Smythson of Bond Street

Bloc-notes, collection Mara

Découvert sur l’excellent blog anglais Style Salvage, Smythson est une petite pépite qui se devait d’avoir son article ici.

Généralement, lorsqu’on parle de maroquinerie ou de vêtements, les Royal Warrants britanniques sont des labels à suivre. Ces labels sont décernés aux fournisseurs de la famille royale britannique et couvrent tous les aspects de leur vie. De la fabrication des selles de leurs chevaux jusqu’aux céréales qu’ils mangent le matin. En terme de vêtements et d’accessoires, qualité et héritage d’outre-manche sont souvent au rendez-vous chez les bénéficiaires du label : Lobb, Turnbull & Asser, Trickers, Barbour, Ede & Ravenscroft ou meme Swaine Adeney Brigg pour n’en citer que quelques-uns. Smythson accumule aujourd’hui les 3 Royal Warrants existant, ce qui est tout de même à noter !
Au passage, j’en profite pour glisser ce petit lien menant a une sympathique série photo du magazine japonais 2nd qui met en avant ces labels.

Royals Warrants de Smythson

Installé sur la très chic Bond Street, la rue de Londres où l’on peut trouver tous les géants mondiaux du luxe (et aussi la rue où les loyers de boutiques sont les plus élevés au monde), Smythson n’a pas à rougir face à toutes ces grandes marques, en effet ils y sont tout de même installés depuis la fin du 19ème siècle. Mais que font-ils ? La première licence commerciale de Frank Smythson, lorsqu’il ouvrit cette boutique en 1887 indiquait : « First class stationery, leather goods and cabinet work » de la papeterie, de la maroquinerie et des rangements donc. Hélas, si on peut encore trouver de temps en temps sur Ebay de magnifiques organisateurs de bureau doublés de cuir, la marque d’aujourd’hui se spécialise plutôt dans les deux premières catégories.

Porte-monnaie, collection Pigskin

L’offre de la boutique est très axée sur des produits simples, fonctionnels, même si la maroquinerie pour femme s’autorise à être plus créative. Portefeuilles, housse pour passeport, trousses de voyage, housses pour Iphone, Ipad ou laptop, les modèles sont beaux, bien finis et font ce qu’on leur demande. Certains modèles sont présents dans différents cuirs et chacun peut donc y trouver l’accessoire parfait, d’autant plus que si l’on peut trouver des logos sur certains produits, ceux-ci se font très discrets.

Trousse de voyage, collection Pigskin

Smythson est aussi papetier et propose de créer cartons d’invitation, papier à en-tête et autres cartes de visites selon vos goûts. De la rencontre de ces deux vocations sont nés les produits les plus connus de Smythson : des livres, carnets et autres répertoires téléphoniques couvert de cuir et aux titres dorés ou argentés. L’offre s’est développée et contient maintenant des journaux dédiés à reporter les plongées exotiques, à lister les bons vins et leurs caractéristiques, et même des atlas et autres cartes de Londres …

Atlas géographique, collection Mara

Dans les années 50, soucieux de se développer aux Etats-unis, la marque lance une gamme de carnets et de répertoires avec des titres humoristiques. Un répertoire avec inscrit sur la couverture « Blondes, Brunettes and Redheads » (soit « Blondes, Brunes et Rousses »), qui propose de ranger vos contacts en fonction de leur couleur de cheveux, voit le jour et fait un carton.  La marque a donc décidé de continuer et d’élargir cette gamme, qui existe encore aujourd’hui. Le contraste entre l’aspect luxueux des carnets et des titres tels que « Blah, Blah, Blah » ou « Bright Ideas » est du plus bel effet !

Carnet Panama « Top Secret »

Mais la véritable force de Smythson, c’est de proposer de personnaliser tout ces produits. A l’instar de la papeterie, les clients peuvent donc laisser s’exprimer toute leur créativité en demandant de graver, ou d’inscrire en doré ou en argenté, un petit mot, des initiales, un logo, tout est possible.

D’ailleurs le mois dernier un des artisans de Smythson était présent dans la boutique de Bond Street pour marquer directement les produits, face aux clients. Nous avons donc eu le droit à une petite démonstration dont voici les photos. En France, Smythson est notamment distribué chez Colette, à Paris.


