Concerto pour piano n°12 – WA Mozart

Tom Hulce interprétant WA Mozart dans Amadeus (1984)

Le Concerto pour piano n°12 de WA Mozart est connu pour citer le thème de l’ouverture de La Calamitá die cuori de Jean-Christian Bach dans son deuxième mouvement.

Il faut savoir que Mozart avait en effet une profonde admiration pour le onzième fils de Jean-Sebastien. Ils se rencontrent à Londres en 1764 lorsque ce dernier était maître de musique de la reine Sophie-Charlotte. Mozart est amené à joué avec JC Bach alors qu’il n’a que 8 ans, cette rencontre sera très importante pour Mozart qui restera influencé toute sa vie par le compositeur Allemand.

À la mort de Jean-Christian Bach, Mozart écrit à son père « Quelle perte pour le monde de la musique ! ». C’est cette même année, en 1782, que Mozart lui rend hommage par une épitaphe musicale, dans l’andante de son 12ème Concerto pour piano. Mozart avait déjà démontré l’intérêt qu’il portait à l’oeuvre de J. Christian Bach en arrangeant ses sonates opus 5 (n° 2, 3 et 4) en concertos pour piano (K. 107).

Andante du Concerto pour piano n°12 de WA Mozart :

mvt.2 Andante by Mozart on Grooveshark

Jean-Christian Bach

Ride Béret Baguette 2012

 

L’an dernier j’avais eu la chance d’assister au Tweed Run à Londres, mais j’ai depuis traversé la Manche et cette année c’est au Ride Béret Baguette – sorte de réponse française à l’événement britannique – que je me suis rendu. Non seulement en tant que participant mais aussi en tant que sponsor : en effet l’occasion était trop belle, et donc notre boutique en ligne La Belle Échoppe fut cette année parmi les sponsors de l’événement. Le Ride Béret Baguette, à l’instar du Tweed Run, fut lancé par un forum de passionnés de pignon fixe (PignonFixe.com), qui organisèrent il y a quelques années la première ballade cycliste anachronique à Paris. L’occasion pour eux de s’amuser, de pique-niquer tous ensemble et surtout de sortir leurs vélos vintage incroyables.

Je sais d’expérience que les Anglais vont toujours plus loin lorsqu’il s’agit de vintage ou de se déguiser. Je craignais donc de me retrouver entouré de gens à moitié impliqués, un peu comme ces soirées parisiennes ou au final personne ne vient déguisé et où vous vous retrouver tout seul à devoir assumer votre T-shirt Desigual ironique. Au final ce fut une surprise vraiment positive : les participants ont joué le jeu et la bonne ambiance et le soleil étaient là. L’occasion donc de prendre quelques photos inspirantes, que je vous laisse découvrir.


Un Bergam, ancien sac de l’armée française qui fut à l’époque fabriqué par Lafuma.

 

Ce bon vieux cartable d’écolier !


Un sac de travail français assez typique : bords francs, grosses boucles, pas très fin mais une solidité exemplaire.

 

Un sac Bleu de Chauffe : la jeune marque propose des sacs made in France inspirés des anciens sacs de travail français.

 

Les fameuses Michael de Paraboot, increvables et toujours fabriquées en France.


 

Le canotier : reviendra, reviendra pas ?

 

Notre ami Foucauld, de La Conjuration et Passion, avec sa fameuse casquette Lock&Co. Tweed fantastique et finitions impressionnantes, notamment le raccord des motifs du tweed.


L’intérieur aussi est soigné : c’est ce que j’appelle une belle étiquette.

 

Le Coq Sportif – qui vient d’obtenir les droits d’équiper les maillots distinctifs du prochain tour de France – est aussi sponsor de la course italienne nostalgique l’Eroica. La marque édite chaque année pour l’occasion une petite série de tricots de course vintages (en laine).


Mais rien ne vaut un véritable maillot d’époque, aux broderies impressionnantes.

Marc et sa Patagonia

Mesdames et Messieurs: Marc Sutton, pulling it off.

