Georges Bizet fait partie de ces innombrables artistes dont l’histoire n’a retenue qu’une oeuvre. Malheureusement, et comme souvent pour les membres de ce triste cercle, il s’agit d’une injustice terrible, tant la valeur de leurs autres créations est importante.
Bizet ne manque pas à la règle. Essentiellement connu pour être le compositeur de l’opéra français le plus connu du Monde, le reste de son oeuvre est souvent passé sous silence.
Si l’opéra Carmen peut sans doute être considéré comme le chef-d’oeuvre de Bizet, il est pourtant bien trop réducteur de résumer le compositeur à cette unique partition.
Sa suite de 12 pièces, Jeux d’enfants, composées en 1871 pour piano à 4 mains en est un exemple parmi d’autres. Bizet a orchestré cinq de ces 12 pièces et les a intégrées dans la suite créée le 2 mars 1873 à Paris, par le Concert national sous la direction d’Édouard Colonne.
Marche :
Le bal :
Et bien sûr, ce n’est pas parce qu’il ne faut pas uniquement résumer Bizet à Carmen qu’on n’a pas le droit de ce faire plaisir !
Selvage et point-chaînette. Jeans Lee et Indy Boots d’Alden.
Lorsqu’on commence à s’intéresser un peu trop aux jeans, on passe beaucoup de temps à examiner les moindres détails identifiant un modèle d’un autre. On en vient à faire attention à de multiples petites choses dont le selvage n’est que l’exemple le plus visible : qualité des rivets, selvage dans la poche ticket, point d’arrêt sur les poches arrières ou non, rivets cachés… Il est question ici d’un de ces détails : la couture du bas de la jambe d’un jean. Celle-ci est parfois réalisée à partir d’un point de chaînette, et non pas par un point noué tout simple. Un point de chaînette est sorte de couture plus épaisse et solide et est notamment utilisée pour coudre les deux jambes d’un jean ensemble. Les grandes marques telles que Levi’s ou Lee ont la plupart du temps utilisé cette couture pour coudre le bas des jambes de son jean, et celle-ci devient donc visible si vous faîtes un revers. Du coup lorsque vous entrez en possession d’un jean trop long et que vous vous adressez à un retoucheur habituel pour le faire raccourcir, il y a très peu de chance que celui-ci puisse reproduire ce détail (de la plus haute importance on a bien compris). Certaines adresses bien connues des denim heads proposaient donc un service de retouche utilisant des anciennes machines conçues pour cette office : Le Bouclard, rue Charlot à Paris ainsi que 45RPM tout près de la place du Marché St. Honoré. Mais depuis quelques mois il est devenu difficile de faire retoucher ses jeans convenablement. En effet Le Bouclard semble avoir fermé ses portes, tandis que 45RPM ne retouche plus que les produits achetés dans leur magasin.
Georges, l’homme derrière le magasin Repair Jeans, dont on vous avait parlé ici, a donc récemment fait l’investissement d’une de ces machines permettant de réaliser la fameuse couture. Apparemment celle-ci a passé le test ultime et est parvenue à retoucher un jean Iron Heart de 21oz (là où Levi’s Vintage Clothing propose des jeans à 12-14oz) : une sorte d’armure en denim. C’est donc l’adresse incontournable pour faire retoucher vos jeans d’afficionados. Cependant attention, même si de notre côté nous n’avons jamais eu de problèmes, certains de nos lecteurs ont été un peu déçu du travail de Georges dans le passé. N’hésitez donc pas à bien discuter de vos besoins et envies concernant vos jeans avant de les lui confier. Dans le cas d’un point de chaînette vous ne prenez cependant pas trop de risques.
Repair Jeans
Porte d’Italie
8B Avenue de Fontainebleau
94270 Le Kremlin-Bicêtre www.repairjeans.com
Georges Delerue et Robert de Niro pour le film Confessions sanglantes
photo – georges-delerue.com
Après Nino Rota, la série « musique au cinéma » continue avec cette fois-ci un compositeur français : Georges Delerue. Si son nom n’évoque pas grand chose pour la plupart d’entre nous, ses musiques sont quant à elles gravées dans nos mémoires.
