Capsule – Mieux vaut tard que jamais


Koji Norihide, designer de Haversack

Du 25 au 27 Juin dernier, toute l’équipe redingote a fait le déplacement de Londres et d’Orléans pour aller au Capsule show et découvrir les collections Printemps/Été 2012. Nous y étions surtout pour la première apparition physique de La Belle Echoppe. À notre grande surprise et à notre plus grande joie,  l’organisation du salon nous avait invité à tenir un pop-up shop au sein du salon.

Cela dit, Capsule est aussi le salon de la fashion week homme que nous préférons avec beaucoup de marques qui incarnent ce que nous recherchons et qui ont d’ailleurs déjà été présentées sur ce blog. Que ce soit Yuketen, Levi’s Vintage, John Boultbee, Gitman Vintage, D.S.Dundee ou Camo pour n’en citer que quelqu’unes, toutes étaient présentes. Il y a bien sur aussi des marques à découvir telles que Used Future ou New England Shirt Company ou encore Howlin’. De jeunes marques qui s’inspirent du vieux pour faire du neuf ou des vieilles histoires remises au goût du jour, l’histoire de la mode dira-t-on. Toujours plus d’idées et d’inspirations lors de ce salon que nous ne manquerons pas de visiter en Octobre prochain.



Silhouette #1 Haversack à Capsule


Silhouette #2 Haversack à Capsule


Chemise Gitman Vintage


Chemise Gitman Vintage


Howlin: une belle marque de maille à découvrir


Silhouette #1 Monitaly à Capsule


Chemise Used Future: rayure et pois, plus besoin de choisir


Robert Kidder, New England Shirt Co.


Yuki Matsuda, designer de Yuketen


Sur le stand Mighty Mac


Sur le stand Yuketen et Monitaly


… et une belle moustache avant de partir

Saddle Shoes

Couverture du Life du 7 juin 1937

Les saddle shoes resteront pour moi à jamais liées avec le personnage d’Audrey Horne dans la série Twin Peaks. Et ceci même si la ravissante Sherilyn Fenn y portait des sortes de semi-brogues bicolores et non de véritables saddle shoes. L’effet reste le même et la costumière de la série a très sûrement choisi ces chaussures si particulières pour appuyer l’esthétique américaine partagée entre les années 50 et 80. Les saddle shoes font en effet partie de ces classiques bien américains qui resteront, à l’instar de pas mal de choses que l’on porte en ce moment, un symbole des États-Unis et de l’émergence de la culture jeune.

Les saddle shoes sont des chaussures constituées de deux parties de cuir. La première constitue la tige et la seconde recouvre partiellement l’autre, partant des côtés latéraux de la chaussure et contenant les oeillets destinés aux lacets. Cette partie, apellée « Saddle » (Selle), est souvent colorée et donne aux saddle shoes tout leur cachet. Il existe ensuite de nombreuses variations de couleurs ou de textures, les plus classiques étant les saddle shoes blanches avec l’empiècement noir. Il arrive souvent que les semelles soient aussi colorées, en rouge brique, en corail, ou bien même en vert, elles sont la plupart du temps en gomme et rendent les saddle shoes légères et très confortables.


Saddle Shoes par Mark McNairy

Les origines des saddle shoe remontent à 1906, année ou Spalding, l’équipementier sportif (oui, celui des ballons de basket) se mit à commercialiser une chaussure oxford possédant un empiècement destiné à renforcer les points de tension. Originellement dédiée à la pratique sportive, la chaussure fut rapidement adoptée par la jeunesse de l’époque dans sa vie de tous les jours. Réagissant à cette nouvelle utilisation de son produit, Spalding décida d’améliorer la semelle des saddle shoe afin que celle-ci n’emmagazine plus les saletés collectées dans la rue. Après des recherches auprès d’un fabriquant de système de freinage,
Spalding sortit la fameuse saddle shoes à semelle rouge-orangée. De nombreuses variations sont depuis apparues, aussi bien au niveau des associations de couleur qu’au niveau des formes utilisées. Aujourd’hui, la saddle shoes restent fortement associées aux années 40 – 50, où celles-ci furent beaucoup portées, notamment par des lycéennes, avec des bobby socks, des pom-poms…

