Salons de janvier 2011

Les défilés sont de véritables spectacles, les salons permettent de connaître véritablement les personnes derrières les marques.

Pour nous la « Fashion Week » comme aiment à l’appeler la plupart des médias français, ça a toujours lieu assez loin des podiums et des mannequins. Cette année Dior Homme avait tout de même eu la gentillesse de nous convier à son défilé, Robin N. s’est dévoué pour y aller tandis que Vincent, Laurent et moi sommes restés à deux pas de (capsule), le temps d’une fin de déjeuner et d’un café avec Michael Williams, d’ A Continuous Lean.


L’agent commercial d’Haversack, toujours l’un des mieux habillés du salon.

L’avantage d’un salon de prêt à porter, c’est qu’entre deux rendez vous il est très facile de discuter un peu avec les fondateurs ou les responsables des marques qui y sont présentes: à la fin d’un défilé c’est tout de suite plus compliqué d’attraper le designer. Le problème des salons pour les puristes, c’est que souvent, des marques qui n’ont pas grand chose en commun se retrouvent côte à côte. Mais bon, c’est très pratique et pour les marques et pour les acheteurs. Les labels plus sûr d’eux mettent parfois en place un showroom à proximité des salons de prêt à porter pour pouvoir accueillir acheteurs et presse dans un espace plus confortable.

Cette saison nous avons donc eu la chance d’assister à des salons très réussis, surtout (capsule) et Tranoï, et de revoir quelques visages amicaux au Rendez Vous, cependant moins effervescent que les deux autres.


 

Du côté des coups de coeur au (capsule) nous avons pû approcher de plus près la magnifique veste John Boultbee, la marque textile développée par Brooks England (la marque de selles). Parfaitement conçue pour la pratique du vélo, elle allie matières techniques (ventile anglais) et le tailoring de haut vol de Timothy Everest. Les tabourets Brooks ne passaient pas inaperçus non plus sur le stand et les aficionados de la bicyclette s’imaginent sûrement déjà avec du mobilier décliné ce sur ce thème. Avouez qu’un peu plus travaillé ça serait super cool d’avoir ça chez soi non ?



Pendleton va sûrement réussir à s’imposer comme un classique même en Europe, leurs sacs et couvertures étant particulièrement efficaces: on s’imagine très bien avec l’accessoire à la main ou enveloppé dans un plaid pour braver l’hiver.


Camo comme chaque saison se réinvente autour d’un thème et abandonne le l’Italie agricole pour s’intéresser à l’esthétique des intellectuels, des gens de l’esprit et pourquoi pas des soutanes.



Naked & Famous, c’est toujours très amusant de les voir, cette année ils ont encore réalisé le jean le plus lourd du monde. « We are crazy nerds about denim » disait Bahzad, l’un des fondateurs. Il tient donc debout tout seul, ne comptez pas le porter…


Naked & Famous made the heaviest denim in the world.

Monitaly, Hiver 2011

Monitaly, Hiver 2011

Rocky Mountain, Hiver 2011

Yuketen élargi encore sa gamme et travaille à démocratiser sa Maine Guide boot en réalisant des modèles moins hauts. Monitaly, la marque de vêtement de Yuki Matsuda s’étend également. Les rayures à la Hudson Bay se retrouvent sur pas mal de modèles, on les remarque aussi chez Rocky Mountain et Pendleton. Par contre à chaque fois qu’on a mentionné Hudson Bay, cela paraissait être un sujet assez sensible… bref, aucun lien avec Hudson Bay apparemment…



Si on doit résumer la tendance générale de ce côté ci en quelques mots: ces marques ont de l’héritage ou utilisent des méthodes de fabrication tiré d’un certain contexte, mais veulent s’en servir pour aller de l’avant et ne souhaitent pas s’enfermer dans la nostalgie et la démonstration de savoir faire. En somme elles veulent sortir du carcan « Héritage » que s’échinent à vouloir exploiter certaines jeunes marques pour coller à la tendance, sans pour autant renier leurs racines. On ne peut qu’espérer qu’elles trouveront toutes des issues assez variées, pour ne pas retomber dans le piège de la mode.



