Chez nos amis anglais de My Wardrobe, les soldes commencent dès aujourd’hui. Une bonne occasion pour se trouver un Corduroy Ralph Lauren ou une Barbour To Ki To pour lutter contre le froid toujours très présent… vous trouverez de toutes façons sûrement quelque chose d’intéressant, les réductions de prix allant de 30 à 50%. D’ailleurs cette paire de Grenson aurait peut être tendance à me faire loucher. Nul besoin de s’étendre d’avantage sur l’événement cela dit, je suis sûr que vous ferez votre chemin tout seul au coeur de la sélection très éclectique de la boutique. Joyeux Noël à tous !
Articles de la catégorie Brèves
Flight jackets en peau retournée (1/2) – Irvin Jacket
RAF Irvin jacket câblée
Nombre de pièces militaires ont marqué à jamais l’habillement civil. Nous avions notamment traité des F1 et F2 de l’armée française, des fields jackets ainsi que des vestes de pont américaines, cette fois-ci, intéressons-nous aux blousons de pilotes en peau retournée de la Royal Air Force (ou RAF, l’armée de l’air britannique). Ces blousons conçus à l’aube de la seconde guerre mondiale et portés tout au long de celle-ci par les pilotes britanniques, furent ensuite très populaire chez les jeunes civils souhaitant imiter le style désinvolte des héros nationaux. La deuxième partie de cet article sera publiée sous peu et traitera des équivalents de l’US Armed Air Forces (USAAF), notamment de la fameuse B-3.
L’origine des flight jackets est très liée à celle de l’aviation. En effet, les cabines des premiers avions n’étaient pas isolées et il y faisait rapidement très froid, jusqu’à -50° C. Les pilotes risquant des accidents mortels en cas d’engourdissement, il fut nécessaire de développer des vêtements chauds et adaptés aux mouvements dans un cockpit.
La Irvin jacket a fut donc créée par un des pionniers de l’aviation, qui inventa d’ailleurs aussi le parachute et effectua le premier saut en chute libre d’un avion. Leslie Irvin, qui donna son nom au blouson, fut rapidement à la tête d’une industrie, fabriquant des parachutes pour les pilotes du monde entier, il ouvrit notamment une usine en Angleterre à Letchworth en 1926. Au début des années 30, l’usine anglaise de Irvin répondit à un appel d’offre du Air Ministry britannique, qui cherchait à l’époque un équipement permettant d’améliorer les conditions des pilotes nationaux, évoluant à des altitudes toujours plus élevées et glaciales. C’est alors que fut proposée, puis sélectionnée, la Irvin jacket, accompagnée d’un pantalon lui aussi en peau de mouton.
La Irvin jacket est constituée de peau de mouton retournée ou shearling. Matière première lourde, disponible en abondance, elle permettait surtout une très bonne isolation garantissant aux pilotes de ne pas avoir froid. La veste possède des manches longues terminées par un zip, afin de porter des gants sans perdre de la chaleur. Le col se relève et peut être serré afin de garder le cou ainsi que le bas du visage au chaud. Une sangle à l’avant au niveau de la taille permet de garantir que la chaleur reste en place. Petite anecdote : Une partie de l’équipement de la RAF, notamment les gants, possédaient un système de chauffage électrique intégré. C’est ainsi que l’on peut apercevoir sur certaines Irvin des câbles électriques parcourant le dessus de la veste.
La veste fut ensuite portée fièrement par la RAF durant toute la seconde guerre mondiale et notamment durant bataille d’Angleterre, causant une demande accrue de la production. Cette production ne pouvant être assurée uniquement par l’usine d’Irvin, elle fut sous-traitée, ce qui fit que l’on peut noter des petites différences entre plusieurs Irvin jackets vintage. De plus, les conditions difficiles lors de la guerre impactèrent la disponibilité des matières premières. C’est ainsi que les vestes datant de la fin de la guerre possèdent de plus nombreuses pièces de cuirs que celles fabriqués au début ou avant, certaines ayant l’air d’un véritable patchwork.
