La Belle Échoppe !

Nos lecteurs les plus assidus auront peut être remarqué nos allusions discrètes (très discrètes) à un nouveau projet sur lequel nous travaillons depuis quelques mois maintenant. On peut enfin mettre un nom dessus et vous en parler un peu plus !

Ça fait environ un an et demi que FrenchTrotters nous accompagne, et on a eu envie de pousser notre collaboration un peu plus loin en décidant de travailler ensemble sur un projet de boutique en ligne entièrement consacré à la création française.

Après quelques mois d’exploration, de rencontres et trouvailles formidables, La Belle Échoppe ouvrira bientôt ses portes aux alentours de la mi-avril.

La boutique proposera une sélection de belles choses exclusivement fabriquées en France: des vêtements mais également toutes sortes de beaux objets. Vous pourrez notamment y trouver les eaux de Cologne Institut Très Bien, les sacs Bleu de Chauffe, les marinières Le Minor, mais aussi des chausses pieds, des peignes, du savon de Marseille et autres accessoires issues du savoir faire formidable que l’on trouve encore en France, que ce soit auprès de fabricants « historiques » que de jeunes créateurs misant sur une production locale.

On ne se refait pas: le site sera également accompagné d’un blog relatant l’histoire de ces produits et mettant en lumière leurs techniques de fabrication.

Nous vous invitons à vous inscrire à la newsletter (ici) qui vous tiendra informé une fois le moment venu, à suivre la page Facebook de ce nouveau site ou même à nous rejoindre sur le compte Twitter, pour commencer à planter le décor et à en discuter si vous le souhaitez. À bientôt !

Ganseys de la côte est de l'Angleterre

Dans mon article précédent, je vous présentais le pull de Guernesey, pull plutôt simple, traditionnellement confectionné et porté sur la fameuse île anglo-normande. En effet, malgré ses particularités intéressantes, on est loin de la surcharge stylistique d’un Aran ou d’un motif Fair Isle.

Avec les échanges commerciaux entre villages de pêcheurs des côtes anglaises, le pull de Guernesey s’est retrouvé être produit et utilisé de plus en plus au nord, où il était appelé gansey. Et chaque adoption du pull par un nouveau village fut l’occasion de l’adapter au goût local. C’est ainsi que sont apparues torsades, côtes et autres motifs, d’abord sur le haut du pull, puis ensuite sur sa totalité. Les motifs les plus complexes se trouvèrent dans les villages de pêcheurs écossais, le plus au nord.

Chaque village, et parfois chaque famille avait son motif bien défini, certains allant jusqu’à tricoter les initiales du porteur en relief sur le bas du pull. C’est peut-être l’origine la fameuse histoire du pull permettant d’identifier le marin échoué (ou alors, pourquoi pas, juste d’identifier un pull oublié au pub du port voisin).

J’aime bien cette histoire de messages que font passer les motifs utilisés. On est loin d’un gros logo tapageur et pourtant le sens est là, mais pour un oeil averti uniquement. Comme partout, les vêtements permettent aux porteurs de se reconnaître et d’avoir le sentiment d’appartenir à un clan. Je ne prendrai pas le risque d’aller plus loin là dessus, je vous laisse juste apprécier ces photos, provenant des archives du Norfolk, et trouvées grâce au blog Mister Crew. Ces photos et ces pulls datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle et permettent d’apprécier la richesse et la diversité des motifs des ganseys (attention, ces photos sont en noir et blanc, ces pulls sont en fait tous bleu marine).


 

 

 

Jean Langlais – Dyptique pour piano et orgue

Jean Langlais

Jean Langlais est un compositeur et organiste français né en 1907. Aveugle dès l’âge de 2 ans, il débute son apprentissage de la musique à l’Institut National des jeunes aveugles à Paris. Cet Institut a d’ailleurs formé un très grand nombre de personnalités : de grands professeurs à l’image de Louis Braille (inventeur du Braille), et beaucoup de musiciens renomés comme Louis Vierne, André Marchal ou encore Gaston Litaize (sans oublier, dans un tout autre registre, Gilbert Montagné).