Les chaussures du prince Charles

Les amateurs de beaux souliers le savent sûrement déjà, le prince Charles a une relation toute particulière avec ses chaussures. La presse anglaise y voit un moyen facile de se moquer du prétendant au trône, on peut notamment y lire que le prince Charles porte des chaussures plus vieilles que ses enfants ou même qu’elles sont une preuve que la crise économique touche aussi la famille royale.

C’est indéniable, ces chaussures ont surement accompagné le prince durant de longues années. Mais bien que leur apparence manque de fraîcheur, et que l’on aime ce type de glaçage ou non, ces chaussures ont un cachet certain. Résultat du travail d’orfèvre de John Lobb, le fameux bottier sur mesure de St. James à Londres, elles sont la preuve que des chaussures de qualité peuvent vous accompagner toute une vie. Le prince aurait même une paire depuis plus de 40 ans. Se pose alors la question de l’entretien : crémages, cirages, et toute la bonne volonté du monde ne suffisent pas, car après de nombreuses années des trous finissent par apparaître dans le cuir. La seule solution pour conserver ces chaussures est donc d’appliquer des patchs de cuirs, sortes de rustines qui finissent d’achever le look d’antiquité de la paire d’oxfords noirs en photo ci-dessous.

Certains argumenteront que ces chaussures ressemblent plus à des épaves qu’à la belle paire d’oxfords de l’origine et ils auront sûrement raison. Cependant je trouve qu’elles signent de manière originale, et avec un décalage certain, les tenues toujours travaillées du prince. Et puis à l’heure où l’on peut acheter des chaussures qui s’auto-détruiront après quelques sorties, c’est une véritable démonstration de consommation durable.

Je ne vais pas m’étendre trop sur la maison Lobb, qui mériterait un long article, mais sachez que le John Lobb de St James à Londres et en fait indépendant de l’enseigne internationale du même nom contrôlée par Hermès. Pour la petite histoire, les boutiques John Lobb londoniennes et parisiennes furent à l’origine créées par la même famille. Hermès racheta la filiale française en 1976, et continue d’y fabriquer des souliers sur-mesure selon la même tradition et les mêmes critères de qualités. Cependant la marque de luxe lui a greffé une gamme de prêt-à-chausser, disponible aujourd’hui dans le monde entier.

Voici d’autres paires d’exception du prince, ainsi que quelques photos de sa visite dans les ateliers de John Lobb ltd., provenant du site du bottier.


Mes Chaussettes Rouges

 

Parmi les innombrables sites de vente de chaussettes en ligne, certains sortent brillamment du lot. On vous avait déjà parlé de Archiduchesse, la marque de chaussettes Made in France fondée par Patrick Cassard, suivie par une importante communauté sur internet. Dans un tout autre registre, Mes chaussettes Rouges est un site proposant des chaussettes en ligne, mais pas n’importe lesquelles : des chaussettes hautes, luxueuses et d’exception.

L’idée est intéressante et met l’accent sur l’histoire de fournisseurs pas comme les autres.  Comme l’explique Vincent Metzger, un des deux fondateurs du site : « L’idée m’est venue le jour où j’ai appris que Balladur portait des chaussettes Gammarelli, la boutique romaine qui habille le pape ! Elles n’étaient donc disponibles qu’à Rome, où je n’avais malheureusement pas de raison d’aller. D’autres amis enthousiastes à l’idée d’en avoir m’avaient convaincu que je n’étais pas seul à en vouloir… ». Le site est donc lancé en 2009 et a la chance d’être le distributeur exclusif de chaussettes Gammarelli.

Gammarelli est une maison de tailleurs installée à Rome depuis la fin du 18ème siècle, époque depuis laquelle ils habillent le Vatican. Au sein de leur boutique discrète située derrière le panthéon romain, la 6ème génération d’une longue lignée de tailleurs s’occupe notamment des tenues du pape, des cardinaux et des évêques, ainsi que de leurs chaussettes aux couleurs si particulières : rouge vif, noir soutenu ou violet. Que l’on soit catholique ou pas, on ne peux qu’apprécier le savoir-faire et la longue expérience d’une telle maison, et l’anecdote est très sympathique.