Nous avons passé la porte de Rendez Vous pour revoir Pak Man Lee, de The Perfect Tangent, qui nous prépare des vestes particulièrement travaillées et efficaces pour l’hiver prochain: sur la parka ci dessous, les boucles des cordons de serrage et les boutons sont en corne véritable par exemple, jamais en plastique; la doublure est en velours côtelé, le col se transforme en capuche… Le reste de sa collection apporte également un soin tout particulier aux détails, au sizing et aux proportions, calculées en fonction du nombre d’or, qui reste le principe directeur de la ligne.



Le Tranoï reste quant à lui le plus impressionnant des trois salons et se déroule chaque saison dans plusieurs endroits de Paris. Organisé par Armand Hadida, le fondateur de L’Éclaireur, l’espace réuni de très belles marques qui constituent l’avant garde de la scène internationale en matière de prêt à porter. En nous promenant un peu le travail de quelques marques et créateurs nous a particulièrement intéressé: les nordiques de Norwegian Rain allient tailoring et vêtement technique pour se préserver de la pluie en gardant une silhouette parfaite et atypique.


 

Le modèle d’Emiliano Rinaldi nous a également interpellé par sa nonchalance et son auto dérision, très détaché de ce qu’il porte alors que ses vêtements sont beaux et faits en Italie.

Il reste encore pas mal de marques que nous avons découvertes lors de ces salons, mais l’article est déjà très long, nous nous attarderons sur chacune d’entre elles tranquillement dans les mois qui arrivent. Après tout les collections ne seront disponibles en boutique que dans quelques mois, inutile de se presser.

On en a en tout cas profité pour faire le point autour de notre projet dont on vous avait parlé très brièvement ici et qui avance petit à petit mais qui fait son chemin. Vous serez évidement les premiers au courant dans les semaines à venir, aucun doute là dessus !


Made & Crafted: online !


Sans réellement nous attarder dessus, nous avions déjà mentionné ici Made & Crafted, la ligne développée par Levi’s XX (la branche premium, plus connue pour s’occuper également de Levi’s Vintage Clothing). La marque Made & Crafted vient donc d’ouvrir son site internet dédié qui présente dès maintenant l’ensemble de la collection pour la saison à venir.

Contrairement à Levi’s Vintage Clothing qui fait dans la reproductions de pièces tirées des archives Levi’s, Made & Crafted s’occupe d’y puiser quelques inspirations pour développer une collection contemporaine. Lancée début 2010, il n’est pas surprenant de voir que la marque ai choisi de laisser un peu de temps s’écouler avant de communiquer, elle avait sûrement besoin de prendre de la distance par rapport à Levi’s Vintage Clothing et trouver une identité propre. La collection à venir, que vous pouvez avoir sous les yeux sur le site, reflète donc parfaitement l’esprit Made & Crafted: les vêtements sont actuels, de belle qualité, et ne viennent pas de nulle part car ils n’oublient pas leurs racines, ce qui assure une bonne cohérence à la série.

Les matériaux utilisés sont beaux, les finitions de bonne qualité et quelques petits détails témoignent de l’esprit inventif derrière la marque: les chemises oxford sont par exemple dotées de boutons réalisés dans le même coton, qui aura donc été simplement compressé; le fond de certaines poches est incurvé par choix esthétique, alors que la réalisation de ces poches est plus compliquée que celle des rectangulaires, le « button down » est caché… bref, un soin particulier est apporté au produit et rien ne semble laissé au hasard.


Le site Made & Crafted présente donc classiquement les collections homme et femme de la marque, renseignera sur les points de vente mais est pourvu d’un onglet « Stories » qui explique très simplement les pièces emblématiques du label et qui devrait être mis à jour régulièrement.

Coupe Choux et arts de la barbe


En ces temps où le port de la moustache et de la barbe sont de bon augure, il est très logique de s’intéresser à la question du rasage. De plus qu’avec ces effluves de traditions omniprésentes, le rasage ça amène tout de suite des clichés dotés d’une esthétique qui a beaucoup de charme, qui n’a rien à envier à Gillette et ses compagnons du rasage minute: coupes choux, blaireaux, on s’imagine déjà en marcel blanc dans la salle de bain, cheveux gominés en arrière face au miroir.

D’ailleurs si on s’applique à suivre les commandement Chap à la lettre, le rasage revêt une importance capitale, on ne plaisante pas avec la pilosité faciale chez les anglais. Les américains ne sont pas en reste au vu des peaux impeccables des personnages de Mad Men ou Boardwalk Empire, en ces temps reculés où les codes strictes de l’élégance ne laissaient pas place au poil de trop (détail relevé par Esquire il y a quelques temps).