À l’âge de 20 ans, il est accepté dans la prestigieuse classe d’orgue de Marcel Dupré au conservatoire de Paris. Il apprend également l’improvisation à l’orgue avec Charles Tournemire qui est incontestablement le plus grand improvisateur de la première moitié du XXe siècle.

Jean Langlais est un compositeur très prolifique. Son oeuvre est majoritairement consacrée à l’orgue seul et à la musique liturgique mais il compose néanmoins un peu de musique de chambre et des chants profanes. Il connaît un grand succès aux États-Unis où il fit de nombreuses tournées entre 1952 et 1981.

L’oeuvre ci-dessous est un Dyptique pour piano et orgue. Ces deux instruments sont rarement utilisés ensemble, leur association peut surprendre mais le résultat est extraordinaire. Je vous laisse donc déguster ces sonorités étonnantes !

Dyptique pour piano et orgue :

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Si vous appréciez ce mariage des deux instruments je vous recommande chaudement ce merveilleux CD de Thierry Escaich et Claire-Marie Le Guay :

Son of a Stag – Londres



Après avoir dégotté un bon réparateur de jeans à Paris en la personne de Georges, je me suis vu confronté à un dilemme à Londres. Si j’avais continué à porter mon jean préféré il aurait atteint un niveau d’usure tel que j’aurais pu être qualifié d’exhibitionniste.

La bonne vieille technique du bouche à oreille m’a orienté vers Son of a Stag qui paraitrait-il, ferait de bonnes réparations. En effet le magasin situé dans le quartier de Brick Lane, dans l’est de Londres, offre de réparer les jeans en plus d’avoir une très belle sélection de marques et modèles dans un esprit biker clairement affiché dès l’entrée du magasin.


 

Le magasin va plus loin que la simple réparation: il propose aussi un service de lavage spécialisé et la possibilité de personnaliser son jean. Soucieux du détail, ils utilisent une machine à coudre à point chaînette « Union Special » d’époque et les fils d’origine correspondant à la marque de votre jean.



J’ai donc décidé de leur confier mon jean pour la réparation des plus gros dégâts, un peu soucieux du coût et du rendu final. La première étape a consisté à faire une revue complète des accrocs avec un des vendeurs : lesquels réparer, lesquels laisser, quoi utiliser pour combler les trous (Denim ou toile blanche au choix). Le tout accompagné d’une explication de comment les réparations allaient être faites et du pourquoi certaines s’avéreraient compliquées. En bref, un service complet, clair et à l’écoute du client. Me voilà confiant pour la suite.


 

Après une semaine, je retourne à la boutique récupérer mon bien. On m’apprend alors qu’il n’a toujours pas été fait : ils n’avaient pas réussi à trouver la même toile avec un délavage similaire parmi leur stock de jeans dédiés à la réparation. Le stock est pourtant incroyable et affiche des marques tels que Ernest Sewn, Edwin et Levi’s entre autres. Ils me demandent donc d’attendre un peu plus afin de trouver une correspondance plus proche parmis les autres jeans qu’ils comptent recevoir.
Plutôt soucieux de l’aspect final que pressé, j’attends donc. Le magasin n’étant pas satisfait des trouvailles, on m’oriente alors plutôt vers de la toile blanche pour un meilleur rendu. Le résultat final est à la hauteur de mes attentes et le prix est plus que raisonable. Client satisfait!


Un très bon magasin qui connait ses produits et dont l’équipe est réellement passionnée par ce qu’elle vend : ça ne se trouve pas à tous les coins de rue. Une adresse où je ne manquerais pas de me rendre à l’avenir pour toute réparation délicate!


Son of a Stag
The Old Truman Brewery
91 Brick Lane, London
E1 6QL. England, U.K.
http://www.sonofastag.com/
+44 (0)20 7247 33 33

Plus de photos du résultat:



March L.A.B


Les bonnes marques d’entrée de gamme en matière de montre, ça ne courre pas les rues: dès que l’on veut sortir de la reproduction de modèles militaire (toujours très efficaces) ou de designs très classiques sans mettre de côté la qualité du mouvement, il semble que ça soit un peu compliqué. March L.A.B semble plutôt bien allier des éléments que j’ai évoqué juste avant: certains de leurs modèles sont assez recherchés, d’autres plus simples font l’effort de se démarquer et leurs mouvements sont fabriqués en Suisse.

