The Broken Arm

The Broken Arm : nouvelle boutique dans le haut-marais

Parmi les nombreuses ouvertures de boutique ayant eu lieu dans le haut-marais cette année, attardons-nous sur une des plus récentes. The Broken Arm, située rue Perrée depuis déjà quelques semaines, a été fondée par trois membres du collectif derrière le blog De Jeunes Gens Modernes, que l’on suit déjà depuis quelques années.

Les fondateurs de la boutique, après des expériences auprès de divers cabinets de conseil mode et luxe de la capitale, ont fait le pari d’un positionnement encore rare dans le quartier en réunissant des marques de créateurs comme Kenzo, Carven, Raf Simons, Cristophe Lemaire, 3.1 Phillip Lim ou encore Jacquemus. La boutique propose aussi une très belle sélection de livres à table basse, de bijoux par Aurélie Biderman et de fantastiques accessoires en cuir végétal naturel par Isaac Reina. En plus de tout ceci, le 12 rue Perrée accueille aussi une petite salle de café, où l’on pourra notamment déguster de petits plats et qui s’annonce déjà difficile d’accès.

Le lieu vaut le détour rien que pour son aménagement : des panneaux en bois brut, des structures métalliques, des plantes, tout ceci dans des tons doux et un esprit moderne. On apprécie particulièrement la moquette jaune et les fauteuils Guariche du sous-sol, peut-être parce qu’on commence à se lasser de voir des sièges Eames partout ?


The Broken Arm
12, rue Perrée
75003 Paris
+33 1 44 61 53 60

When in Rome, do as Romans do

30 chemises identiques ?


Récemment ouverte dans le marais à Paris, la galerie Made In Town propose régulièrement des expositions et événements sur des thèmes qui nous sont chers. Ayant accueilli la présentation de la première collection De Bonne Facture dès l’ouverture, ce lieu dédié à la fabrication locale accueille aujourd’hui une exposition sur le savoir-faire des chemisiers sur mesure romains.

Intitulée d’après le fameux proverbe, When in Rome, Do as Romans Do présente le résultat d’une expérience que rêvent d’effectuer tous les amateurs de belles chemises. Le créateur Pascal Gautrand, à l’occasion d’une résidence d’un an à la villa Médicis, est allé à la rencontre d’une quarantaine de chemisiers romains, afin de leur commander à chacun la réalisation, à leur manière, d’une reproduction d’une basique chemise Zara.

L’Italie, on en a déjà parlé, dispose toujours d’une forte tradition tailleur et les hommes, même les moins impliqués, continuent de s’y faire faire des vêtements sur mesure. Il en résulte dans la capitale italienne un écosystème complet composé de nombreux chemisiers, ayant tous développé un savoir-faire spécifique et une clientèle propre.

Au final, ce n’est pas moins d’une trentaine de chemisiers qui ont accepté de jouer le jeu. Tous ont effectué une chemise se rapprochant de la chemise Zara, utilisant un tissu parmi leur catalogue et travaillant à leur manière : prise de mesure, essayages, fabrication complètement artisanale ou semi-industrielle, demi-mesure ou grande mesure, tout cela pour des prix allant d’une cinquantaine à plus de trois cent euros.

L’exposition présente donc une trentaine de chemises, qui paraîtront identiques à première vue, mais s’avéreront pleines de petits miracles à ceux qui s’attarderont suffisamment. Forme et tissu des hirondelles de renfort, boutonnières finies ou non à la main, couture et taille des boutons, étiquettes plus ou moins visible, tissu d’une finesse particulière, broderies, nombre de points au centimètre, utilisation ou non de thermocollage dans le col et les poignets, montage des manches décalé, tout détail devient alors facteur de différentiation et porte l’empreinte du chemisier et de son savoir-faire.

L’exposition est une occasion rare d’approcher et de toucher les détails chargés d’histoire qui font la qualité et l’exceptionnalité des plus belles chemises romaines.