C’est peu après que Mes Chaussettes Rouges se mirent à travailler avec un autre tailleur, parisien cette fois-ci : Stark & Sons. Cette ancienne maison à la clientèle prestigieuse est aujourd’hui responsable des habits d’apparat des membres de l’Académie française (une petite visite ici). Le résultat de cette collaboration est la gamme de chaussettes Mazarin Grand Faiseur, dont les plus emblématiques sont les vertes Académie, qui reprennent la couleur des rameaux d’olivier brodés sur les tenues des académiciens.

La qualité est bien sûr au rendez-vous : les chaussettes du site sont toutes fabriquées en Italie, en fil d’Écosse et ont la particularité d’être proposées pour toutes les pointures, taille par taille. De plus, le remaillage, « opération qui consiste à coudre les mailles au dessus des orteils » est entièrement fait à la main, « c’est coûteux en main d’œuvre, mais bien plus confortable » nous confie le co-fondateur.

Le site porte une attention particulière à la livraison de ses produits : une petit mot personnalisé et écrit à la plume, ainsi qu’une sympathique surprise sur l’enveloppe : « Nous sommes très attachés à l’idée d’avoir une relation dans la durée avec nos clients. Le titre que nous donnons à nos clients sur l’enveloppe évolue par exemple avec le nombre de commandes : Impeccable pour les deux premières commandes, Excellent de la 3ème à la 9ème, Eminent ensuite, puis pour 50 et 100, d’autres titres connus des seuls porteurs… ».

En plus de proposer des chaussettes bien pratiques pour colorer une tenue, Mes Chaussettes Rouges a trouvé la formule pour faire vivre une véritable expérience de luxe sur internet, une démarche dont beaucoup feraient bien de s’inspirer…


 

 

Apolis et Filson : The Philantropist Briefcase

Notre amour pour Filson ne cessera jamais, et les égarements colorés de Filson Japan Red Label n’y changeront rien. Du coup leur collaboration avec Apolis, la marque américaine proposant des produits issus du commerce équitable, n’augure que du bon. Cela fait maintenant plusieus années qu’Apolis travaille avec des ONG de pays en voie de développement pour la production de certaines pièces de leurs collections. Mais cela ne fonctionnerait pas sans de bons produits et une bonne image et c’est pourquoi Apolis collabore régulièrement avec des marques plus établies.

Cette sacoche est donc le résultat de la collaboration de ces deux marques bien appréciées ici. L’originalité du produit ? Outre le branding qui reste discret, le coloris noir est exclusif car pas habituellement disponible chez Filson. L’innovation est aussi à trouver dans le sourcing : Le coton vient D’Ouganda tandis que la sacoche est confectionnée aux États-Unis, dans les ateliers de Filson. Ce sac est parmi les classiques de la marque américaine et c’est un véritable plus que de pouvoir la trouver en version responsable, et en noir.

Disponible chez FrenchTrotters.

 

 

Tweed Run – Tweed, soufflets et semi-brogues

 

Je vous en avais déjà parlé l’an dernier, le Tweed Run est un événement très britannique. La troisième édition de ce défilé à vélo a eu lieu il y a quelques jours à Londres. Environs 500 personnes se sont réunies aux alentours de la cathédrale St-Paul pour ensuite faire le tour de Londres à vélo et tout de tweed vêtus, sous les yeux médusés des touristes. Si le public était hétérogène, mixant adeptes du pignon fixe, membres du mouvement Chap, amateurs de rétro ou poseurs endimanchés, l’ambiance était très bonne, pleines d’attentions et de politesses exagérées.

Les concours habituels sont venus agrémenter la course : la plus belle moustache, la meilleure mise ainsi que le plus beau vélo se sont vus récompensés, mais l’ensemble des participants a tout de même eu le droit à une tasse de thé lors d’une petite pause dans un parc.

Pour rappel, l’inscription était payante et de nombreux sponsors ont participé à l’événement, tels que Brooks England, ou le tailleur de Savile Row H. Huntsman & Sons, ce qui a permis de récolter une belle somme d’argent pour l’association caritative Bikes4Africa.

