Passion – Ça change des magazines

Youpi.

Nos chers amis de Passion Magazine viennent de boucler leur troisième numéro « La Belle Vie sous un autre angle » et organisent dans la foulée une exposition « Ça change des magazines » à la librairie Ofr  dans le 3eme arrondissement de Paris. Vous pourrez y découvrir les créations inédites de Christophe Brunnquell, Lucie & Simon, Arnaud Lajeunie, Lvdovico Magno, Le Creative Sweatshop, VLF, Marie Quéau, Dylan Calves, Caroline Fayette, Sébastien Zanella, Aurélien Bacquet, Svetlana Kuzminykh et Paul Loubardinio qui ont tous contribué aux 3 premiers numéros de Passion.

Vous y retrouverez également du beau monde et des bières le soir du mardi 23 avril pour le vernissage. L’exposition dure ensuite jusqu’au 12 mai.

Ofr se trouve 20 rue Dupetit-Thouars, 75003 Paris et ouvre ses portes du lundi au samedi de 10:00 à 20:00 et le dimanche de 14:00 à 19:00 et vous pouvez retrouver ces infos sur Facebook.

Untitled Clothes

Détail d’un imper en Tweed des années 40.

« vintage », « dandy », « hipster », « preppy », « concept store », « sneakers » … vous les connaissez très bien et vous savez que vous les avez déjà trop entendu sortir de toutes les bouches, un peu à toutes les sauces: on a du mal à garder le compte des mots et expressions galvaudés dans la mode et l’univers du vêtement. Ils ont d’ailleurs pour la plupart maintenant perdu toute substance et sont réutilisés à tour de bras par des agences de (mauvais) conseils en marketing pour vendre des opérations flashmob à des marques qui se cherchent un peu (bon ok, ça fait deux fois que l’on tape sur ce truc mais sérieusement, wtf ?).

Là en tombant sur Untitled Clothes, on se dit tout de suite que le nom est bien choisi. « Vêtements sans titres » pour vendre de belles pièces vintage sur internet (sans galvaudage cette fois), c’était assez bien joué. L’expression s’impose: nul besoin de marque ou d’étiquette ornée d’un logo tape à l’oeil, le vêtement parle de lui même. La pièce, âgée mais sans âge, a son caractère propre. L’équipe derrière le projet connaît son produit et celui qui le recherche: le portefeuille du collectionneur ne compte pas, on joue la corde sensible, le point de détail et la touche de patine qui font la différence.

Veste Renault d’époque.

Au delà du nom la passion est quasi palpable, ne serait ce qu’au travers des détails mis en valeurs et la qualité des photos, on sent vraiment que les pièces sont respectées à hauteur de l’intérêt qu’elles pourront représenter pour l’amateur de beaux vêtements. La sélection a d’ailleurs été mise à jour il y a peu, et même si ça n’est que pour regarder, allez vite faire un tour sur le site: certaines des pièces sont réellement incroyables. Ce ne sont pas de simples produits de consommation ou de pures solutions pour lutter contre la chaleur ou la pluie mais de véritables pièces anciennes qui ont une aura bien particulière, du genre de celles que les élégants japonais libres & faciles utilisent pour construire des looks incroyables qui fascinent souvent les hautes sphères des internets.

Un léger point noir peut être dans la punchline « Vêtements anciens pour jeunes contemporains »: je me demande ce que les vieux élégants qui ont perdu Old England cette année vont pouvoir en penser, cette clientèle bien particulière, parfois nostalgique, qui connaît très bien les belles choses. Bien sûr si vous êtes designer ou que vous avez votre marque, ces pièces de collections pourront vous apporter des informations inestimables en terme de connaissance du vêtement.

C’est ce que l’on appelle un joli bouton.

Revoici l’imper de tout à l’heure, zoom out.

Et en entier !

Ride Béret Baguette 2012

 

L’an dernier j’avais eu la chance d’assister au Tweed Run à Londres, mais j’ai depuis traversé la Manche et cette année c’est au Ride Béret Baguette – sorte de réponse française à l’événement britannique – que je me suis rendu. Non seulement en tant que participant mais aussi en tant que sponsor : en effet l’occasion était trop belle, et donc notre boutique en ligne La Belle Échoppe fut cette année parmi les sponsors de l’événement. Le Ride Béret Baguette, à l’instar du Tweed Run, fut lancé par un forum de passionnés de pignon fixe (PignonFixe.com), qui organisèrent il y a quelques années la première ballade cycliste anachronique à Paris. L’occasion pour eux de s’amuser, de pique-niquer tous ensemble et surtout de sortir leurs vélos vintage incroyables.