Celle-ci s’achève samedi prochain, est ouverte du mardi au samedi de 14H à 19H. Tous les détails sont sur le site de la galerie.

 

Les broderies dépendent énormément du savoir-faire de l’artisan.

 

Les coutures des boutons varient énormément d’un chemiser à l’autre, ici une couture fleur de lys contrastée, pas vraiment ce qu’on trouve de plus subtil …

 

Les étiquettes, leur place, leur taille, en disent souvent beaucoup sur un chemisier et l’esprit de sa maison

 

Un détail particulièrement recherché, les emmanchures rabattues à la main, on perçoit tout juste la couture.


Une boutonnière réalisée à la main, que l’on reconnait par l’irrégularité de ses points.

Officine Générale – Été 2013

La DA de la série photo fonctionne également très bien.

La modération,  la sobriété, la subtilité, le goût des belles choses, simples et bien faites, ainsi une touche de décontraction et de bonne humeur sont des choses qui semblent avoir traversé l’esprit de Pierre Mahéo, fondateur d’Officine Générale, lors de l’élaboration de sa collection Printemps/Été 2013.

À en juger par les photos du lookbook, la marque façonne une silhouette élégante à l’aide de classiques utilisant les codes du workwear et du vêtement militaire sans pour autant rentrer complètement dans ces univers bien particuliers ni trop se prendre au sérieux. Chaque pièce semble avoir quelque chose à dire avec des détails subtils tout en étant parfaitement en phase avec la silhouette contemporaine recherchée par les amateurs de beaux vêtements. Notez également qu’il s’agit d’une des rares marques de prêt à porter française qui donne envie de se glisser dans les vêtements tant les matières ont l’air d’être agréables. Il ne nous reste plus qu’à aller toucher, voir et essayer tout ça mais en attendant, la vidéo ci dessous dénote de l’état d’esprit général de la marque, très bon enfant, qui nous rappelle que le créateur sait qu’il ne s’agit que de vêtements. Et ça fait du bien parce que ça a tendance à devenir rare.

FrenchTrotters – Aperçu AH13

La marque fait un bon en avant au niveau des matières utilisées.

Les plus anciens d’entre vous se souviennent peut être de la naissance de la ligne FrenchTrotters Homme en 2010: une petite série de chemises bien faites à Paris dans des chutes de belles matières, le tout en série limitée… et bien voici enfin qu’après quelques saisons en ayant suivi cette formule, la petite ligne est aujourd’hui devenue une bien belle marque avec de solides épaules. Le label présente pour l’Hiver 2013  une collection très complète toujours composée de chemises bien sûr mais également de pulls, de gilets, de vestes mi saison et pleine saison… bref vous pourrez bientôt vous y habiller complètement de la tête aux pieds !

Côté matières le duo créatif va maintenant chercher ses étoffes au Japon, en Italie et créé même ses propres mélanges de laines. Un modèle de jean est également dans les starting block, toujours avec cette recherche d’une esthétique épurée. Une affaire à suivre de près…

Non contente de présenter une jolie collection pour l’hiver 2013, la marque peut également se targuer d’avoir séduit les acheteurs de préstigieuses boutiques comme Isetan, Edifice ou Hankyu au Japon ainsi qu’Union Made à San Francisco.

Chapeau bas !

Les pantalons « maison » font leur entrée chez FrenchTrotters.