Fondée par deux français, l’un vivant à Los Angeles et un l’autre à Biarritz (voilà pour le L.A.B), la marque était déjà présente dans des boutiques comme colette ou Le Bon Marché. La démarche est en tout cas clairement enoncée et reste modeste ce qui est fort appréciable: « De fabrication Suisse, (les montres) répondent aux critères de qualité attendus, mais March L.A.B ne veut pas usurper pour autant le titre d’horloger, ce collaborateur si précieux, seul à même d’installer dans ses créations les mouvements parfaits ». Ils remettent les choses à leurs places, sans oublier de préciser que ne fait pas de l’horlogerie qui veut.

Sans abandonner son identité, elle sort ce modèle qui garde les codes de la marque en les mélangeant avec ceux que l’on peut retrouver sur des montres de plongée militaires (dont le fameux bracelet NATO). Je suis loin d’être spécialiste en matière de montre mais le modèle qui est disponible chez Union LA et Antic Boutik en France me semble plutôt réussi.

Je n’ai d’ailleurs rien trouvé sur le site de Nixon (que je trouve assez proche finalement) qui précise que ses modèles ou ses mouvements sont fabriqués en Suisse, ce qui me paraît être un gage d’une certaine qualité et qui est le cas pour March L.A.B . Si vous pouviez donc m’en dire un peu plus sur ce point et me donner une petite leçon d’horlogerie d’entrée de gamme, vos éclaircissements seraient les bienvenus !

Pulls marins de Guernesey

Le pull de Guernesey


Alors que l’air du temps est au déterrage progressif tous les vêtements cultes et solides, la plupart des pulls marins européens se sont vus être remis au goût du jour : on peut acheter des chandails bretons chez Urban Outfitters, les motifs fair island ne sont plus l’apanage de comédies françaises des années 70 et LL Bean a réédité son fameux pull norvégien, qui avait eu beaucoup de succès auprès des étudiants américains dans les années 80. Cependant il en reste qui n’ont pas encore eu l’attention qu’ils méritent, et notamment le pull de Guernesey, qui s’est seulement vu timidement ré-édité par Fred Perry.

Guernesey est une petite île située au large des côtes normandes, voisine de Jersey. Lieu de villégiature prisé des Anglais elle fut aussi le refuge de Victor Hugo lorsque celui-ci s’enfuit de France suite au coup d’état de Napoléon 3. Cette île de 63 km2 est aussi connue pour son industrie du tricot, très ancrée dans l’histoire de la région. On doit d’ailleurs aux îles anglo-normandes le nom du point Jersey, point très facile à réalisé et bien connu des amateurs de tricot. Celui-ci est d’ailleurs utilisé pour la confection des pulls de Guernesey.

L’histoire de l’industrie du tricot des îles anglo-normandes remonte au 16e siècle, lorsque la couronne anglaise donna l’autorisation aux populations de l’île d’importer de la laine d’Angleterre et d’exporter des produits finis vers le continent. La production de l’époque était essentiellement des collants, qui furent exportés sur le marché anglais. On raconte même que Marie Stuart portait des collants provenant de la région lorsqu’elle fut exécutée pour trahison, en 1587.

Comme pour les chandails bretons, l’histoire du pull de Guernesey est ancienne et ancrée dans la tradition locale. Ces pulls furent originellement tricotés à la main par les femmes des marins de l’île, les techniques de fabrication du pull se passant de génération en génération. Leur maille serrée en faisait une protection idéale pour affronter quotidiennement le vent, la pluie et les embruns.

