Franz Schubert – Trio n°2 – Barry Lyndon

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Maître incontesté du Lied, compositeur de l’Ave maria le plus connu du monde, Franz Schubert, bien que mort à trente et un an, est un des plus grands compositeurs de l’ère romantique.

Franz Schubert montre dès son plus jeune âge un don particulier pour la musique, il commence à composer alors qu’il n’est qu’adolescent. Sa musique est péremptoire, paraît être improvisée et atteint sans effort au chef d’oeuvre dans la pièce courte comme dans le lied. Schubert est un mélodiste avant tout et toute son oeuvre, même instrumentale, n’est que chant.

Mort très jeune, Franz Schubert laisse néanmoins une oeuvre considérable, plus de 600 lieder, 9 symphonies, une vingtaine de quatuors, autant de sonates pour piano, une quantité d’ouvrages pianistiques, 22 opéras, des choeurs, des messes, des motets…

Une de ses oeuvres la plus connue est le deuxième mouvement de son Trio n°2. Le thème ci-dessous est utilisé à de nombreuses reprises dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick.

Thème

Le génie de Kubrick et celui de Schubert ne font qu’un et nous offre à eux deux des scènes à couper le souffle comme l’illustre parfaitement celles-ci :

Arabesque de Schumann – Wilhelm Kempff

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Souvent appelé le « romantique des romantiques », Robert Schumann est l’une des plus grandes figures de la musique romantique allemande.

Après avoir hésité entre les vocations de poète ou de musicien, Robert Schumann mènera finalement une grande carrière de musicien incarnant le compositeur littéraire par excellence. Tout commence en 1830 lorsqu’il arrache l’autorisation à sa mère d’aller étudier la musique à Leipzig avec son maître Friedrich Wieck. Il envisageait alors une carrière de pianiste virtuose, mais dut y renoncer assez rapidement pour s’être forcé un doigt.

C’est alors vers la composition qu’il se tourne. Il étudie l’harmonie et le contrepoint avec le chef d’orchestre Dorn mais se retrouve très vite à travailler seul en analysant Bach. C’est à ce moment là qu’il se met également à écrire des critiques pour la revue « la gazette musicale universelle ». Parallèlement, Robert Schumann ne cesse de composer des oeuvres pour piano ou des lieder et décide de fonder sa propre revue musicale appelée « Nouvelle Revue musicale ».

Ses compositions sont coupées par des périodes de crises nerveuses et de mélancolie morbide. Robert Schumann mène une vie de roman, avec la hantise de devenir fou. Début 1854, Schumann est pris d’un délire d’angoisse. Il s’enfuit de chez lui et se jette dans le Rhin, il finira ses jours dans une clinique pour malade mentaux après y être resté deux années.

La musique de Schumann est avant tout lyrique, intime et profonde avec une grande simplicité d’écriture mélodique. Moins à l’aise dans les formes classiques de la sonate ou de la symphonie (hormis son magnifique concerto pour piano), son génie éclate principalement dans les lieder et dans les pièces courtes pour piano à l’image de cette magnifique arabesque interprétée par l’extraordinaire Wilhelm Kempff.

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Source: Larousse de la Musique de 1957.

Stravinsky – L'Oiseau de feu

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Difficile ou plutôt impossible de laisser trop longtemps de côté les compositeurs russes. Ce grand peuple de musiciens a profondément marqué la musique occidentale romantique et moderne. Leur musique continue encore aujourd’hui d’influencer bon nombre de compositeurs contemporains.

Igor Stravinsky signe en 1910 avec son ballet l’Oiseau de feu l’une de ses œuvres la plus importante. C’est l’occasion pour lui de se rendre à Paris et de se faire connaître par le grand public. La première représentation est donnée à l’Opéra de Paris sous la direction du compositeur français Gabriel Pierné. Le succès est immédiat.

L’oiseau de feu reste encore très attachée au post-romantisme, langage avec lequel Stravinsky s’éloignera très vite par la suite. Le pas franchi entre L’oiseau de feu (1910) et Petrouchka (1911) est considérable, Stravinsky se détache radicalement de l’héritage de Rimsky-Korsakov. Les deux ballets qui suivent : Petrouchka et le Sacre du printemps seront écrit dans un style beaucoup plus moderne, tranchant ainsi avec ses œuvres précédentes et donnant naissance aux « traits désormais indélébiles du langage de Stravinsky ».

Comme beaucoup d’œuvres majeures, l’Oiseau de feu a fait l’objet de transcriptions (pour piano écrite par Stravinsky) mais aussi, et plus récemment pour Orgue. Cette transcription a été créée par Pierre Pincemaille et enregistrée par lui-même sur l’orgue du Studio 104 (Radio France).