Surtout connu pour ses musiques de films, Delerue a également composé en dehors du cadre cinématographique. C’est notamment le cas de ses œuvres de jeunesse parmi lesquelles : le quatuor à cordes composé en 1948 et sa Symphonie concertante en 1955.
Georges Delerue fut l’élève de Darius Milhaud. C’est d’ailleurs ce dernier qui lui conseille de composer pour le théâtre (avec Jean Vilar), expérience qui le mènera un peu plus tard jusqu’au cinéma où il signera rapidement la bande originale du film Hiroshima mon amour d’Alain Resnais (1959). Ce film marque le début de sa belle et grande carrière !
Georges Delerue au piano (1974)
photo – georges-delerue.com
Né en 1925 à Roubaix, mort en 1992 à Los Angeles, on entendait encore tout récemment résonner les notes de Georges Delerue dans le film de Wes Anderson « Fantastic Mister Fox ».
Une petite île : musique composée pour le film « Les deux Anglaises et le continent » de François Truffaut
Le Grand Choral : musique composée pour le film « La nuit américaine » de François Truffaut
Son œuvre la plus connue reste évidemment la musique du film Le Mépris de Jean-Luc Godard. On retrouve également le thème principal de ce film dans « Casino » de Martin Scorsese. Il reprend le thème de Camille pour rendre hommage à Georges Delerue qui s’était éteint 3 ans plus tôt.
Musique du film Le Mépris de Jean-Luc Godard (Le thème de Camille) :
En plus du travail réalisé avec Godard, Delerue collabore également avec François Truffaut sur de nombreux films. La musique de Jules et Jim connaît d’ailleurs un grand succès, et plus particulièrement la chanson « Le Tourbillon » chantée par Jeanne Moreau.
Jeanne Moreau dans le film Jules et Jim :
Dans les années 70, le compositeur commence à travailler à Hollywood et signe en 1986 la musique de l’impressionnant « Platoon » d’Oliver Stone.
Musique du film Platoon d’Oliver Stone :
On s’arrête ici, la liste de l’immense carrière de Delerue est bien trop longue. Il obtient un Oscar de la meilleure musique originale en 1980, et trois César de la meilleure musique en 1979, 1980 et 1981.
Il n’existe malheureusement aucun enregistrement de Franz Liszt, mais toutes les sources existantes s’accordent à dire qu’il est le plus grand pianiste virtuose de son temps.
Franz Liszt est né en 1811, très vite son père est étonné par ses dons d’improvisation. Quelques temps plus tard, il prend ses premières « vraies » leçons de piano avec Czerny qui était sans doute le plus grand maître de l’époque s’agissant de la virtuosité. Ce dernier refusa dès la 12ème leçon d’être payé considérant que les progrès fulgurants du jeune prodige suffisaient à le dédommager de son travail. Dès lors, Liszt se consacrera longtemps à la recherche de la perfection technique absolue.
Sa technique pianistique extraordinaire et ses interprétations impressionnent beaucoup le public qui est immédiatement très enthousiaste à son égard. Cependant, la grande majorité de ses auditeurs ne voient en lui que le virtuose, sa vélocité et son agilité pianistique faisant de l’ombre au grand musicien qu’il était.
Le Grand galop chromatique est une pièce pour piano qui montre à quel point les oeuvres de Liszt pouvaient être complexes. L’effet de cette oeuvre sur le public fut considérable, l’auditoire était captivé par les prouesses techniques exigées !
Le grand galop chromatique est ici interprété par un autre immense virtuose : Georges Cziffra.
Franz Liszt a su ouvrir une nouvelle ère, celle de la virtuosité alliée à la sensibilité et l’intelligence. Il ouvre ainsi la voie à de grands musiciens comme Rubinstein, Camille Saint-Saëns ou Risler.