Depuis son époque de gloire, les saddle shoes reviennent régulièrement au goût du jour, poussées par les vagues successives de nostalgies de l’époque de l’émergence de la culture jeune. Comme vous l’aurez peut-être remarqué, nous sommes en plein dedans en ce moment et de nombreux modèles de saddle shoes ré-apparaîssent. Bass, le légendaire fabriquant de chaussure américain, qui avait arrêté la production de saddle a soudainement relancé le modèle et Mark McNairy, ancien directeur de la création chez le très preppy J.Press, les revisite sous son label personnel. Mais plus question de faire du sport avec …

On en trouve aujourd’hui un peu partout chez de nombreux fabriquants. Le must reste Muffy’s, une boutique dédiée à la saddle shoes qui fut lancée par deux grands amateurs de la chaussure bicolore. De plus leur site a beaucoup de charme. Ceci n’engage que moi et je vous laisse avec quelques photos…

Mick Jagger

Woody Allen


Graduate – Bordeaux

À Bordeaux on connaissait le Rayon Frais, Monsieur Madame, la (grande) boutique Carhartt, quelques fripes, le Apple Store (et je ne me lance pas dans la liste des bars et restaurants qui valent le coup) …  c’est maintenant au tour de Graduate de venir grossir les rangs des endroits sympas de cette très belle ville. La boutique à ouvert ses portes au début de l’année et mélange plusieurs ambiances au sein du même lieu, en conservant la façade en bois de la boutique qui se trouvait là auparavant. Le rez de chaussée est dédiée aux vêtements moyen haut de gamme avec des marques comme A.P.C. , Dunderdon ou plus confidentielles comme Naked and Famous (le seul distributeur en France ?), Uniform for the Dedicated ou même Veam. La cave quant à elle est résolument consacrée au streetwear et quelques pièces assez pointues pourraient surprendre plus d’un accro de t-shirt à logo (ne vous fiez pas au site web, allez y faire un tour si vous en êtes).

Apparemment Pendleton, Redwings et Folk vont y faire leur entrée dans peu de temps, n’hésitez pas à aller leur dire bonjour, j’y avais été très bien accueilli ! voici l’adresse:

Graduate

63 rue du Pas Saint Georges

33000 Bordeaux

05 56 58 12 83

Arcadi Volodos

Arcadi Volodos au piano


Souvent considéré comme le nouveau Vladimir Horowitz, Arcadi Volodos est un virtuose possédant un don à décourager des classes entières d’apprentis pianistes. La comparaison avec Horowitz nous laisse facilement deviner le talent de l’artiste avant même de l’avoir entendu…

Volodos commence à étudier la musique assez jeune mais ne s’intéresse au piano que tardivement après avoir étudié la direction d’orchestre pendant plusieurs années. Il commence à travailler le piano à l’âge de 16 ans et révèle immédiatement des facilités exceptionnelles pour l’instrument. Il réalise son premier enregistrement seulement 10 ans après ses premiers cours au clavier… décourageant disais-je !

Si Arcadi Volodos est souvent comparé à Horowitz, c’est en grande partie grâce aux transcriptions qu’il joue ainsi qu’aux arrangements qu’il écrit lui même à l’instar du maître sus-cité. Son arrangement le plus célèbre est sans doute le Rondo de Mozart, Alla Turka qu’il joue fréquemment en concert : effet garanti.


Sa virtuosité pianistique lui permet également de jouer en concert tout un répertoire extrêmement difficile à exécuter. Sa technique lui a permis de se spécialiser dans l’oeuvre de Franz Liszt et de Rachmaninov. En quelques années seulement, Volodos est parvenu au sommet, il est un des pianistes les plus reconnu au monde, donnant ainsi des concerts aux 4 coins de la planète.