En plus du défilé de vélos assez impressionnant, le Tweed Run était aussi l’occasion d’admirer de belles tenues ainsi que pleins de détails intéressants, voici une petite sélection.

 

Un des organisateurs du Tweed Run, son costume serait-il un H.Huntsman & Sons ?


Simon Crompton, du (très bon) blog Permanent Style – Tenue de chasse grande mesure H.Hunstman & Sons et une chemise Turnbull & Asser

 

Nick Clements, du (très bon) magazine Men’s File -Son pull a été confectionné par St. James et fait parti d’une marque qu’il est en train de créer, inspirée de tricots de cyclisme vintages


Norfolk Jacket Cordings de 1985

 

Les cyclistes de H. Huntsman & Sons



Pour la chasse comme pour le vélo, fentes et soufflets permettent plus d’aisance dans les mouvements – Détail d’une veste H.Hustman & Sons

 

 

 

Arrière de la norfolk Cordings

 

 

Toujours la tenue inspirée du vêtement de cyclisme vintage : Fesses rembourées et poche à l’arrière du maillot


 

Church’s Diplomat, 15 ans de patine

 

Semi-Brogues Barker, 15 ans de patine

J.Crew – Transformation radicale

La semaine dernière, je suis retombé sur un commentaire assez intéressant laissé par un de nos lecteurs, il traitait de J.Crew et de leur montée en gamme. Je me suis alors dis que cela méritait un véritable article. En plus cela me donne une bonne excuse pour publier les photos du lookbook automne-hiver 2011, qui viennent d’être diffusées. Attention : J.Crew existe presque exclusivement aux Etats-Unis et n’est pas encore présent en France, par contre le magasin Trunk à Londres propose quelques modèles.

La ré-apparition soudaine de J.Crew sur les radars des amateurs de mode est quelque chose d’assez exceptionnel. L’entreprise américaine vit le jour peu après la seconde guerre mondiale mais ce n’est qu’à partir de 1983 qu’elle prit un considérable essor, rencontrant un fort succès avec des catalogues de vente par correspondance, très au goût de l’époque. Depuis, l’enseigne ne faisait guère parler d’elle et rencontrait quelques problèmes financiers malgré ses nombreux magasins aux États-Unis. Mais voilà, Gap, eux aussi dans le rouge au début des années 2000, ont alors décidé de se séparer de leur PDG, Mickey Drexler. On lui attribut pourtant le succès phénoménal que rencontra Gap dans les années 90 et qui avait propulsé l’entreprise américaine au rang de géant international. Mickey Drexler se retrouva rapidement à la tête de J.Crew, où il fit des merveilles en re-dynamisant la marque avec l’aide du directeur artistique Frank Muyjtens.

La recette du succès ? Comme chez Gap, J.Crew distribue des produits assez classiques. Il faut, je pense, regarder plutôt du côté de leurs innovations en terme de marketing, de la qualité de leurs équipes créatives et de leur stratégie de communication pour comprendre comment ils ont pu augmenter leurs prix ainsi, et rencontrer un tel succès.

Tout d’abord, J.Crew ne distribue pas uniquement sa marque et a su entourer sa marchandise de produits pointus. Ils se mirent donc à distribuer de petites séries de marques bien connues et respectées des passionnés de vêtements : Alden, Viberg, Mister Freedom, Converse, Barbour… En collaborant pour la création de modèles avec certaines, en distribuant tout simplement leurs produits pour d’autres. L’image de marque derrière ces fabricants, souvent des entreprises avec une longue histoire, rayonne sur les produits J.Crew et leur permettent d’être vendu à des prix qu’ils ne justifieraient pas seuls. Ils sont aller assez loin dans le concept, en ouvrant des magasins à thème tels que le fameux Liquor Store. Ma favorite reste leur boutique de l’Upper East Side à New-York, où des chemises J.Crew confectionnées avec du tissu Thomas Mason cotoîent de luxueuses sacoches et parapluies par Swayne Adeney Brigg, mais aussi leurs simples chemises en chambray. C’est un peu le grand écart, mais cela semble fonctionner. Maintenant je serais curieux de savoir quelle est la relation exacte entre ces marques de luxe et J.Crew. Mickey Drexler parle de « dilution de l’impact de la particularité d’une marque », à propos des contrats que font certains designers avec de grands distributeurs américains (type Wallmart), mais ne sont-ils pas logés à la même enseigne ?