Un grand merci aux quelques-uns d’entre vous qui nous ont proposé leur participation ! A la fin en recoupant tous les points de vue regroupés ici on devrait avoir quelque chose de bien. Marc Sutton en revanche je ne suis pas allé le chercher très loin : il écrit notre rubrique Fourchette à ses heures perdues et nous régale de ses belles (mais trop rares) recettes de cuisine.

Salut Marc, qu’est ce que c’est que cette veste ?

Cette veste est une fleece jacket vintage de chez Patagonia. Je n’ai pas pu la faire expertiser encore pour connaître son année de production.

D’où est ce qu’elle vient ? Elle a une histoire particulière ?

Cette veste vient de Séoul, je l’ai acheté sur Ebay l’hiver dernier. J’aurais adoré pouvoir raconter une histoire singulière, qu’elle a été porté par un alpiniste écossais qui pratiquait le trek d’altitude lors de son temps libre.

Et toi, tu as une histoire vécue avec cette pièce ?

J’ai 2 histoires attachées à cette pièce. Comme vous pouvez le constater sur les photos, cette veste donne l’impression qu’elle est conçu à base de laine de mouton brute non traitée. Du coup, lorsque je l’ai porté pendant les froides soirées de janvier, beaucoup de personnes en ont profité pour me tomber dans les bras.

L’autre histoire c’est plus de l’usage, mais à chaque fois je la dépose dans un pressing la personne la retourne systématiquement pensant que je portais la veste à l’envers.

Layering 101.

Qu’est ce qui fait que tu l’aimes particulièrement ?

Avant tout, j’aime cette pièce pour les bénéfices fonctionnels qu’elle m’apporte. Ce vêtement est très léger, il empêche le froid de pénétrer, on est protégé des vents puissants et tranchants. Je suis encore épaté par la légèreté de cette veste aux performances climatiques exceptionnelles. Il faut savoir que chez Patagonia chaque vêtement a été mis au point par de vrais alpinistes dans les vraies conditions d’une expédition. Ce sont des vêtements techniques conçus pour résister à des conditions exceptionnelles tout en pensant au bien-être dans l’effort, c’est pour celà qu’elle est si légère et agréable à porter.

Lorsque je la porte, j’adore repenser à toutes ces mises au point, à tous ces essais que Patagonia a conçu pour créer le vêtement le plus performant possible. Quand il m’arrive de passer beaucoup de temps à l’extérieur dans un climat sec et froid avec pas mal de vent, je l’endosse avant de faire mon marché ou les vides-greniers du dimanche.

Qu’est ce que tu aimes ou recherches en général quand on touche au vêtement ?

C’est un mélange d’émotions, mais je recherche d’abord une fonctionnalité. J’adore m’entourer de vêtements qui ont une histoire. Ça peut être dans sa fabrication ou dans son ancienne vie. Il est aussi important que la pièce soit intemporelle pour 2 raisons : je ne veux pas qu’elle soit un accessoire de mode mais un vrai classique que je pourrais porter toute ma vie et donner à mes enfants. Je veux aussi écrire l’histoire de ce vêtement en le portant dans telle ou telle circonstance et en la combinant avec d’autres vêtements pour créer mon propre style.

En hiver on imagine facilement y trouver du réconfort.

Qu’est ce que tu penses de la mode en général ?

Après la mode en terme de marques, je suis allergique aux H&M, Zara, et toutes autres chaines qui fabriquent des vêtements de mauvaise qualité et déforment les classiques avec des détails et des matériaux de mauvaise qualité.

La mode, je n’y prête pas trop attention. Mon inspiration, je la trouve en me documentant en ligne, dans des magazines spécialisés sur les vêtements, mais aussi dans la rue et notamment en observant  les personnes agées.

Quelle marque a particulièrement retenu ton attention ces derniers temps ?