Hentsch Man – Interview

Alexia Hentsch – Co-fondatrice de la marque Hentsch Man

La semaine dernière, nous vous avions parlé de la boutique Hentsch Man à Soho. Etant intéressés par ce projet, nous avons eu envie d’en savoir un peu plus au sujet de l’expérience d’Alexia. On espère que ça inspirera certains jeunes entrepreneurs à passer le pas et prendre quelques risques. Plus on est de fous plus on rit comme on dit. Merci beaucoup à Alexia d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et bonne chance pour l’ouverture de la prochaine boutique!

Toutes les photos de cet article, sauf celle d’Alexia que nous avons photographié, viennent du site de Hentsch Man, ici pour être précis. Ce sont des photos des amis d’Alexia et de Max, portant les vêtements de la marque dans leurs vie et travail de tous les jours. Une manière originale et amusante de présenter des produits dans un contexte différent.


Redingote: Qu’est-ce qui a été le plus difficile lors de la création de votre marque?

Alexia Hentsch: La partie la plus difficile lors d’une création de marque est que vous vous retrouvez à faire plein de métiers différents en même temps. J’ai commencé comme styliste, puis rapidement, je me suis retrouvée à faire de la comptabilité, écrire des business plan, faire du Branding, du stylisme, etc. C’est dur de suivre!

R: Est-ce plus dur de travailler avec un ami proche, ou est-ce que ça rend les choses plus faciles?

AH: Partager les tâches rend les choses beaucoup plus faciles. Je pense que Max et moi sommes très doués pour réussir à différencier le travail de notre amitié… Cela dit, quand nous travaillons, il nous arrive d’avoir de bons désaccords!

R: Avez-vous eu du mal à trouver la main-d’œuvre nécessaire en Europe pour votre marque?

AH: Pas du tout – Il y a de très bons talents ici. L’Europe a une très belle et ancienne tradition en ce qui concerne la production locale. Cela peut être plus cher qu’ailleurs, mais le savoir-faire et la qualité sont bien présents.


Jose Guera


R: Pensez-vous que si toutes les marques européennes commencent à produire une petite partie de leurs créations en Europe nous pourrions sauver l’héritage que nous avons concernant l’artisanat et le savoir-faire de production?

AH: Chaque petit effort est utile! Même si je pense qu’il faudrait que certaines des plus grosses marques ramènent leurs productions en Europe pour faire du vrai volume.

R: Comment votre expérience chez Wallpaper et Winkreative a-t-elle influencé vos créations pour Henstch Man?

AH: Travailler chez  Wallpaper et Winkreative était impératif avant de pouvoir lancer Hentsch Man. Cela a été la meilleur école de Branding. J’y ai appris à combiner photographie, images et écriture afin de vraiment réussir à faire passer un message. Je pense que c’est vraiment le meilleur endroit où j’aurais pu apprendre tout ça.
J’y ai aussi rencontré des personnes très talentueuses, ce qui était crucial pour pouvoir lancer la marque et cela m’aide encore aujourd’hui.



Rudi Weissenberg


R: Vous venez de Sao Paolo, vous avez grandi à Genève, fait vos études à New York et êtes venue travailler à Londres. Cela fait pas mal de voyages. Est-ce que tous ces endroits vous ont inspiré à créer Hentsch Man?

AH: Oui, je pense. Comme tout le monde, ce que nous faisons et qui nous sommes est toujours un produit d’où l’on vient et de ce que l’on a vu. J’imagine donc qu’il y a un peu de chacun de mes voyages dans Hentsch Man.

R: Quelle est la prochaine étape pour la marque?

AH: Nous travaillons sur un gamme d’accessoires pour la marque, des chaussures en particulier. Nous allons aussi ouvrir notre première boutique permanente à Londres cet Automne, ce qui est aussi très excitant.

R: Avez-vous des conseils à donner aux jeunes entrepreneurs qui souhaiteraient également monter leur propre marque?

AH: Trouvez un bon partenaire qui a des compétences complémentaires aux vôtres. C’est important de pouvoir partager le travail!