Ensuite, l’offre pour homme suit de très près les tendances grâce à des designers talentueux. Sans entrer dans des cycles de créations fast-fashion à la Zara ou Topshop, l’équipe dirigée par le designer hollandais Frank Muyjtens a une bonne connaissance du marché et a su se placer correctement sur l’envie actuelle des passionnés de vêtement. Cela vaut d’ailleurs à Frank Muyjtens de régulièrement apparaître dans Free&Easy. Malgré cela, leurs collections peuvent très facilement plaire aux néophytes et ils ont su développer un style qui leur est propre, assez centré sur la culture vestimentaire américaine. Je pense notamment à leurs tenues composées de blazers, cravates et chemises casual…

Enfin, ceci s’est vu accompagné par une très bonne communication. Leurs produits se sont rapidement retrouvés dans des médias pointus, ciblant, comme l’explique Mickey Drexler, les « 5% de clients les plus exigeant, en termes de design, de goût et de qualité », afin que le « reste suive ». La marque à aussi su misé sur internet et a eu le droit à une place à part sur les blogs américain parmi les plus suivis. Par exemple leurs publicités magazines, que l’on peut trouver notamment dans Inventory, font apparaître des adresses web de fabricants et de médias, s’adressant directement à ces clients exigeants et connectés.

Mais petit bémol, bien que les prix des produits augmentent, certains client se plaignent de la qualité générale qui ne semble pas toujours suivre. Quoiqu’il en soit, cette transformation est quelque chose d’assez unique pour une chaîne de cette taille, il va être intéressant de voir commet cela évolue dans les prochaines années.

Les images présentent leur collection automne-hiver 2011. Vous pouvez trouver la totalité des photos sur ACL.


Kitsuné – Nouvelles publicités par J.P. Delhomme

Jean-Pierre Delhomme et Kitsuné ont à nouveau collaboré pour la dernière campagne de pub du label parisien. On retrouve la touche d’humour de la précédente série, et la patte de l’illustrateur du GQ francais.

La collection présentée, dont on devine certaines pièces, est baptisée « Reporter », et tire son inspiration du film The Passenger d’Antonioni, on vous en avait d’ailleurs parlé ici. On aime bien le seersucker et les touches preppy, qui semblent avoir été un peu mises de côté pour la collection de l’hiver prochain, toujours chic mais d’inspiration bien plus workwear.

Quoi qu’il en soit ces jolies illustrations m’ont bien fait rire, notamment celle avec Neville le blogueur mode, allez savoir pourquoi…



Albam – Athletic Crew Sweatshirt


 

Le sweatshirt en jersey est une pièce classique qui, à l’instar du jean, peut rapidement se révéler technique. Inventé au début du siècle aux Etats-Unis, il permit de remplacer les inconfortables tricots sur les terrains de sport. A l’époque, la partie centrale des sweats était composée d’une seule pièce de jersey, qui était donc tissé en tubes de plusieurs tailles. Ainsi, chaque machine à tisser permettait de créer une unique taille de tube résultant donc en une taille de pull. Pas étonnant que maintenant les sweats soient composés de plusieurs pièces de tissu. Encore une fois, c’est vers le Japon qu’il faut se tourner pour trouver de parfaites reproductions ou des fabricants travaillant avec des machines américaines d’une époque révolue, chez Real McCoy’s ou Loopwheeler notamment.

L’équipe d’Albam a toujours su créer des pièces simples et fonctionnelles, et bien qu’ils n’aient pas la démarche rigoureusement historique des fabricants japonnais cités ci-dessus, on apprécie la manière dont ils améliorent continuellement leurs produits classiques, détail par détail. En effet, voici la nouvelle version de leur sweatshirt en jersey qui a subi quelques modifications bienvenues : Le sweat possède maintenant des côtes aux extrémités, des renforts aux coudes, deux pièces de tissu sur les côtés, des coutures plates et une petite poche cousue à l’intérieur. Le tissu est Anglais tandis que la confection a été effectuée au Portugal.

Disponible sur le nouveau site d’Albam et en plusieurs couleurs.