Très célèbre compositeur et organiste français (Église de la Sainte-Trinité), Olivier Messiaen est l’un des musiciens les plus influent de la deuxième moitié du XXe siècle.
On peut s’amuser à vulgariser l’oeuvre – très complexe – de Messiaen et la diviser en deux périodes distinctes :
D’abord ses oeuvres de jeunesse (fin des années 20) et de post-étudiant jusqu’en 1950. Ces années sont assez inspirées par la période romantique. On y retrouve les influences de son maître Dukas, ainsi que de grands compositeurs tels que Edvard Grieg, Maurice Ravel, Claude Debussy, Arthur Honegger pour ne citer qu’eux.
Il développe également un langage beaucoup plus personnel durant cette période en utilisant les modes à transposition limitée* dans un esprit religieux mais sensuel très marqué par sa foi catholique. Il s’élance aussi à la recherche de timbres pour l’orchestre avec notamment des instruments exotiques, les ondes Martenot et diverses batteries…
À partir des années 50, Messiaen se consacre presque exclusivement aux chants d’oiseaux que l’on retrouve dans un grand nombre de ses oeuvres. Il écrit même un catalogue des chants d’oiseaux constitué de 13 pièces pour piano dédié aux oiseaux et à sa conjointe Yvonne Loriod.
Cette seconde période irrite parfois mais ne laisse jamais indifférent. Je dois avouer rester encore assez frileux quant à son concept musical ornithologique, même après avoir tenté l’expérience à de nombreuses reprises…
Je vous laisse donc découvrir quelques-uns de ses préludes pour piano, composés eux en 1929 qui sont une pure splendeur.
La colombe : Audio clip: Adobe Flash Player (version 9 or above) is required to play this audio clip. Download the latest version here. You also need to have JavaScript enabled in your browser.
Le nombre léger : Audio clip: Adobe Flash Player (version 9 or above) is required to play this audio clip. Download the latest version here. You also need to have JavaScript enabled in your browser.
* voir le mémoire de Dominique Rivolta sur les transpositions limitées