Il est intéressant de voir à quel point l’orgue peut se rapprocher des sonorités de l’orchestre symphonique surtout dans une œuvre aux timbres aussi riches que l’Oiseau de feu.


Introduction (orchestre symphonique)

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Introduction (à l’orgue)

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Jeu des princesses avec les pommes d’or (orch.)

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Jeu des princesses avec les pommes d’or (orgue)

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STRAVINSKY

Une superbe archive est disponible sur youtube, la qualité est assez médiocre mais voir Igor Stravinsky conduire son ballet est assez émouvant.

Olivier Messiaen – Préludes

Olivier Messiaen

Très célèbre compositeur et organiste français (Église de la Sainte-Trinité), Olivier Messiaen est l’un des musiciens les plus influent de la deuxième moitié du XXe siècle.

On peut s’amuser à vulgariser l’oeuvre – très complexe – de Messiaen et la diviser en deux périodes distinctes :
D’abord ses oeuvres de jeunesse (fin des années 20) et de post-étudiant jusqu’en 1950. Ces années sont assez inspirées par la période romantique. On y retrouve les influences de son maître Dukas, ainsi que de grands compositeurs tels que Edvard Grieg, Maurice Ravel, Claude Debussy, Arthur Honegger pour ne citer qu’eux.
Il développe également un langage beaucoup plus personnel durant cette période en utilisant les modes à transposition limitée* dans un esprit religieux mais sensuel très marqué par sa foi catholique. Il s’élance aussi à la recherche de timbres pour l’orchestre avec notamment des instruments exotiques, les ondes Martenot et diverses batteries…

À partir des années 50, Messiaen se consacre presque exclusivement aux chants d’oiseaux que l’on retrouve dans un grand nombre de ses oeuvres. Il écrit même un catalogue des chants d’oiseaux constitué de 13 pièces pour piano dédié aux oiseaux et à sa conjointe Yvonne Loriod.

Olivier Messiaen

Cette seconde période irrite parfois mais ne laisse jamais indifférent. Je dois avouer rester encore assez frileux quant à son concept musical ornithologique, même après avoir tenté l’expérience à de nombreuses reprises…

Je vous laisse donc découvrir quelques-uns de ses préludes pour piano, composés eux en 1929 qui sont une pure splendeur.

La colombe :

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Le nombre léger :

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Olivier Messiaen

Olivier Messiaen

Olivier Messiaen

* voir le mémoire de Dominique Rivolta sur les transpositions limitées

Gabriel Fauré – Dolly (Berceuse)

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Gabriel Fauré incarne pour moi toute la finesse musicale française : discours léger mais plénitude harmonique, audace des modulations et des enchaînements d’accords… Sa musique peut apparaître très classique au premier abord, mais Gabriel Fauré a su construire son propre langage harmonique qui est aujourd’hui enseigné dans tous les conservatoires.

Fauré n’était pas spécialement orchestrateur, ce qui contribue encore aujourd’hui à l’image très/trop classique que l’on peut avoir de lui comparé à l’originalité des timbres de l’orchestre utilisés par Claude Debussy, Maurice Ravel ou encore Stravinsky.

Gabriel Fauré a d’ailleurs composé beaucoup plus de musique de chambre que d’oeuvres orchestrales (qui restent quand même des oeuvres remarquables, notamment Pelléas et Mélisande pour ne citer qu’elle). Si Gabriel Fauré ne fait pas parti des grands orchestrateurs, il est en revanche reconnu comme l’un des plus illustres harmonistes de son temps et également comme un mélodiste de génie.

La musique de Gabriel Fauré est finalement très intimiste, tout en finesse et intérieure, à l’image de son requiem, qui est à mes yeux l’un des plus beaux que l’on ait jamais écrit.

La berceuse issue de la suite Dolly, composée en 1894 pour piano à 4 mains est un exemple parfait de l’oeuvre de Gabriel Fauré qui aura excellé toute sa vie dans la mélodie, le piano et la musique de chambre.

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Cette oeuvre a été composée en l’honneur d’Hélène, surnommée Dolly, la fille d’Emma Bardac, cantatrice et future épouse de Claude Debussy. La Berceuse a été écrite pour le premier anniversaire de celle-ci, les autres étant composées pour d’autres anniversaires de Dolly ou d’autres événements familiaux.