Influencés par ce culte de l’esthétique ancienne, de la prohibition au rockabilly, les hipsters semblent vouloir adopter les comportements correspondant: aller chez le barbier du Freeman Sporting Club à NYC devenant un nouveau signe de distinction (Scott Schuman n’échappe d’ailleurs pas à la règle). Rassurez vous, si vous êtes à Paris vous pourrez également tenter l’expérience chez Alain, maître barbier, installé depuis de nombreuses années déjà et qui doit voir grossir sa clientèle de jour en jour en ce moment.

Si vous préférez vous essayer à une nouvelle manière de traiter la corvée vous même, il vous faudra tout de même du matériel: rasoir droit (l’autre nom du coupe choux), blaireau pour appliquer la crème, cuir ou « paddle » pour aiguiser. Vous pourrez d’ailleurs aller chercher tous les conseils nécessaires sur le forum du Coupe Chou Club, étonnante communauté d’addict du rasoir au sabre. S’équiper en grooming, c’est un peu comme les nécessaires à chaussures, on a essentiellement besoin du côté pratique, mais si l’ensemble n’est pas composé de beaux objets, on aura forcément plus de mal à s’en servir.

Sachez en tout cas que les derniers fabricants européens semblent être Thiers Issard du côté français et Dovo en Allemagne, sans oublier les quelques artisans couteliers régionaux qui réalisent souvent des pièces fantastiques, rien qu’au niveau des matériaux. Ne manquez d’ailleurs pas de faire un tour sur le site  internet de Thiers Issard, assez étrangement documenté de commentaires audio sur toutes les pages… qui en apprennent tout de même beaucoup sur la matière coutelière.

Évidement au début, si vous décidez d’essayer, il est probable que vous mettiez beaucoup de temps à maîtriser la technique et que vous versiez un peu de sang… le charme d’une telle pratique a donc un certain prix, allez y avec des pincettes. Ou vous pouvez aussi garder votre Bic jetable même si ça n’est pas très « green », peu de gens vous en feront le reproche, ça a du bon parfois la modernité.

Je vous laisse avec quelques images d’un Thiers Issard « Spartacus » très prisé des amateurs, empruntées sur le forum cité plus haut et d’un « Doble Temple » de Filarmonica, restauré par l’un des membres également.

S.N.S Herning – Tag

En terme de pull, nous avons de la chance l’offre est très correcte en France tant au niveau de la gamme de prix qu’au niveau de la qualité proposée. Poussez la porte d’un point de vente St James ou Armor Lux près de chez vous, il y a de grandes chances que les pulls que vous y trouverez vous plaisent, toujours très simples, bien coupés.

Par contre, à la recherche du beau, rien ne vous empêche de vouloir mettre la main sur une pièce plus travaillée au niveau de la maille, et dont la matière reste impeccable. Vous en conviendrez, si on peut rajouter à ceci un brin de charme sans perdre de vue le côté historique, nous n’allons pas nous en priver.

Pour faire court, l’entreprise est née au Danemark en 1931, et ses produits étaient également destinés à l’époque aux marins (et se retrouvent aujourd’hui dans les penderies des urbains). En pensant à S.N.S Herning, beaucoup parleront du prix élevé des pièces de la collection. Cependant tout est là, cela reste un produit haut de gamme, de belle qualité et la marque utilise son héritage, sans chercher à se renouveler constamment au fil des modes: elle fait ce qu’elle sait faire et le fait bien. Sans compter que la marque cherche à garder sa production au Danemark, malgré une demande plus importante grâce à la tendance actuelle et qu’elle résiste à la tentation de délocaliser.

Les quelques images qui accompagnent ces articles sont d’ailleurs issues de la dernière collection de S.N.S Herning, intitulée « Tag » (pour étiquette) puisque les pièces ne comportent pas de logo ou de signe distinctif à l’extérieur, le produit se suffisant à lui même.

Notez évidement que pour trouver un beau produit, avec une maille très travaillée, vous pouvez également vous tourner vers la boutique irlandaise proche de chez vous, et mettre la main sur un Aran qui vous accompagnera fidèlement jusqu’à la fin de cette saison froide.

 

Les vieilles machines par contre, c’est juste parce que graphiquement le rendu est très bon héhé.

 

Bonjour 2011 !