Il y en a beaucoup. Je peux vous citer Haversack par exemple. C’est une marque que j’ai découvert lors de mon voyage à Tokyo. Tout est fait main en petites séries avec des tissus de grande qualité. Ils sont influencés par les vêtements traditionnels militaires et workwear. Bien sur les coupes sont plus modernes. J’adore aussi le fait qu’ils viennent glisser quelques pièces qui sont hors de cet univers comme une écharpe à pois en soie que j’ai acheté. J’aime le fait que leurs vêtements soient intemporels et qu’ils osent associer subtilement des styles classiques d’univers différents.

Une doublure qui respire.

Pour toi la notion de marque est elle importante ? qu’est ce que tu recherches chez une marque ?

Ça n’est pas ma priorité, lorsque j’achète un vêtement je recherche d’abord la pièce. Après oui, il y a beaucoup de marques de vêtements qui me plaisent et si elles éditent la pièce que je recherche tant mieux.

Chez une marque, je recherche une qualité de fabrication, une éthique, un savoir faire d’artisan, des pièces édités en petites séries, j’aime ce sentiment de rareté. J’ai aussi besoin qu’elle me surprenne, qu’elle se renouvelle sans se faire piéger par tout ce qui est à la mode mais en restant fidèle à son ADN.

Merci Marc !

Vous pouvez lire les recettes incroyables de Marc dans notre catégorie Fourchette.

Saturday's Surf NYC – Tokyo


Ça donne envie non? photo trouvée sur saturdaysnyc.com

Le magasin de vêtements New-Yorkais Saturday’s Surf a fait couler pas mal d’encre depuis son ouverture, il n’y a d’ailleurs pas si longtemps que ça, en août 2009.

Le concept du magasin est le suivant: promouvoir un art de vivre issu du surf en pleine ville en s’inspirant du style des années 50 et 60 et en servant du café. Cela peut sembler un peu réducteur dit comme ça, mais le principe est là.

A en lire l’interview qu’ils ont donné à Day Dream aux éditions Doubt Everything (magazine japonais écrit en anglais, ça ne court pas les rues), les trois acolytes qui sont à l’origine du projet Josh Rosen, Morgan Collet et Colin Tunstall ont tout simplement cherché à réunir leurs passions : le surf, l’art et les vêtements. Quant au nom, « Saturday’s » a été choisi car le samedi est selon eux le meilleur jour de la semaine car on peut se lever tard et se coucher tard. Le fait d’avoir un magasin doit tout de même compliquer un peu les choses.

Suite au succès que le point de vente a rencontré, le trio a lancé sa propre marque, facilement reconnaissable par le S barré du logo. On peut retrouver certaines pièces de leur collection dans de très bonnes boutiques à travers le globe. Dans cette logique d’expansion, Saturday’s a ouvert un premier magasin en dehors de son pays natal à Tokyo en mars dernier. On y retrouve tout le cahier des charges du surf shop New-Yorkais: combinaisons et planches de surf, produits de la marque en propre et une sélection d’autres produits, un bar à café et la terrasse à l’arrière du magasin où l’on peut déguster ce dernier et lézarder au soleil quand le temps le permet.

Comme on pouvait s’y attendre venant du Japon, la boutique est superbe et on s’y attarde volontiers. Le prix des quelques planches que j’ai pu lorgner du coin de l’oeil est plus que prohibitif cela dit mais elles sont très jolies à regarder. On se console en se disant que l’on n’aurait pas pu les emporter dans l’avion et que de toutes façons un magasin fera sûrement bientôt son apparition près de chez nous. Toujours selon le même interview citée plus haut, Josh, Morgan et Colin comptent en effet étendre leur concept à Paris et Londres. Pas sûr qu’il y ait autant de surfeurs qu’à New York ou Tokyo (apparemment ils seraient beaucoup) dans ces deux villes européennes, on ira y goûter le café avec plaisir en tout cas.


Prada – SS 2012


Petite séance de rattrapage sur redingote : cela fait un petit moment que je souhaitais poster la campagne Printemps Été 2012 de Prada. La marque italienne nous plonge dans l’univers des États Unis de l’après guerre en faisant intervenir Michael Pitt : La campagne s’inspire des portraits colorés et saturés des personnalités des années 50, faisant poser l’acteur avec guitares et clubs de golf. Les motifs géométriques et colorés des accessoires et des chemises sont associés avec brio avec des pièces plus neutres, cela fonctionne plutôt bien et nous donne envie de ressortir foulards et autres ascots du placard. En bref : une bonne dose d’inspiration qu’il ne fallait pas manquer.

redingote dans Snatch !