"Septième largeur"

Une double moine qui s’en va rejoindre le garage des grands classiques


Il y a quelques semaines j’ai eu l’occasion de découvrir une nouvelle saveur acide du monde impitoyable de la chaussure haut de gamme pour homme: le prix de l’entretien. Ayant évidement fait le fou avec mes deux paires préférées (un superbe mocassin Church et une derby Alden en cordovan), il était logique que les semelles commencent un jour à faiblir. Une Church qui laisse passer la lumière et une Alden dont les coutures pètent ça n’est pas vraiment rutilant. Plein de naïveté je pousse la porte de chez Vanneau, le légendaire cordonnier de la rue Vanneau à Paris, dont le diagnostic est cruel et immédiat: il faut tout refaire. Le coeur déjà serré je m’enquiers du prix de l’opération, le verdict tombe et la coquette s’élève à 135 euros par paire. Comme l’on pouvait s’y attendre, le prix de la réfection totale et manuelle d’une semelle de belle chaussure est assez élevé. Noël vient de passer, les fêtes de fin d’année également, j’ai été très généreux et je suis donc un peu à sec, je décide donc de remettre le ravalement à plus tard. Une fois la porte franchie dans l’autre sens, plein d’amertume de ne pas avoir fait plus attention et grommelant en marchant, je décide d’aller taquiner l’étalage de mon fripier habituel. Ça ne manque pas, je n’y trouve rien et commence à penser que mettre la main sur une paire supplémentaire en attendant de laisser reposer mes chaussures favorites ne va pas être chose facile. Là, soudainement, un vague souvenir refait surface, une image volée lors d’une session de lèche vitrine passée revient sur le devant de la scène: il y avait bien un chausseur dont je voulais tester les produits qui avait un positionnement prix correct et à propos duquel j’avais lu et entendu une pléthore d’avis positifs. Ni une ni deux, je remonte dans le métro le plus proche et me dirige vers Notre Dame de Lorette à la recherche de la rue Saint Lazare.


Une photo de la devanture, empruntée sur le site de la marque. Merci !

 

Une fois dans la rue je lorgne avec amertume ce maudit poteau qui aura vu mon cher vélo disparaître plus tôt en décembre et me met en route vers le numéro 59. Ô joie ! la boutique est ouverte et dans ma précipitation j’avais oublié le calendrier: nous sommes à quelques jours des soldes d’hiver et Septième Largeur vient de commencer ses ventes privées avec une réduction de 30% sur une belle sélection de modèles. Un accueil réservé me rappelle que nous sommes bien dans une boutique pour les messieurs. Qu’à cela ne tienne je me met à l’aise et commence à en faire le tour, flânant de pied en pied, de bottines en mocassins. Je dois avoir l’air un peu étrange à inspecter chaque pièce comme un enfant lorgne un insecte à la loupe. « Puis je vous renseigner monsieur ? » pour la deuxième fois, je rassure le vendeur « Pas encore, mais je cherche quelque chose, je viens vous voir dès que je sais ce qui m’intéresse ». Voilà qui devrait lui permettre de me laisser finir mon inspection.

Après moult aller et retour entre les articles, une double boucle noire que je n’avais pas repéré finit par se détacher du lot et par chance ma pointure est disponible. Je m’approche du même vendeur qui se demandait ce que je pouvais bien examiner de la sorte un peu plus tôt et lui demande à essayer la paire. Il me fait asseoir et ouvre la chaussure, j’y entre, il cale le chausse pied à l’intérieur et pousse pour m’aider à terminer de l’enfiler. Pas de doutes, nous sommes bien ici chez un chausseur et non pas chez un marchand de chaussures, on sent déjà qu’on ne déconne ni avec le produit ni avec le service client qui est impeccable.

La main dans le sac, les patins ne sont pas encore posés.

La chance se décide enfin à me sourire et la double boucle me va parfaitement. Je fais quelques pas dans la boutique après m’être vu tâter les pieds et le chaussant me paraît très agréable. Dernières questions de routine sur la fabrication et la cire de finition présente sur la semelle (qui laisse les coutures du Goodyear invisible, d’où mon étonnement premier), questions qui ne gênent pas du tout mon interlocuteur qui se fait d’ailler un plaisir de parler un peu chaussure. L’affaire est dans le sac avec les embauchoirs correspondants ainsi qu’un pot de crème pour cordovan que l’on a parfois du mal à trouver à Paris (il y en a également chez FrenchTrotters, Anatomica et Carmina si vous en cherchez). Toujours un peu sceptique quand on parle chaussure, affaire pour le moins sérieuse, l’achat est fait avec cette légère sensation de doute et une petite idée en tête « si je ne suis pas content, je n’y reviendrai pas »…


De bien belles boucles, de bien belles finitions.


