1ère vente De Bonne Facture

Cette chemise, ainsi que tous les premiers vêtements développés par la marque, sont disponibles ce week-end.

Vous vous souvenez sûrement de De Bonne Facture, cette nouvelle marque française que nous vous avions fait découvrir il y a quelques mois. La marque organise une vente de sa première édition de vêtement ce week-end, à Paris. Je connais deux trois impatients qui avaient déjà contacté la fondatrice de la marque, Déborah, afin de mettre la main sur les premières chemises de la marque, eh bien il en reste et celles-ci seront accompagnées des très beaux pulls fabriqués en Bretagne, des élégantes cravates tricotées et de toutes les pièces dont vous trouverez les détails ici.

Cette vente aura lieu dans le très lumineux showroom de la marque, situé non loin du canal Saint Martin et de la rue de Marseille, dans le 10e arrondissement de Paris, jusqu’à demain soir 20h00. Tous les détails sur l’invitation ci-dessous. On espère vous y croiser !


De Bonne Facture

Chemise De Bonne Facture, double étiquetage, tissu japonais, boutons en corne et finitions exceptionelles

J’ai entendu parler de De Bonne Facture pour la première fois en juin 2011. Nous venions alors de lancer La Belle Échoppe, et présentions notre sélection de produits Made in France au salon Capsule à Paris. Déborah Neuberg s’est alors présentée pour nous parler de son projet de faire travailler des ateliers français pour créer un vestiaire masculin d’exception. Nous suivons l’évolution du projet depuis cette date et c’est un grand plaisir que de le voir se matérialiser sous une forme aussi aboutie.

De Bonne Facture est une sorte de super-marque mettant en avant les ateliers derrière la fabrication de chaque vêtement ou accessoire. Passée par Hermès, Deborah semble en avoir conservé l’exigence : aucun compromis n’est fait sur la qualité et c’est une bibliothèque de pièces exceptionnelles, aux tons doux et très facilement portables qui sont présentés. Travaillant depuis pas loin de deux ans sur ce projet, Deborah a parcouru la France à la recherche de ces ateliers aux savoir-faire souvent uniques et anciens. Ceux-ci sont mis en avant via un double étiquetage et toute une série de reportages et d’articles sur les carnets De Bonne Facture.

Les chemises sont confectionnées par FLS, qui compte aussi parmi ses clients de très prestigieuses marques françaises ou japonaises. Les pulls marins tricotés à Quimper en Bretagne sont l’oeuvre de La Fileuse d’Arvor, qui, si cet atelier est moins connu que Saint James ou Le Minor, n’en fait pas moins de très belles qualités de chandails. Les pantalons proviennent de Basse-Indre et c’est un homme d’expérience manipulant une machine centenaire qui tricote les très jolies cravates chinées. Les boutons, lorsqu’ils ne sont pas issus d’un stock oublié et miraculeusement conservé, sont produits par Brochot, spécialiste français du bouton en corne officiant dans le Jura depuis 1958.

En résulte donc une première collection composée de pièces essentielles, simples et à la coupe moderne : chemises, cardigans et chandails, pantalons en laine, cravates … Un soin particulier a été apporté à la sélection des matières, laines chinées pour les cravates et pantalons, tissus japonais donnant un aspect casual intéressant pour les chemises, et laine vierge connue pour ne jamais boulocher pour les pulls bretons. Les détails de façon ne sont pas en reste, la chemise est parmi ce qu’il se fait de mieux : 7 points au centimètre, coutures rabattues, une propreté et une netteté exemplaire, tout ceci accompagné de boutons en corne d’une belle finesse. Il en est de même pour les chandails, dont la tenue bénéficie de toute l’expérience de La Fileuse d’Arvor et qu’on enfilerait volontiers sans se poser de question le matin.

De quoi se composer un vestiaire chic et tout en simplicité, et surtout s’assurer de porter parmi ce qu’il se fait de mieux aujourd’hui en France.