Un spécial mode avec une couverture aux antipodes de la fashion sphere, ça commence bien.

Pour Snatch Magazine et son numéro spécial mode paru la semaine dernière, le journaliste Olivier Tesquet a trouvé intéressant de nous poser deux ou trois questions sur le vêtement, les blogs, La Belle Échoppe et autres sujets forts passionnants qui nous font (en partie) nous lever le matin. Vous pourrez d’ailleurs y retrouver les points de vue de ces messieurs d’internet que l’on aime plutôt bien et qui se prêtent au jeu avec nous, j’ai nommé: La Toilette et ses effets, Hell’s Kitchen, Where is the Cool et Green Sleeves to a Ground.

La minute de gloire passée, on s’est ensuite intéressé au reste du numéro qui est plutôt réussi: Diane Pernet et Pierre Bergé y cotoient un rapport sur les produits Vuitton qui s’échappent des usines LVMH de Province, un shooting mode en Sergio Tacchini et un papier sur l’invasion chinoise dans le monde de la mode parisien.


« Diserts et bien habillés », la classe.

Ça a du faire plaisir au service communication d’ LVMH ça.

Souvenirs ? quelqu’un ?

Musique au Festival de Cannes

Nanni Moretti sera le Président du Jury du 65e Festival de Cannes

En ce tout début de mois de Mai, ce sont les beaux jours qui se font attendre !

On attend les beaux jours certes, mais le mois de Mai est aussi synonyme, pour les cinéphiles et autres amateurs de starlettes, du Festival de Cannes et de sa montée des marches – sous la pluie ? – qui aura lieu dans quelques petites semaines.

L’occasion pour moi de faire un petit clin d’oeil aux musiques utilisées par le Festival et aujourd’hui devenues cultes pour tous les fans de l’évènement de la Croisette.

La musique qui peut être considérée comme « officielle » est tirée du très fameux Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. C’est le mouvement Aquarium qu’on entend de façon récurrente qui évoque un monde féérique et fantastique grace aux notes du Glassharmonica ― souvent jouées au glockenspiel ou au célesta ― et aux arpèges joués par le piano.

On retourne en enfance avec une autre musique incontournable du Festival de Cannes, qui est cette fois-ci tirée du dessin animé Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles ou Petit-pied de Don Bluth, produit par Steven Spielberg et George Lucas, sorti en 1988. On entend régulièrement un court extrait de la bande originale à l’ouverture et la clôture de la cérémonie.

Version intégrale ici.


Our Legacy – Splash

Là avouez le, il se passe quelque chose.

Dans le nord de l’Europe on a envie de soleil. On trépigne, on a envie de piquer une tête et de se dorer la pilule. Our Legacy profite donc de ce morne mois d’avril pour nous apporter un léger rayon de soleil avec sa collection capsule « Splash ». Annoncée sur Dazed Digital pour le 3 mai prochain, les photos très réussies ont été réalisées par Tony Cederteg, un directeur artistique nordique plutôt doué. Au programme: maillots de bain (speedo pour les plus téméraires), chemises aux imprimés bigarés incroyables, piscines, Jordan et grosses barbes estivales.

La collection injecte un peu de fraîcheur, de couleur et de fun à l’image de la marque dont les jolis basiques se distinguent souvent par leur aspect terne et leurs teintes passées. Si vous souhaitez mieux comprendre la marque, filez donc lire cette interview assez intéressante qui laisse apparaître la modestie bien sentie des deux créateurs, Cristopher et Jockum, que l’on ne rencontre pas assez dans le fashion biz.