Le succès de ce pull fut tel qu’il se retrouva rapidement dans de nombreux villages côtiers de Grande-Bretagne, où il était souvent modifié et appelé gansey. Ses qualités furent vite remarquées, et pendant les guerres napoléoniennes, L’amiral Nelson conseilla à la Royal Navy de l’intégrer dans son équipement. C’est à partir de cette époque que celui-ci fut coloré en bleu-marine. On raconte que des pulls de Guernesey furent portés par les membres d’équipage de la Royal Navy pendant la bataille de Trafalgar et aujourd’hui certaines divisions de l’armée anglaise sont encore équipées de tels pulls.

Une des particularités du pull de Guernesey, en plus de son col bateau, est qu’il est entièrement symétrique : il n’a ni avant, ni arrière et peut aussi bien être porté dans un sens que dans l’autre. Les motifs du pulls représentent des objets du quotidien des pêcheurs de l’île : les côtes en haut des manches symbolisent une échelle ou une passerelle, la couture de l’épaule une corde et le point mousse descendant jusqu’au niveau de l’aisselle sont des vagues se brisant sur le littoral. Mais pour moi le détail qui fait toute la particularité de ces pulls est une petite pièce de tricot en forme de losange située au niveau des aisselles et permettant de meilleurs mouvements. Le pull de Guernesey, comme le pull marin breton, se porte près du corps, cependant la forme spécifique du pull fait que la couture joignant les épaules aux manches dépassent largement sur les bras du porteur.

Ce pull est facilement trouvable en second choix, et plusieurs usines en produisent encore sur Guernesey. Moins répandus que les chandails bretons, cela en fait donc une alternative pour passer la fin de l’hiver – et ceux des prochaines années – au chaud.

Disponible notamment sur guernseyknitwear.co.uk


La bande en point mousse représente des vagues se brisant sur le littoral, et les côtes une passerelle en corde


La couture de l’épaule représente une corde, tandis que la pièce de tricot ajoutée au niveau de l’aisselle permet des mouvements amples


Un marin portant un pull de Guernesey en 1880 – On note que, même à la bonne taille, les coutures des épaules descendent largement sur les bras


Les officiers de la 7ème brigade blindée anglaise avec leurs pulls de Guernesey, en Irak

Félix Mendelssohn – Trio pour Piano op. 49

Félix Mendelssohn

Félix Mendelssohn est un compositeur et chef d’orchestre allemand  issu d’une famille de banquiers réputée. Son grand-père Moïse était un philosophe respecté et la maison Mendelssohn où la famille s’établit en 1811 à Berlin va devenir un centre de la vie mondaine, artistique et scientifique de la métropole prussienne.

De grandes personnalités tels que des philosophes (Hegel et Schleiermacher) ou des musiciens comme Zelter, fréquentent régulièrement la maison, ce qui laisse une atmosphère de créativité très favorable au jeune Félix. Il bénéficie de cours musicaux de grands musiciens et les premiers résultats sont exceptionnels. Ainsi, il donne son premier récital public au piano à l’âge de 9 ans, ce qui ne fût que préluder à une grande mais trop courte carrière de chef d’orchestre et de compositeur. Il meurt très jeune à Leipzig en 1847 à l’âge de 38 ans.

Il laisse néanmoins une oeuvre très importante comprenant de nombreux chef-d’oeuvres. Félix Mendelssohn est connu dans le monde entier pour sa Marche Nuptiale, ce qui, entre nous, n’est vraiment pas l’oeuvre que l’on devrait retenir du compositeur. La Marche Nuptiale est tirée du « Songe d’une nuit d’été » et n’est absolument pas représentative de l’oeuvre complète et notamment sa magnifique Ouverture.

Préférons-lui plutôt son magnifique trio pour piano opus 49 qui est une pure merveille. Ce trio attira d’ailleurs particulièrement l’attention de Robert Schumann à l’époque qui en fit l’éloge en le comparant à ceux de Beethoven et de Franz Schubert…

Trio op. 49 – Molto Allegro Agitato (premier mouvement) :

Trio op. 49 – Scherzo (troisième mouvement) :


Source: Larousse de la musique éd. 1957

Emissar

Un peu à la manière de Steve Opperman, le créateur de Temple Bags, Emissar se sert de toile militaire pour réaliser ses modèles. Si le premier était un passionné qui partageait ses restaurations de sacs sur son blog au début et à ouvert sa boutique ensuite, Emissar est une marque française qui utilise le matériau pour développer et fabriquer à Paris sa collection.