Je sais d’expérience que les Anglais vont toujours plus loin lorsqu’il s’agit de vintage ou de se déguiser. Je craignais donc de me retrouver entouré de gens à moitié impliqués, un peu comme ces soirées parisiennes ou au final personne ne vient déguisé et où vous vous retrouver tout seul à devoir assumer votre T-shirt Desigual ironique. Au final ce fut une surprise vraiment positive : les participants ont joué le jeu et la bonne ambiance et le soleil étaient là. L’occasion donc de prendre quelques photos inspirantes, que je vous laisse découvrir.


Un Bergam, ancien sac de l’armée française qui fut à l’époque fabriqué par Lafuma.

 

Ce bon vieux cartable d’écolier !


Un sac de travail français assez typique : bords francs, grosses boucles, pas très fin mais une solidité exemplaire.

 

Un sac Bleu de Chauffe : la jeune marque propose des sacs made in France inspirés des anciens sacs de travail français.

 

Les fameuses Michael de Paraboot, increvables et toujours fabriquées en France.


 

Le canotier : reviendra, reviendra pas ?

 

Notre ami Foucauld, de La Conjuration et Passion, avec sa fameuse casquette Lock&Co. Tweed fantastique et finitions impressionnantes, notamment le raccord des motifs du tweed.


L’intérieur aussi est soigné : c’est ce que j’appelle une belle étiquette.

 

Le Coq Sportif – qui vient d’obtenir les droits d’équiper les maillots distinctifs du prochain tour de France – est aussi sponsor de la course italienne nostalgique l’Eroica. La marque édite chaque année pour l’occasion une petite série de tricots de course vintages (en laine).


Mais rien ne vaut un véritable maillot d’époque, aux broderies impressionnantes.

Passion Opus #2

Une nuit haute en couleurs en perspective.

Nous vous avions déjà parlé de Passion lors de son lancement, la jeune revue qui publie les projets créatifs plus ou moins remisés de ses collaborateurs. Le sens du partage qui anime l’équipe derrière le magazine n’ayant d’égal (si il en est un) que leur sens de la fête, ils révèlent ce soir à 19h le second opus de leur rejeton à l’occasion d’une petite sauterie. Vous pourrez y déguster les délicieuses bières Demory qui « ouvrent le bar » en début de soirée tout en découvrant les séries photos, les illustrations, poèmes et autres nouvelles contenus dans ce nouveau numéro.

Bien décidés à garder la capitale éveillée jusqu’à tard dans la nuit ils investissent ensuite le Tigre aux alentours de 23h30.

S’il vous prend l’envie de vous joindre à ces petites réjouissances de fin de semaine il suffit de vous rendre demain chez « Le Casse » un bouge du 22 rue de la Banque dans le deuxième arrondissement de Paris dès 19h ou de les rejoindre au Tigre, un club feutré du 5 rue Molière dès 23h30. À l’heure du web social vous avez évidement tout les éléments recensés ici.

Passion pour Irene


Passion – Photo par Lucie et Simon

Il est toujours fantastique de voir des gens se lancer dans l’aventure de projets ambitieux, et c’est donc avec grand plaisir que nous avons vu deux fanzines apparaître dans notre entourage cette année. D’abord il y a eu Irene, publication érotique créée par trois londoniennes apportant un peu de poésie et de substance artistique au genre. Ensuite est venu Passion, un bel objet né de l’ambition d’une petite équipe (dont nos amis derrière La Conjuration) de mettre en avant les productions parfois oubliées de leurs amis créatifs. Deux projets qui ont donc choisi une optique de magazine, à l’heure des blogs, des tumblr et de la surenchère écoeurante de belles images scrollables à l’infini. Un bon moyen de sortir du lot et d’obtenir une pause salutaire du spectateur sur leurs travaux. Ils organisent aussi des soirées toujours très sympa, où il fait bon siroter des biéres d’abbaye en découvrant les nouveaux exemplaires. Irène sortira son numéro deux le 8 décembre prochain et fêtera l’occasion en organisant une soirée au ChaCha à Paris ce même soir. Tandis que Passion vous propose de fêter la sortie du beaujolais nouveau jeudi soir, chez Dominique F. à deux pas de chez Charvet. Passion est d’ailleurs disponible dans quelques librairies / lieux culturels sélectionnés : la librairie/galerie Ofr, la boutique de la Gaîté Lyrique …

Je vous conseille donc d’aller jeter un oeil sur leurs sites respectifs :

Irène Erotic Fanzine

Passion

Passion – Illustration de Tanguy Dyer


Irène – Photo par Esthèle Girardet


Passion – Photo par Dylan Calves


Irène – Photo par Geneviève Elliard


Passion – Photo par Arnaud Lajeunie et texte par Foucauld Duchange


Irène – Photo par Esthèle Girardet