Wild Life Taylor – Tokyo



Devanture du « meilleur magasin de vêtement dans l’univers connu »

Pour être tout à fait honnête, la première fois que je suis passé devant le magasin Wild Life Tailor à Tokyo, j’ai d’abord cru à une friperie haut de gamme. En fait, il en est tout autre. Wild Life Tailor est sûrement un des meilleurs magasins que j’ai pu voir, rien que ça, et d’ailleurs le magasin annonce fièrement sur la devanture: « The best clothing store in the known universe ».

Bien que cela puisse sembler un peu prétentieux, on doit quand même leur accorder que leurs sélection de vêtement en ferait rêver plus d’un: Lock & Co, Alden, Tricker’s, Breuer, Orcival, Mr.Freedom, Porter Classic, Oliver Peoples et bien d’autres à découvrir. Le merchandising n’est pas non plus en reste et réussi à restituer parfaitement l’ambiance attendue pour chacun des deux étages du magasin.

Montres militaires et lunettes Oliver Peoples cohabitent à merveille

Le premier étage est très orienté tailleur : on le comprend très vite à la vue des placards en bois, de la lumière tamisée et des liasses de tissu Dormeuil posées sur l’étagère. Au départ, on se demande si le magasin ne regroupe pas tout simplement toutes les meilleures marques connues de l’homme averti. En y regardant de plus prêt il semble que cela soit le cas, en plus de proposer un service de tailleur sur mesure. En clair, vous pouvez y choisir un ensemble composé d’un costume, d’une paire de chaussures, d’une chemise, d’une cravate, d’une pochette, de lunettes et d’un chapeau à faire pâlir Patrick Bateman. Préparez la carte de visite qui va avec.

Le Laboureur fait partie de la sélection workwear au premier étage

Le deuxième étage possède une toute autre atmosphère. En montant les escaliers, on a tout d’abord le regard attiré par l’étrange tête d’élan empaillée qui a deux paires d’yeux et deux paires de bois. Le reste de la salle rappelle un peu un grenier où l’on aurait installé son atelier (plutôt haut de gamme). On y retrouve des marques comme Mr Freedom pour Sugar Cane, Carharrt par Adam Kimmel, Le Laboureur, Gitman Vintage ou encore Franklin Tailored ainsi que certaines marques du groupe Adam et Ropé, car oui, il s’agit aussi d’un de leurs magasins. Le produit qui m’a tout de même le plus intéressé a été le chapeau entièrement tricoté, on en voit pas tous les jours des comme ça. Pour le reste, je vous laisse découvrir le magasin à travers les photos, et si vous en avez l’opportunité, n’hésitez pas à aller le voir de vos propres yeux.

Wild Life Tailor
1-32-12, Ebisu Nishi, Shibuya-ku, Tokyo
wildlifetailor.adametrope.com


Chapeaux, chaussures, chemises, costumes, foulards et parapluies, tout pour se constituer le parfait ensemble

Une belle sélection de cravates parmi lesquelles celles en soie sauvage qui sont particulièrement belles

L’étrange tête d’élan

La collaboration Mr Freedom et Sugar Cane

Le chapeaux tricotés dont je vous ai parlé plus haut

Devinez qui s’occupe de quel étage?

Archiduchesse de luxe

Archiduchesse est ce que j’appelle un beau projet : la jeune marque française de chaussettes, au delà d’avoir une production 100% locale, propose des produits d’un très bon rapport qualité/prix. Nouveaux arrivés parmi l’offre de l’entreprise de Patrice Cassard : les mi-bas « de Luxe », chaussettes plus haut de gamme, plus fines et qui montent jusqu’aux genoux. Leur composition (80% de cotton mercerisé, 17% de polyamide et 3% d’élasthane) leur donne une tenue qu’ont rarement les mi-bas de cette sorte, qu’on a l’habitude de rencontrer intégralement en coton. Ce qui fait des chaussettes qui se déformeront assez peu, cependant le revers de la médaille est que le polyamide leur donne un toucher un peu plus glissant. Ils sont parfaits pour accompagner de beaux souliers et l’offre en terme de couleur est telle qu’il y en a pour tous les goûts : que vous souhaitiez égayer une tenue un peu sombre ou alors que vous préfèreriez la discrétion.