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Pierre Henry – Messe pour le Temps présent

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Pierre Henry est un compositeur à part. Il reçoit une formation musicale on ne peut plus classique au conservatoire de Paris avec d’excellents professeurs et notamment le compositeur Olivier Messiaen (dont je vous parlerai sûrement très prochainement). Il était également en classe de composition avec Nadia Boulanger et a reçu une formation de percussionniste.

Issu d’un cursus très classique, Pierre Henry n’est cependant pas resté sur les rails de l’académisme et est devenu le père fondateur de la musique électroacoustique et de la musique concrète avec son ami Pierre Schaeffer. Ce style musical apparaît pour la première fois dans leur première oeuvre en collaboration, «Symphonie pour un homme seul» en 1950.

Ce n’est que quelques temps plus tard que Pierre Henry se fait connaître par tout une génération avec la «Messe pour le Temps présent» composée en collaboration avec Michel Colombier (à la demande de Maurice Béjart). Cette oeuvre créée en 1967 au festival d’Avignon comprend plusieurs morceaux que vous avez sans doute déjà tous entendu puisque le titre «Psyché Rock» a fait l’objet de nombreuses reprises dont la plus connue reste celle de Fatboy Slim. On retrouve également certains sons de ce morceau dans le thème de Futurama composé par Christopher Tyng qui est largement basé sur les sonorités électroacoustiques de Pierre Henry.

Psyché Rock – Clip



Jericho jerk – extrait de la messe pour le Temps présent



Teen Tonic – extrait de la messe pour le Temps présent



Si Pierre Henry s’est fait connaître grâce à ces quelques compositions, il consacre l’ensemble de sa carrière à la création d’oeuvres beaucoup moins accessibles dans le style de musique concrète. Pierre Henry est obsédé par les sons et préfère citer comme ses principaux inspirateurs l’orage, le vent, le train, les animaux qui sont les souvenirs sonores de son enfance, plutôt que de citer d’autres compositeurs qui auraient pu l’influencer dans son oeuvre.

Pour ceux que ça intéresse, l’artiste nous parle de sa musique ici.

Boris Christoff – la voix slave

Boris Christoff est l’emblème de la grande lignée de basses slaves caractérisée par leurs timbres très chaleureux. Il est sans doute le plus grand successeur de l’immense Fédor Chaliapine.

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Si Boris Christoff a grandi dans une atmosphère très musicale, sa carrière de chanteur ne commence réellement que le 19 janvier 1942 alors âgé de 28 ans. Ce jour là, il participe avec le Choeur de la chapelle royale à une messe en présence du Tsar Boris III. Sa prestation impressionne beaucoup le souverain qui le félicite et lui demande quels sont ses projets musicaux. À cette question, Boris Christoff répond qu’il n’est pas chanteur mais juriste. Le Tsar décide alors de lui céder une bourse de chant pour qu’il aille étudier en Italie. Quelques années plus tard, il commence à donner des concerts qui ne feront que préluder à une carrière internationale très impressionnante.

Contrairement à Fédor Chaliapine, un grand nombre d’interprétations de Boris Christoff ont pu être immortalisées et constituent aujourd’hui un témoignage musical extraordinaire.
Son visage très expressif et théâtral ne faisait que valoriser ses interprétations comme le montre son interprétation de Faust (Gounod) dans le rôle de Méphistophélès.


Boris Christoff, que ce soit lors de récitals ou sur scène à l’Opéra a interprété un très grand nombre de fois le rôle de Boris Godounov et l’a également enregistré à plusieurs reprises. Sa façon d’interpréter le rôle est depuis considérée comme une référence.

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Lors d’une interview, Boris Christoff parle de l’Opéra Boris Godounov de Modeste Mussorsgky :


Si Boris Christoff consacre la majeure partie de sa carrière aux chants d’Opéra, il enregistre également quelques joyaux de la grande culture musicale slave avec des chants traditionnelles Russes comme ici, les bateliers de la Volga :

John Surman – Upon reflexion

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Ça fait maintenant quelques années que j’ai découvert John Surman avec son premier album solo chez ECM records : « Upon reflexion » (1979). Je suis retombé dessus par hasard et l’écoute en boucle depuis maintenant quelques semaines…

Pour ceux qui ne le connaissent pas déjà, John Surman est un saxophoniste et clarinettiste de jazz anglais. Il réussi très jeune à se faire une belle réputation de saxophoniste baryton dans l’orchestre de Mike Westbrook dans les années 60. Il créé vite son propre groupe The Trio avec deux américains : Stu Martin et Barre Phillips. Ils acquièrent tous les trois une notoriété importante et effectuent une série de tournées en Europe.