Bonjour à tous ! un petit post pour vous souhaiter une bonne nouvelle année à vous aussi, ça s’imposait, on passe tout de même pas mal de temps avec vous. D’abord, ça va bientôt faire trois ans que nous sommes sur ce morceau d’internet et vous commencez à être nombreux, donc on voulait également vous dire merci.

Ensuite parce qu’en 2011 on va continuer à quatre, toujours avec autant de plaisir, après avoir commencé il y a environ un an avec Laurent M. et Robin N.

2011 ça va être aussi l’occasion pour nous de donner vie à un projet qui nous fait envie depuis quelques temps déjà et qui se précise, nous espérons que ça vous plaira, on vous tient au courant incessamment sous peu dès qu’on a plus de concret.

2011 c’est aussi l’année du Corduroy, on attend donc le 11 janvier et le 11 novembre avec impatience.

Petit cadeau de Noël en retard pour terminer, nous étions complètement passé à côté de ce Clothes on Film, c’est une perle, faites en bon usage, désolé à ceux qui connaissaient déjà. Ce tumblr n’est pas mal non plus, I hurt i am in fashion , et également une très bonne excuse pour regarder de jolies filles et de belles image (si toutefois vous en avez besoin d’une).

N’oubliez pas que nous sommes aussi sur Facebook et Twitter, où vous pourrez avoir la chance de recevoir régulièrement quelques blagues ou amorces de discussions.

Le nouvel an c’est aussi la période des bonnes résolutions,  2010 a été une année de transformation pour redingote (apparition de fourchette, quelques changements de mise en page…) et il nous tient à coeur de ne cesser de faire évoluer cette plateforme.

Nous savons que vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre mais Google Analytics ne peut pas encore nous restituer vos avis… Nous aimerions connaître ce que vous appréciez particulièrement sur redingote, ce que vous n’aimez pas, ce que vous souhaiteriez voir améliorer ou voir apparaître… Làchez-vous par pitié, qu’on puisse en discuter ensemble.

Début des soldes chez My Wardrobe

Chez nos amis anglais de My Wardrobe, les soldes commencent dès aujourd’hui. Une bonne occasion pour se trouver un Corduroy Ralph Lauren ou une Barbour To Ki To pour lutter contre le froid toujours très présent… vous trouverez de toutes façons sûrement quelque chose d’intéressant, les réductions de prix allant de 30 à 50%. D’ailleurs cette paire de Grenson aurait peut être tendance à me faire loucher. Nul besoin de s’étendre d’avantage sur l’événement cela dit, je suis sûr que vous ferez votre chemin tout seul au coeur de la sélection très éclectique de la boutique. Joyeux Noël à tous !

Wolverine 1000 Miles à Paris


Pour les amoureux du cuir ou même de la chaussure, la tannerie Horween de Chicago est une référence dès que l’on parle « Made in USA ». Ayant voulu récemment (début 2009) élargir son public en profitant de du regain d’intérêt actuel pour l’artisanat et les processus de production qualitatifs, Wolverine, un des clients d’Horween Leather,  avait relancé la production de ses pièces historiques avec la ligne 1000 Mile Boot.

Le nom en dit d’ailleurs long sur la qualité garantie par la marque, mais après quelques 125 années à produire des chaussures, Wolverine pouvait se passer d’originalité en s’autorisant un pragmatisme peu familier au milieu du vêtement.


Wolverine 1000 Mile | 721LTD | Making the Boot from Wolverine on Vimeo.

Les quelques vidéos du fabricant de chaussure racontent également très bien l’amour que les hommes qui produisent ces modèles ont pour leur travail, et on a beaucoup de plaisir à les découvrir parler des cuirs, des coutures, des semelles… et des quelques 350 étapes réalisées manuellement pour arriver au résultat final.


Le modèle « Original » est en tout cas disponible en exclusivité chez (re)source, dont on vous avait parlé auparavant et qui commence donc à mêler vintage et collections actuelles. Si vous passez les essayer ne manquez pas de vous attarder sur les flight jacket et même de discuter un peu avec David qui en connaît un rayon en la matière. Nous n’avions pas eu l’occasion de prendre une photo de la devanture du 7 rue de Turennes, je vous quitte donc sur un aperçu de la belle enseigne très 50s.