Le résultat du travail d’Emissar est beaucoup plus fin: la toile militaire américaine de récupération conserve ses inscriptions d’origine, du cuir de veau et du lin font le reste pour les sangles et les doublures.

La marque, qui se positionne tout de suite à un niveau assez haut de gamme, n’est distribuée qu’en exclusivité chez colette pour le moment. Je vous laisse avec quelques images du Négociateur, de l’Aviateur et du Navigateur ainsi qu’avec quelques clichés de l’atelier de confection parisien.

Négociateur: un attaché case avec une poche rembourrée pour les ordinateurs portables.

Navigateur: un sac 48h inspiré des kits de vol des pilotes.

Aviateur: un fourre tout inspiré par le sac du casque des pilotes de l’US Air Force.

 

 

 

 

Observations par Our Legacy

Avant que la pluie ne revienne en France et perpétue la tradition du mois de mars, on va s’intéresser à ce que nous propose Our Legacy pour la saison qui arrive. On peut commencer par remarquer que la diversité des silhouettes utilisées dans les photos du lookbook pour mettre en scène les pièces de la collection témoigne de l’ecléctisme du public Our Legacy. Effectivement, lorsque l’on travaille sur des classiques du vêtement, le public est large.

La marque ne l’a d’ailleurs pas fait au hasard: la présentation de la collection nous apprend que si elle s’intitule « Observations » c’est pour souligner que l’on peut deviner la profession des personnages en observant la manière dont ils sont habillés. J’avoue ne pas avoir réussi l’exercice mais il est clair que leurs personnalités sont fortement exprimées à travers leurs tenues. Quelques clin d’oeil sont également sympathiques, comme la Air Max 95 Parra à la main d’un des modèles qui rappelle la tendance sneakers très forte il y a quelques saisons déjà, ou le joggeur qui contraste avec l’ambiance d’assoupissement qui se dessine au fil des photos. L’attitude du chien est d’ailleurs révélatrice: on est en été, il fait chaud, ça sent les vacances, les barbes et cheveux poussent.

Côté vêtements, je l’ai déjà évoqué plus haut, Our Legacy joue sur le créneau des classiques et des pièces simples: une bonne occasion de fournir sa garde robe avec les essentiels qui lui manquaient, ici réalisés dans de jolies matières. Vous avez quelques clichés de la collection ci dessous, le reste des images est visible sur le site d’Our Legacy

Barbour Berwick Tweed Jacket

La chasse a toujours été une pratique très ancrée dans la tradition, et malgré toutes les innovations techniques ayant eut lieu ces dernières décennies, la tenue et l’équipement du chasseur n’ont que peu évolués.

A l’origine, celle-ci était composée d’une veste en tweed bien chaude avec des soufflets et autres plis d’aisances dans le dos permettant la manipulation du fusil, pensez à la Norfolk jacket par exemple. Une petite révolution eut lieu lorsque la veste cirée, notamment poussée par Barbour, bouleversa les codes bien précis des tenues de chasse pour ensuite incarner à son tour une certaine tradition. Cependant l’esthétique du chasseur reste très attachée au tweed. Il est donc intéressant de noter l’existence, et le succès, de vestes mixant la forme d’une Barbour Bedale et la texture d’une veste en tweed. Les matières utilisées font de cette veste un produit résolument moderne et qui se veut avant tout pratique. Contrairement au tweed bien épais des anciennes vestes de chasseur, celui-ci est lavable en machine, ce qui n’exclut pas qu’il offre une bonne protection face aux intempéries.

Ces vestes en tweed sont à leur tour devenues des modèles classiques et existent chez de nombreux fabricants de vêtements de loisirs, notamment chez Barbour, Musto ou Le Chameau.

Disponible ici.


Mr Natty – Barbier officiant dans « un lieu secret de l’est londonien »