Tristan Hoare

Saadi Soudavar

JD Brett

Jamie Allsoop

Hugo Tillman

Lorcan O’Toole

Alban de Pury

Rodolph von Hofmannsthal

Rodman Primack

Nikolai Hentsch

Fahad Farmaian


Brian Robinson

AMI par Alexandre Mattiussi

 

Lancée au début de l’année, AMI est une jeune marque parisienne qui semble prometteuse. Riche d’un parcours dans la création pour des enseignes de luxe telles que Dior, Givenchy ou Marc Jacobs, Alexandre Mattiussi décide de lancer sa propre marque peu avant ses 30 ans. Voulant toucher un public plus large, notamment ses amis, les collections sont simples, bien arrangées, ont les pièces qu’il faut et restent éloignées de tout délire créatif. Le créateur explique « Il n’y a pas de fantasmes dans cette collection, ce sont des vêtements pour la vraie vie ». Je me souviens avoir entendu qu’Yves Saint Laurent aurait développé « Rive Gauche » notamment pour que ses amies – et pas uniquement des stars et des princesses – puissent aussi porter ses créations. Les amis sont décidément de bonnes sources d’inspirations. D’ailleurs cette notion d’accessibilité se retrouve dans le dernier défilé, qui était ouverte au public car mettant en scène des mannequins prenant simplement des verres sur une terrasse parisienne.

La première collection sera disponible au Bon Marché et chez Mr Porter d’ici quelques mois. Niveau communication on sent la marque proche de ses consoeurs du luxe, organisant des défilés et trouvant du coup un écho dans les médias les plus suivis. Cela reste tout de même plutôt sage niveau prix : vestes à 400 € et chemises autour de 120 €.

Il faudra maintenant attendre l’arrivée en magasin pour juger des coupes, du sizing, des finitions et des matières, qui sont sûrement ce qu’il y a de plus important lorsqu’on reste éloigner de tout « fantasme » créatif. Alors qu’APC a un peu perdu de son aura de marque exclusive, AMI pourrait bien être un sérieux challenger.

Je vous invite à faire un tour sur leur site pour voir la vidéo de présentation de la collection de cet hiver, qui est très réussie. En attendant voici quelques photos de la collection suivies de photos de la collection printemps – été 2012.


Automne-Hiver 2011

 

Printemps-Été 2012

Hipshops


Le staff derrière le projet Hipshops

Que ce soit à Berlin, Paris, Londres ou Amsterdam se retrouver dans les capitales (ou les grandes villes) européennes est toujours un soucis lorsqu’il s’agit de mettre le doigt sur les meilleures boutiques en un minimum de temps. Évidement certains guides touristiques sont très bien faits mais parcourir les pages en marchant n’est pas forcément l’idéal quand il s’agit de visiter une ville et les descriptions flatteuses des boutiques peuvent se révéler (très) décevantes une fois sur place.

Claudia et Mike, de jeunes entrepreneurs de Bucharest, ont donc eu envie de partager leurs découvertes sur la toile. Avec un goût remarquable ils ont sélectionné quelques uns des meilleurs endroits de chacune des plus grandes villes du monde et offre l’adresse ainsi que quelques photos sur leur site internet Hipshops.com. Chacun d’entre nous peut d’ailleurs les aider à ajouter des adresses grâce à un formulaire, la soumission sera ensuite étudiée par le staff de Hipshops. Le contenu du site ne devrait donc pas trop souffrir des abus e-marketteux de boutiques envieuses de se retrouver dans la belle sélection.

Après inscription, chaque utilisateur peut trouver des boutiques ou des galleries selon ses centres d’intérêts, les produits qu’il recherche ou même selon sa proximité géographique. Le tout est bien sûr partageable sur les réseaux sociaux et sera porté sur Iphone et autres tablettes très bientôt pour que l’on puisse y accéder à tout moment. Le contenu est donc très utile, l’accès facile et le rendu graphique très bon: Bravo Hipshops ! retrouvez les sur Facebook juste ici.

Fashion week Homme à Paris

La chemise d’Hiroki Nakamura, le fondateur de Visvim.