Irvin jacket à capuche – On note que la veste est constituée de nombreuses pièces de cuirs, ce qui laisse croire que sa fabrication date de la fin de la seconde guerre mondiale
Le personnel au sol aussi eut aussi droit à sa Irvin jacket, par contre celle-ci fut adapté à son utilisation et se vit ajoutée une capuche, peinte en jaune afin d’être mieux visible. Celles-ci furent portées par les membres de la RAF Coastal Command, bras maritime de la RAF ainsi que par ceux du Fleet Air Arm de la Royal Navy.
Pour finir, voici quelques photos de pilotes de l’époque portant la Irvin :
Wolverine 1000 Miles à Paris
Pour les amoureux du cuir ou même de la chaussure, la tannerie Horween de Chicago est une référence dès que l’on parle « Made in USA ». Ayant voulu récemment (début 2009) élargir son public en profitant de du regain d’intérêt actuel pour l’artisanat et les processus de production qualitatifs, Wolverine, un des clients d’Horween Leather, avait relancé la production de ses pièces historiques avec la ligne 1000 Mile Boot.
Le nom en dit d’ailleurs long sur la qualité garantie par la marque, mais après quelques 125 années à produire des chaussures, Wolverine pouvait se passer d’originalité en s’autorisant un pragmatisme peu familier au milieu du vêtement.
Wolverine 1000 Mile | 721LTD | Making the Boot from Wolverine on Vimeo.
Les quelques vidéos du fabricant de chaussure racontent également très bien l’amour que les hommes qui produisent ces modèles ont pour leur travail, et on a beaucoup de plaisir à les découvrir parler des cuirs, des coutures, des semelles… et des quelques 350 étapes réalisées manuellement pour arriver au résultat final.
Le modèle « Original » est en tout cas disponible en exclusivité chez (re)source, dont on vous avait parlé auparavant et qui commence donc à mêler vintage et collections actuelles. Si vous passez les essayer ne manquez pas de vous attarder sur les flight jacket et même de discuter un peu avec David qui en connaît un rayon en la matière. Nous n’avions pas eu l’occasion de prendre une photo de la devanture du 7 rue de Turennes, je vous quitte donc sur un aperçu de la belle enseigne très 50s.
Belle Casio chez FrenchTrotters
Loin de nous lancer dans l’horlogerie, qui reste un domaine d’initié particulièrement épineux, j’écris tout de même ces quelques mots simplement pour vous signaler que la montre Casio à aiguilles présente sur les photos de notre Pellicule#2 est de retour chez FrenchTrotters. La dernière fois le nombre de pièce limité était arrivé à épuisement dans un laps de temps assez court, et en ces périodes de fêtes je doute qu’il en soit autrement pour ce stock ci.
Très abordable, elle peut faire penser aux vieux modèles Rolex et s’avère très efficace au poignet. Le mouvement est japonais, le bracelet est en cuir, ce qui garanti un rapport qualité prix assez intéressant pour un bel objet. Je vous laisse avec le lien vers le produit et quelques photos de la montre. Bon dimanche !
Blake et Mortimer – So british since 1946
On parle beaucoup de stars du cinéma comme icônes. Steve McQueen, James Dean et consorts reviennent souvent comme exemple sur les blogs traitant de mode ou de vêtement. On aime aussi beaucoup ce côté du cinéma, mais les personnages de bande dessinée ont également leur place en tant que représentant d’un style. Que ce soit le Corto Maltese de Hugo Pratt, incarnant le style du marin baroudeur, Tintin et son pantalon cinq poche dont il était question dans le documentaire « Jeans, une planète en bleu » ou Blake et Mortimer et leur influence english upper class, ces personnages ont marqué leur époque.
L’actualité autour du nouvel album des aventures de Blake et Mortimer, « La malédiction des trente deniers », nous donne l’occasion de revenir sur ces deux personnages qui m’ont personnellement fait passer plus d’une nuit caché à lire sous la couette après l’extinction des feux obligatoires étant petit.
Les deux compères, Sir Francis-Percy Blake et Philip-Edgar-Angus Mortimer, tous deux issues des prestigieuses universités que sont Eton et le M.I.T, traversent le globe de long en large afin d’élucider les plus grands mystères souvent pimentés par les plans diaboliques du mystérieux Colonel Olrik. Mélange de roman policier, d’Histoire et de science-fiction, les deux personnages déjouent pièges, énigmes et complots, pipe à la bouche et tirés à quatre épingles dans la mesure du possible.
