servant du café. Cela peut sembler un peu réducteur dit comme ça, mais le principe est là.

A en lire l’interview qu’ils ont donné à Day Dream aux éditions Doubt Everything (magazine japonais écrit en anglais, ça ne court pas les rues), les trois acolytes qui sont à l’origine du projet Josh Rosen, Morgan Collet et Colin Tunstall ont tout simplement cherché à réunir leurs passions : le surf, l’art et les vêtements. Quant au nom, « Saturday’s » a été choisi car le samedi est selon eux le meilleur jour de la semaine car on peut se lever tard et se coucher tard. Le fait d’avoir un magasin doit tout de même compliquer un peu les choses.

Suite au succès que le point de vente a rencontré, le trio a lancé sa propre marque, facilement reconnaissable par le S barré du logo. On peut retrouver certaines pièces de leur collection dans de très bonnes boutiques à travers le globe. Dans cette logique d’expansion, Saturday’s a ouvert un premier magasin en dehors de son pays natal à Tokyo en mars dernier. On y retrouve tout le cahier des charges du surf shop New-Yorkais: combinaisons et planches de surf, produits de la marque en propre et une sélection d’autres produits, un bar à café et la terrasse à l’arrière du magasin où l’on peut déguster ce dernier et lézarder au soleil quand le temps le permet.

Comme on pouvait s’y attendre venant du Japon, la boutique est superbe et on s’y attarde volontiers. Le prix des quelques planches que j’ai pu lorgner du coin de l’oeil est plus que prohibitif cela dit mais elles sont très jolies à regarder. On se console en se disant que l’on n’aurait pas pu les emporter dans l’avion et que de toutes façons un magasin fera sûrement bientôt son apparition près de chez nous. Toujours selon le même interview citée plus haut, Josh, Morgan et Colin comptent en effet étendre leur concept à Paris et Londres. Pas sûr qu’il y ait autant de surfeurs qu’à New York ou Tokyo (apparemment ils seraient beaucoup) dans ces deux villes européennes, on ira y goûter le café avec plaisir en tout cas.