Après un mois de port et quelques douleurs les deux premiers jours, le temps que jeunesse du cuir se passe, je suis comme dans des chaussons dans ma paire de Septième Largeur. Avec le recul c’est réellement le meilleur rapport qualité prix que j’ai eu l’occasion de croiser dans ce petit monde: cuir de la tige de belle qualité, celui utilisé pour la doublure également très agréable au toucher, un cousu Goodyear impeccable, un chaussant bien étudié, le tout pour un prix tout à fait raisonnable même hors promotion. On trouve facilement chez Septième Largeur une jolie paire faite par un chausseur pour moins de 300€, ce que les amateurs de belles chaussures savent être très compliqué. Je vois d’ici les sceptiques au sourire goguenard, pourtant le secret du prix abordable n’est pas très loin: Marcos Fernandez, qui a fondé la marque après un joli parcours dans la création de chaussures, supprime des intermédiaires que d’autres marques ont choisi de s’offrir. Ainsi la marque n’est distribuée que via la boutique/showroom Septième Largeur de la rue Saint Lazare et son site internet se libèrant ainsi de la marge des détaillants et des loyers de boutiques en propre sur les plus belles avenues du monde, ce qui lui permet de développer des produits de meilleure qualité sans que les prix s’envolent. Notez que sa communication est fondée sur le bouche à oreille et la presse spécialisée, d’amateur de chaussure à amateur de chaussure, ce qui lui évite également de réaliser des séances photos, de payer pour leurs diffusions, ou de louer les services d’une agence de presse tout en touchant directement son coeur de cible.

Au niveau design Marcos et son (jeune) neveu Mathieu Preiss on décidé de suivre de près les classiques du genres, imposés au fur et à mesure par l’histoire du soulier masculin. Vous y trouverez donc des mocassins, des demi-chasse, des doubles boucles, des bottines et autres richelieu que l’industrie connait bien: ce qui réduit encore les risques de défauts de qualité et bien évidement, les risques de fautes de goût qui concernent malheureusement pas mal de messieurs se souciant pourtant beaucoup de leurs vestiaires aujourd’hui.

Pour les amateurs Septième Largeur se spécialise également dans la patine artisanale de vos souliers: à vous les coloris uniques, les touches de couleurs incroyables et personnalisé vous permettant d’être le plus beau de la rue.

Tout se passe donc ici: Septième Largeur, 59 rue Saint Lazare 75009, du Lundi au Samedi de 10h à 19h, 01.55.32.33.10.

http://septiemelargeur.fr

Oui si, c’est vraiment pas mal.


Tommy Ton à Pitti Uomo hiver 2013


 

Chaque saison, GQ dépêche le photographe Tommy Ton (auteur du célèbre blog de street-style Jak & Jil) sur le salon italien Pitti Uomo. Véritable temple de la mode masculine le temps d’une semaine, c’est toujours avec plaisir que l’on y croise les mises savamment préparées des acheteurs et commerciaux internationaux. Chaque saison ce sont des dizaines de nouvelles idées, vouéex à un avenir plus ou moins bref, qui sont capturées par l’escadron de photographes se rendant désormais habituellement à la Fortezza da Basso de Florence. Je retiendrai de l’édition de cet hiver les nombreux fedoras, les texture épaisses, colorées, et parfois boulochées des manteaux, le retour du col V, et que porter ses gants est dorénavant totalement démodé, en effet ceux-ci ne servent plus qu’à accessoriser vestes et manteaux en dépassant de manière faussement négligée des poches poitrines, désolé pour les frileux.