Pulls marins, chinos, vestes en tweed, vestes militaires, trenchs, nœuds papillons et j’en passe, bien que l’aventure de cette dernière édition se passe en 1955, nos héros semblent tout à fait dans l’air du temps et pourraient inspirer plus d’une tenue.
Depuis l’époque d’Edgar P. Jacobs, le créateur des aventures de Blake et Mortimer, les choses ont bien changé. Les réunions en librairie pour parler BD ont donné naissance à des forums pour passionnés et le marketing est rentré dans la danse avec des partenariats de plutôt bon goût puisque un des sponsors n’est autre que le célèbre constructeur de voitures anglaises, Morgan.
Les scénaristes de la bande dessinée se relaient depuis la mort de Edgar P. Jacobs. Le dernier en date étant le célèbre Jean Van Hamme (XIII, Thorgal, Largo Winch) qui signe son cinquième numéro de la série et avoue par la même occasion s’être inspiré généreusement de Indiana Jones pour écrire son scénario. Cela n’altère en rien le résultat, une aventure où l’on retrouve tous les codes de la série avec peut-être quelques évidences dans le scénario, mais concernant les codes vestimentaires, on est ravit.
Si la série vous passionne ou que vous êtes juste curieux d’en savoir plus, un blog est dédié aux actualités liées aux deux personnages et le site officiel nous en apprend beaucoup sur leurs histoires et leurs univers. Bonne lecture!
London Undercover, de beaux parapluies
Parfois considéré comme un gadget, le parapluie est souvent sous estimé en tant qu’accessoire à la fois utile si il est de bonne qualité et pouvant témoigner du bon goût de son propriétaire. En partant de ce constat et en voulant rendre au parapluie sa dimension élégante, Jamie Milestone a fondé London Undercover en 2008. La marque bénéficie d’ailleurs assez vite d’une très bonne visibilité puisqu’elle réalise en ce moment des produits en collaboration avec des entités assez diverses, allant du blog à la marque en passant par quelques boutiques. Les abus du co-branding par le monde du streetwear, ou même parfois du luxe, auront fatigué plus d’un amateur de vêtement mais je dois avouer que le résultat de celui amorcé par Tenue de Nîmes par exemple,est bien pensé et prête même à sourire.
Encore un témoignage de la décontraction coutumière des anglais lorsque l’on touche au vêtement ? le nom de la marque de parapluie est d’ailleurs très bien choisi si l’on décide d’y voir un jeu de mot. Puisque la marque semble vouloir d’intéresser au marché de l’accessoire ACL et Chapman ont fait un essai sur des modèles d’écharpes et de sacs. Tenue de Nîmes a choisi de compter sur la spécialité d’Undercover et de faire fabriquer son parapluie en… toile de jean évidement.
Fabriqué en France le mécanisme du parapluie est garanti solide et de bonne qualité (je ne compte plus le nombre de pépins bas de gamme que j’ai vu se retourner sous l’effet du vent…) et la toile a reçu un traitement pour devenir imperméable. Les fanatiques du denim y verront une nouvelle technique d’usure de la toile qui les passionne, les autres seront sûrement très contents de l’anecdote.
Apparemment Undercover s’inscrit aussi dans une démarche de production responsable en utilisant des matériaux recyclés pour les produits et également biodégradables en ce qui concerne le packaging. On peut en tout cas se réjouir de la capacité des ateliers français à s’adapter à de telles exigences de la part des marques. Sans que les marques aient communiqué sur l’identité de leurs fabricants, il semble qu’en matière de parapluie, l’héritage historique de Cherbourg soit assez important, les fabricants normands sont des références et il serait étrange qu’ Undercover soit allé chercher ailleurs. Mais bon, cela reste une supposition.
Notez que Filson a également utilisé sa toile imperméable traditionnelle « Cover Cloth » pour réaliser un parapluie de son propre chef qui semble être un classique de la marque, bien que les chasseurs ne s’embarrassent pas vraiment de ce genre de commodités climatiques lorsqu’ils pratiquent leur discipline favorite.