Après une belle vidéo du Pitti Uomo de Florence il y a une dizaine de jours, FrenchTrotters nous offre celle de leur parcours pendant la fashion week de Paris. Entre défilés, showroom et salons vous y avez un assez bon aperçu de la journée chargée que peut être celle d’un acheteur pendant cette période: champagne, rencontres avec les créateurs, présentations et commandes de nouvelles collections, cadeaux pour attirer leurs faveurs… ce métier n’est décidément pas de tout repos.

FrenchTrotters at Paris men’s fashion week from FrenchTrotters on Vimeo.

Alfred Cortot

Alfred Cortot

Alfred Cortot n’est pas un simple pianiste parmi les autres, il est un des plus grands musiciens de la première moitié du XXe siècle. Ses concerts sont entrés dans la légende et ses enregistrements sont encore une référence.

Grand pédagogue, il mène parallèlement à l’enseignement une grande carrière de concertiste. Adulé à travers le monde, les japonais iront même jusqu’à donner son nom à une île de l’archipel Nippon : Cortot-shima. On peut d’ailleurs se demander quel autre pays au monde serait capable de faire une telle chose ?
Décidément, qu’on se trouve dans le monde vestimentaire ou bien dans le monde musical, les japonais font souvent preuve d’un goût très sûr.


Île d’Atsushima, rebaptisée « Cortot-shima »

Une fois n’est pas coutume, on enchaine avec des archives exceptionnelles. Internet regorge de pépites, de documentaires incroyables qui nous permettent ainsi de voir librement Alfred Cortot au piano et même l’entendre parler. Un témoignage qui se passe de commentaire…

Ici dans une interprétation de Chopin :

 

Et dans Schumann, commentant son interprétation et donnant la vision qu’il a de l’oeuvre « Der Dichter spricht » :


Hentsch Man – tout simplement bien fait

Boutique installée pour l’été au 8 Newburgh Street, juste à côté de Carnaby Street dans le quartier de Soho

Depuis un certain temps, la marque Hentsch Man nous a quelque peu tapé dans l’oeil. De belles chemises simples, faîtes dans de beaux tissus à un prix abordable, en toute honnêteté, ça ne court pas les rues. L’hiver dernier, nous étions même allés jusqu’à traverser Londres à vélo pour inspecter ces chemises alors présentes chez Wolf & Badger. Voici donc l’occasion de vous parler un peu plus de cette marque qui a continué à grandir depuis.

Pour la marque Hentsch Man, tout est parti de la recherche de la parfaite chemise blanche. Depuis ses débuts en 2008, la marque a fait du chemin et propose aujourd’hui toute une panoplie de chemises, pantalons, manteaux et lunettes exclusivement faîte en Europe. Cependant, bien que le magasin installé pour l’été dans Soho, à Londres, porte bien le nom de la marque, vous y trouverez aussi d’autres produits. Ci-dessous quelques photos prises lors de notre visite à la boutique.



Hentsch Man propose aussi dans son pop-up shop des « classiques » du vestiaire européen tel que des panamas, des espadrilles ou autres produits confectionnés sur le vieux continent et dont le meilleur savoir-faire reste encore chez des artisans. Le but étant de proposer des produits qui complètent une tenue tout en respectant l’expertise de chacun pour un produit. Bel esprit.

Pour l’hiver prochain, la marque s’est inspirée du vestiaire appartenant au grand-père d’Alexia: un homme sévère au corps d’athlète qui se contentait de pièces essentielles mais qui ne faisait aucune exception quant à la qualité et la coupe du produit. Il s’agit là bien évidemment d’inspiration uniquement car la collection est loin d’être sévère, au contraire, mais a gardé l’attention au détail, les coupes cintrées et la volonté de faire des pièces que nous pourrons porter en toutes occasions.



La marque étant jeune, tout comme ses propriétaires, nous avons été curieux de connaitre l’expérience d’Alexia Hentsch lors de la création de sa marque avec son ami d’enfance, Max. Vous pourrez trouver l’intégralité de l’interview dans un post très prochainement accompagné des photos de la collection. En attendant on vous laisse avec un petit aperçu de la collection  automne-hiver 2011.

www.hentschman.com