De Bonne Facture présentera sa collection aux acheteurs professionnels du 16 au 26 janvier au sein de la galerie Made In Town, dans le 3ème à Paris. Le public est aussi le bienvenu, il sera d’ailleurs possible de commander.


Aigle – Lookbook PE 2012

Le lookbook printemps été de Aigle est étonnant, beau et dérangeant à la fois. Du coup il soulève de nombreuses questions :

– Est-ce moi qui suis subitement devenu vieux ou bien est-ce Aigle qui est devenu un peu plus cool ?

– Est-ce que le fait que Aigle édite dorénavant une jolie 60-40 veut dire qu’il est temps qu’on se remette à porter des choses asymétriques pour se donner des frissons d’originalité ?

– Qu’est ce que ça vaut en vrai ?

– Est-ce que nos pères et nos beaux-frères sont sur le point d’adopter le look de barbu-moustachu-à-raie-sur-le-côté du modèle ?

– Est-ce que cela signifit que Aigle va bientôt s’inspirer de ses archives pour nous resortir des produits incroyables, comme par exemple des mocassins à semelles en caoutchouc vert résistant aux huiles ?

– Est-ce que la jolie mannequin blonde est bretonne ?

– Est-ce que Aigle serait prêt à travailler avec notre boutique La Belle Échoppe, pour profiter de leurs moyens de production français et faire de belles rééditions de leurs bottes traditionnelles à bandes blanches, aujourd’hui produites à l’étranger ?

– Pourquoi ce « FlashMob » ?

Junya Watanabe – P/E 2011



Les soldes sont presque finies, nous sortons de la courte période de présentation des collections Automne/Hiver 2011. Les amateurs de nouveautés vont donc porter leur attention vers les collections Printemps/Eté 2010 qui ont déjà commencé à envahir les magasins. Plutôt difficile de s’imaginer en chemise hawaïenne alors que le thermomètre se veut encore timide. Je vous propose donc d’y arriver en douceur avec un défilé comportant de nombreuses pièces d’extérieur, des sortes de mélanges entre des parkas 60/40, des cabans et des duffle-coats.




Jazz, moustaches et inspirations nautiques sont au menu de la vidéo ci-dessous, présentant le défilé printemps/été 2010 de Junya Watanabe. Le créateur, qui travaille toujours avec des partenaires que l’on apprécie, nous avait dernièrement étonné en ajoutant de petits « twists » à des chemises button-down réalisées avec Brooks Brothers, ou à des brogues réalisées avec Trickers. Ce qui m’impressionne particulièrement, c’est l’aisance avec laquelle le designer semble mixer les classiques, en présentant souvent des pièces juxtaposant les caractéristiques de plusieurs produits en un seul. Et même si l’on est pas toujours convaincus, on apprécie les références, par exemple de ces mélanges entre vestes et pulls norvégiens, qui seront en vente l’hiver prochain.

Enfin, j’apprécie aussi que certaines pièces aient été conçues en collaboration avec St James, Trickers ou Mackintosh. Celles-ci, tout en garantissant le savoir-faire mis en oeuvre pour la réalisation de ces pièces, permettront sûrement de faire connaître ces grands classiques du prêt à porter à un public plus large.


via Très Bien Shop



Carolyn Massey – Printemps/été 2011

Alors que c’est officiellement l’automne depuis quelques jours, certains designers continuent de nous présenter leurs collections de l’été prochain. Carolyn Massey, la créatrice anglaise que l’on suit de près depuis maintenant plusieurs saisons, nous évite cependant tout choc thermique en diffusant cette superbe vidéo, qui semble avoir été tournée en Bretagne ou en Normandie.

Un paysage rural, des nuages et du vent servent de toile de fond pour la présentation de sa collection printemps/été 2011, portée par des modèles aux allures de promeneurs côtiers. Si les longues chemises dépassant sous les pulls ne feront sûrement pas l’unanimité, les magnifiques nuances de beige, de rouille et de blanc, ainsi que les vestes d’inspiration utilitaire semblent être de belles réussites.