Belle Casio chez FrenchTrotters

Loin de nous lancer dans l’horlogerie, qui reste un domaine d’initié particulièrement épineux, j’écris tout de même ces quelques mots simplement pour vous signaler que la montre Casio à aiguilles présente sur les photos de notre Pellicule#2 est de retour chez FrenchTrotters. La dernière fois le nombre de pièce limité était arrivé à épuisement dans un laps de temps assez court, et en ces périodes de fêtes je doute qu’il en soit autrement pour ce stock ci.

Très abordable, elle peut faire penser aux vieux modèles Rolex et s’avère très efficace au poignet. Le mouvement est japonais, le bracelet est en cuir, ce qui garanti un rapport qualité prix assez intéressant pour un bel objet. Je vous laisse avec le lien vers le produit et quelques photos de la montre. Bon dimanche !


London Undercover, de beaux parapluies

Parfois considéré comme un gadget, le parapluie est  souvent sous estimé en tant qu’accessoire à la fois utile si il est de bonne qualité et pouvant témoigner du bon goût de son propriétaire. En partant de ce constat et en voulant rendre au parapluie sa dimension élégante, Jamie Milestone a fondé London Undercover en 2008. La marque bénéficie d’ailleurs assez vite d’une très bonne visibilité puisqu’elle réalise en ce moment des produits en collaboration avec des entités assez diverses, allant du blog à la marque en passant par quelques boutiques. Les abus du co-branding par le monde du streetwear, ou même parfois du luxe, auront fatigué plus d’un amateur de vêtement mais je dois avouer que le résultat de celui amorcé par Tenue de Nîmes par exemple,est bien pensé et prête même à sourire.

Encore un témoignage de la décontraction coutumière des anglais lorsque l’on touche au vêtement ? le nom de la marque de parapluie est d’ailleurs très bien choisi si l’on décide d’y voir un jeu de mot. Puisque la marque semble vouloir d’intéresser au marché de l’accessoire ACL et Chapman ont fait un essai sur des modèles d’écharpes et de sacs. Tenue  de Nîmes a choisi de compter sur la spécialité d’Undercover et de faire fabriquer son parapluie en… toile de jean évidement.

Fabriqué en France le mécanisme du parapluie est garanti solide et de bonne qualité (je ne compte plus le nombre de pépins bas de gamme que j’ai vu se retourner sous l’effet du vent…) et la toile a reçu un traitement pour devenir imperméable. Les fanatiques du denim y verront une nouvelle technique d’usure de la toile qui les passionne, les autres seront sûrement très contents de l’anecdote.

Apparemment Undercover s’inscrit aussi dans une démarche de production responsable en utilisant des matériaux recyclés pour les produits et également biodégradables en ce qui concerne le packaging. On peut en tout cas se réjouir de la capacité des ateliers français à s’adapter à de telles exigences de la part des marques. Sans que les marques aient communiqué sur l’identité de leurs fabricants, il semble qu’en matière de parapluie, l’héritage historique de Cherbourg soit assez important, les fabricants normands sont des références et il serait étrange qu’ Undercover soit allé chercher ailleurs. Mais bon, cela reste une supposition.

Notez que Filson a également utilisé sa toile imperméable traditionnelle « Cover Cloth »  pour réaliser un parapluie de son propre chef qui semble être un classique de la marque, bien que les chasseurs ne s’embarrassent pas vraiment de ce genre de commodités climatiques lorsqu’ils pratiquent leur discipline favorite.

Merci à FrenchTrotters pour les photos ! et sachez aussi que la boutique dispose de quelques modèles Undercover en exclusivité française, la météo qui s’annonce pour les mois à venir devrait sûrement vous amener à vous pencher sur la question assez rapidement. Vous trouverez aussi en rayon les sacs issus de la collaboration avec Chapman.

Le Bar du salon du Vintage

En septembre dernier avait lieu la 6ème édition du salon du vintage à Paris. L’événement a rencontré un franc succès si bien que les organisateurs remettent ça en décembre avec « Le Bar » du salon du vintage, les 18 et 19 à la Cour du Marais. Cette fois ci l’accent est mis sur le côté festif avec un bar à bulle, des DJ et The Pompadours, un trio londonien de coiffeuses spécialisées dans les coupes des années 50.

Vous retrouverez également les exposants les plus importants du salon et pourrez à loisir flâner à la recherche d’une pièce, ce qui peut être assez arrangeant à l’approche de Noël si par le plus grand des hasards, comme chaque année, vous êtes en retard. Hahem.