Merci à FrenchTrotters pour les photos ! et sachez aussi que la boutique dispose de quelques modèles Undercover en exclusivité française, la météo qui s’annonce pour les mois à venir devrait sûrement vous amener à vous pencher sur la question assez rapidement. Vous trouverez aussi en rayon les sacs issus de la collaboration avec Chapman.
Jeans, une planète en bleu
On en a déjà parlé, le monde du denim peut s’avérer particulièrement abyssal. Plus l’on s’y intéresse et plus l’on découvre de détails historiques ou techniques passionnants. Ceci-dit, ce qui n’était réservé qu’aux plus fanatiques au début des années 2000 est en train de se développer pour toucher une partie bien plus large de la population, certainement pas prête à passer ses nuits à débattre du sens de la trame sur Superfuture. La toile brute non prélavée et le liseré sont devenus omniprésents, maintenant distribués par des grandes enseignes telles qu’Uniqlo, Marks & Spencer ou même H&M. Ce qui n’étaient il y a quelques années que des détails intéressants les plus passionnés d’entre nous sont maintenant reconnus par tous et devenus très abordables, même si cela a créé certaines dérives dénoncées par les puristes…
Poussé par cet attrait croissant pour les détails historiques du jean, les ouvrages sur le sujet se multiplient, il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui un documentaire se concentre sur l’histoire de la toile indigo. « Jeans, une planète bleue » nous plonge ainsi au coeur de l’histoire du jean et de la toile duquel il est issu. C’est avec plaisir que nous sont notamment livrés les témoignages de l’archiviste de Levi’s, du président de Momotaro Jeans (qui y fait une démonstration de teinture) et même de Jean Touitou. Nous retiendrons particulièrement la découverte de Ruedi Karrer, ce zurichois possédant une impressionnante collection de plus de 7000 jeans.
Jeans, une planète en bleu from Sylvain on Vimeo.
Le Bar du salon du Vintage
En septembre dernier avait lieu la 6ème édition du salon du vintage à Paris. L’événement a rencontré un franc succès si bien que les organisateurs remettent ça en décembre avec « Le Bar » du salon du vintage, les 18 et 19 à la Cour du Marais. Cette fois ci l’accent est mis sur le côté festif avec un bar à bulle, des DJ et The Pompadours, un trio londonien de coiffeuses spécialisées dans les coupes des années 50.
Vous retrouverez également les exposants les plus importants du salon et pourrez à loisir flâner à la recherche d’une pièce, ce qui peut être assez arrangeant à l’approche de Noël si par le plus grand des hasards, comme chaque année, vous êtes en retard. Hahem.
LN-CC – Late Night Chameleon Cafe
LN-CC (Late Night Chameleon Cafe) est une nouvelle boutique en ligne qui a ouvert en août dernier. Après quelques mois d’activité, le site a ouvert un espace physique dans ses locaux situés dans l’Est de Londres. Avec quelques aperçus en ligne et la possibilité de visiter le magasin seulement sur rendez-vous, autant dire que nous avons été curieux.
Tout est réuni pour offrir une expérience hors du commun. Situé au sous-sol du 18 Shacklewell Lane à Dalston et donc loin de toutes boutiques pouvant offrir des produits comparables, le magasin conçu par Gary Card intrigue dès que la porte d’entrée est poussée. Introduit par un escalier éclairé à la lumière violette, on pénètre alors dans un espace qui met tous les sens en éveil. Odeurs, bruits, éclairage, toucher, une expérience d’achat qui va au-delà de la simple flânerie en magasin.
Les premiers pas se font dans la « forêt », odeur d’encens, bruits d’oiseaux, lumière sombre et lueur au bout du tunnel aux aspects irréels.
On rentre alors dans le « Skeletal Space », un tunnel fait de bois et éclairé par des néons passant au travers de panneaux oranges, donnant à l’endroit de faux airs de « 2001, l’odyssée de l’espace » de Kubrick. De ce tunnel partent alors 4 salles ayant chacune une identité bien particulière.