L’ensemble des photos est visible sur GQ.com


De Bonne Facture

Chemise De Bonne Facture, double étiquetage, tissu japonais, boutons en corne et finitions exceptionelles

J’ai entendu parler de De Bonne Facture pour la première fois en juin 2011. Nous venions alors de lancer La Belle Échoppe, et présentions notre sélection de produits Made in France au salon Capsule à Paris. Déborah Neuberg s’est alors présentée pour nous parler de son projet de faire travailler des ateliers français pour créer un vestiaire masculin d’exception. Nous suivons l’évolution du projet depuis cette date et c’est un grand plaisir que de le voir se matérialiser sous une forme aussi aboutie.

De Bonne Facture est une sorte de super-marque mettant en avant les ateliers derrière la fabrication de chaque vêtement ou accessoire. Passée par Hermès, Deborah semble en avoir conservé l’exigence : aucun compromis n’est fait sur la qualité et c’est une bibliothèque de pièces exceptionnelles, aux tons doux et très facilement portables qui sont présentés. Travaillant depuis pas loin de deux ans sur ce projet, Deborah a parcouru la France à la recherche de ces ateliers aux savoir-faire souvent uniques et anciens. Ceux-ci sont mis en avant via un double étiquetage et toute une série de reportages et d’articles sur les carnets De Bonne Facture.

Les chemises sont confectionnées par FLS, qui compte aussi parmi ses clients de très prestigieuses marques françaises ou japonaises. Les pulls marins tricotés à Quimper en Bretagne sont l’oeuvre de La Fileuse d’Arvor, qui, si cet atelier est moins connu que Saint James ou Le Minor, n’en fait pas moins de très belles qualités de chandails. Les pantalons proviennent de Basse-Indre et c’est un homme d’expérience manipulant une machine centenaire qui tricote les très jolies cravates chinées. Les boutons, lorsqu’ils ne sont pas issus d’un stock oublié et miraculeusement conservé, sont produits par Brochot, spécialiste français du bouton en corne officiant dans le Jura depuis 1958.

En résulte donc une première collection composée de pièces essentielles, simples et à la coupe moderne : chemises, cardigans et chandails, pantalons en laine, cravates … Un soin particulier a été apporté à la sélection des matières, laines chinées pour les cravates et pantalons, tissus japonais donnant un aspect casual intéressant pour les chemises, et laine vierge connue pour ne jamais boulocher pour les pulls bretons. Les détails de façon ne sont pas en reste, la chemise est parmi ce qu’il se fait de mieux : 7 points au centimètre, coutures rabattues, une propreté et une netteté exemplaire, tout ceci accompagné de boutons en corne d’une belle finesse. Il en est de même pour les chandails, dont la tenue bénéficie de toute l’expérience de La Fileuse d’Arvor et qu’on enfilerait volontiers sans se poser de question le matin.

De quoi se composer un vestiaire chic et tout en simplicité, et surtout s’assurer de porter parmi ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui en France.

De Bonne Facture présentera sa collection aux acheteurs professionnels du 16 au 26 janvier au sein de la galerie Made In Town, dans le 3ème à Paris. Le public est aussi le bienvenu, il sera d’ailleurs possible de commander.


Du Billisme à la Sape



C’était le 11 février 2012, au Comptoir Général à Paris, la revue Feuilleton organisait une soirée de réflexion sur le thème de la culture vestimentaire toute particulière du Congo, intitulée « du billisme à la sape ». Diverses interventions nous ont permis d’en savoir plus sur cette culture unique et les excentricités vestimentaires que l’on connait, et au delà de ces échanges sur la culture congolaise, le point fort de la soirée fut surement le défilé de sapeurs. Organisé par Connivences, le magasin parisien dédié à la Sape, il fut haut en couleur et plein d’humour. Notre amie Olivia Louvet a suivi l’équipe de Connivences pour cette soirée pas comme les autres et en a ramené quelques clichés frais et inspirants.