John Surman commence alors au début des années 70 ses premières expériences avec synthétiseur notamment dans son tout premier album solo « Westering Home ». C’est quelques années plus tard qu’il signe avec EMC records l’album Upon reflexion qui fixe réellement son propre style musical.

John Surman est un architecte sonore, il n’a pas son pareil pour concevoir des atmosphères musicales aussi enivrantes. Dans les deux morceaux qui suivent, il crée des boucles au synthétiseur qui plantent le décor et improvise dessus… Il utilise le plus souvent le saxophone baryton, saxophone soprano et la clarinette basse. Rien de tel pour casser l’ennui d’un dimanche soir pluvieux, calé dans un vieux fauteuil, avec un bon verre de whisky.

Upon reflexion – Edges of illusion

The Amazing Adventures Of Simon Simon – Nestor’s Saga


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Camille Saint-Saëns – Concerto n°2 pour piano

Je suis tombé par hasard sur l’émission de J.F. Zygel le soir de Noël avant d’aller réveillonner. J’ai juste eu le temps de regarder un court instant et d’écouter la danse macabre de Camille Saint-Saëns qui y était décortiquée. Ça m’a donné envie de réécouter du Saint-Saëns que j’avais un peu laissé de côté ces derniers temps… et à tort étant donné l’incroyable richesse de son oeuvre !

J’ai donc ressorti tous ses CDs et je suis resté pantois devant la beauté de son deuxième concerto pour piano et orchestre.
Je vous laisse donc découvrir ou redécouvrir le 2ème mouvement « Allegro scherzando » .

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Les deux autres mouvements (andante et presto) sont disponible en vidéos sur youtube (ici et ) avec au piano : Arthur Rubinstein.

Camille Saint-Saëns était pianiste et Organiste (à l’Église de la Madeleine à Paris). Il compose une oeuvre très importante dont 12 opéras, 5 symphonies, 5 concertos pour piano, 3 pour violon et 2 pour violoncelle… Il connaît vite un grand succès en France puis plus tard surtout à l’étranger, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis. En effet le style musical classique de Saint-Saëns apparaît un peu dépassé en France avec l’apparition de compositeurs comme Ravel ou Debussy.

Tchaïkovsky – Concerto pour violon op. 35

Pjotr Illitch Tchaïkovsky est l’un des plus grand compositeur Russe de la deuxième moitié du XIXe siècle. Né en 1840, il montre très vite une grande sensibilité musicale et sa mère lui enseigne les premiers rudiments. Tout en faisant ses études de droit, il perfectionne ses connaissances musicales. La Russie ne possède à cette époque toujours pas de conservatoire. Tchaïkovsky ne pourra donc bénéficier d’une formation académique que très tard avec l’ouverture du premier conservatoire Russe en 1862 à Saint-Petersbourg, il est alors âgé de 22 ans.

Tchaïkovsky compose ses premières oeuvres au début des années 1860 et termine ses études au conservatoire en 1866. Il est immédiatement nommé professeur de musique au conservatoire de Moscou. Dès lors, Tchaïkovsky devient l’un des premier représentant d’un nouveau courant musical russe, plus académique. Ses prédécesseurs étaient tous plus ou moins autodidactes notamment au sein du groupe des cinq. Tchaïkovsky sera l’un des plus illustre représentant de ce nouveau courant qui sera très vite rejoint par les « anciens » avec la nomination en 1871 de Rimsky-Korsakov à un poste de professeur au conservatoire de Saint-Petersbourg. Cette synthèse fera naître de très grands compositeurs comme Tanaïev, Scriabine, Rachmaninov, Stravinsky…

Surtout connu pour ses ballets (Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant et Casse-Noisette) Tchaïkovsky nous laisse une oeuvre musicale très riche : de la musique de chambre mais également 7 symphonies, 3 concertos pour piano et orchestre, un très grand nombre de pièces pour piano seul, et un très beau Concerto pour violon et orchestre.

Tchaïkovsky écrit son concerto pour violon en 1878. Il est sans doute l’un des plus connus de tous les concertos pour violon. Créé par Adolph Brodsky le 4 décembre 1881 à Vienne, sous la baguette de Hans Richter, le succès n’est pas immédiat mais le violoniste Karel Halir le rendra très populaire à la fin des années 1880.

Premier mouvement du concerto pour violon op. 35 de Tchaïkovsky

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Deuxième mouvement du concerto pour violon op. 35 de Tchaïkovsky

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Troisième mouvement du concerto pour violon op. 35 de Tchaïkovsky

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On retrouve le concerto au centre du très récent film Le Concert de Radu Mihaileanu (2009).