La première est la « Light Space ». Une salle remplie de meubles blancs sur roulettes permettant de la moduler au fil des saisons. L’idée ici est de présenter des pièces plus « urbaines » avec des marques telles que Nigel Cabourn, Unused ou Hobo.
Vient ensuite la « Warmth Space » qui, malgré son nom, est beaucoup plus sombre et luxueuse que la précédente et propose des marques telles que Damir Doma ou Rick Owens.
La dernière salle dédiée au vêtement est la « Earth Space ». Entièrement construite en bois brut, on retrouve les couleurs et les matières du couloir par la présence de gravier au sol et le bois, omniprésent à travers tout le magasin. Cet espace présente également des marques très haut de gamme telles que Tze Goh ou Martin Margiela. En comparaison à la « Warmth Space », les couleurs des vêtements sont ici plus chaudes avec beaucoup de blanc.
On s’éloigne ensuite du vêtement et on entre dans le second univers du magasin : la musique. Le « Celestial Space » est une bibliothèque de rareté. Rassemblant vinyls et livres en éditions limitées dédiés à la mode, cet espace est le fruit de la recherche du fondateur du site, John Skelton, et de Dan Mitchell qui s’occupe de tous les achats de la boutique avec lui. Conor Donlon, libraire spécialisé dans les livres rares, les a également assisté dans leur sélection.
Finalement, la dernière pièce actuellement accessible au public est la « Music Space ». Créé en association avec Mickey Boyle, ingénieur connu du milieu de la musique underground, la salle disposera du système son utilisé par Led Zeppelin eux-mêmes ainsi qu’un équipement audio de pointe faisant de la salle un des endroit les mieux outillés en la matière à Londres.
Cette salle servira comme espace pour accueillir les clients pendant la journée et les évènements organisés par LN-CC la nuit. Elle sera terminée début 2011, marquant la fin de la phase I du magasin. La phase II commencera alors et aura pour but de construire une galerie d’art où se tiendront expositions et projections.
Je trouve que cette initiative pour un magasin en ligne est une réelle innovation. En permettant à ses clients de passer du virtuel au réel, LN-CC leurs donne la possibilité de rentrer dans leurs univers physiquement et de comprendre l’identité de la marque. Chose qui n’est pas toujours facile à faire pour un magasin présent seulement en ligne. On peut alors voir, toucher et porter le produit de notre choix avant de passer à l’acte et être plus certain qu’un produit qui coûte souvent plusieurs centaines de livres sera à la hauteur de nos attentes.
Pour mieux nous aider à comprendre l’identité de LN-CC, nous avons demandé à Dan Mitchell de nous montrer ce qui serait pour lui les produits les plus représentatifs de la boutique. Voici sa sélection:
Manteau Damir Doma – Pantalon Sasquatchfabrix
Jacket Damir Doma – Trousers Sasquatchfabrix
Le but avoué de la boutique est d’offrir une sélection de produits qui se démarque des autres, de partager le fruit de leurs recherches et de faire découvrir à tous ceux qui voudront se rendre à leur boutique une réelle expérience d’achat. « Peu importe si vous venez et n’achetez rien – nous serions heureux que vous repartiez avec ce que vous voulez, que ce soit vêtements, informations ou savoir ». Cette dernière phrase est issue de la présentation de la boutique sur son site. On ne peut que saluer une telle initiative. Pour nous en tout cas, l’expérience est réussie.
Photo: mooonprod.tumblr.com & LN-CC
Selectism – Seven Days
Selectism est un blog professionnel que l’on suit depuis un petit moment maintenant. A cheval entre culture, vêtements de designer et d’inspiration vintage, leur nombreux articles sont toujours intéressants. Depuis plusieurs saisons déjà, l’équipe du site nous présente une sélection de produits qu’ils apprécient, sous formes d’une série de photo présentant une tenue par jour de la semaine.
Pour leur troisième série, les vêtements sont maintenant portés mais l’accent est toujours mis sur le produit et le stylisme. Je ne suis pas vraiment conquis par les pièces les moins basiques telles que le sweat Raf by Raf Simons ou le jean neuf et déjà délavé et troué. Cependant je trouve que certaines associations valent le détour, je vous laisse juger par vous même :