Louison Bobet lors de l’assencion du mont ventoux (1955).
La Parka 60/40 de Sierra Design
Les jours passent et l’hiver se fait de moins en moins violent face aux longs rayons de soleil qui débarquent avec les prémices du Printemps. Il va bientôt falloir ranger sa doudoune fourrée au placard et réfléchir à la suite.
Cela fait maintenant deux petites années que la parka est devenu la pièce ultime, alliant à la fois la technique à un certain raffinement esthétique. Et si aujourd’hui, un bel éventail de modèles s’offre à nous entre la Garbstore, la Supreme bicolore ou le « fishing hoodie » de Voyage by Waste (twice), le mieux est encore de se diriger vers la mère référence de toute ces dernières : La sixty-forty de Sierra Designs.
Sierra Designs est une des meilleures « outdoor brand » du monde. Elle a été fondée à Point Richmond en 1965 par Georges Marks et Bob Swanson, deux passionnés de loisirs en plein air qui ont décidé de révolutionner cette activité grâce à leurs expériences respectives. Il lance alors dés 1968 la fameuse parka 60/40, (en référence au 60% de coton et 40% de nylon) qui va devenir par la suite une véritable référence en matière de randonnée. Ce mélange à l’époque révolutionnaire devant l’arrivée du Gore-tex, est waterproof et permet aux vêtements de se ventiler sans perdre de chaleur. Bien évidemment aujourd’hui, on risque d’être déçu si on s’attend à l’incroyable car on parle d’une technologie qui a désormais plus de quarante ans.
Maintenant, on tombe forcément sous le charme de la 60/40 par son côté quasi-historique, on rêve de se retrouver sous un gros nuage gris pour tirer sur les deux rondelles de cuir au bout des petites cordes qui serre la capuche et on a envie de ranger avec précaution son Opinel, ses clous et ses hameçons dans chacune de ses poches… et puis… quel logo !
PS : Bien que les couleurs classiques soient le vert, orange ou bleu, on n’oubliera pas de jeter un coup d’œil à la « Chief Joseph » née de la collaboration entre SD et Pendleton.
Laurent, whereisthecool.blogspot.com
Oi Polloi – Nouvelle adresse
On avait déjà suivi le tour du propriétaire chez Oi Polloi, une des meilleures boutiques d’Europe (et du monde, merci internet). On va devoir recommencer bientôt si l’on en croit les images que l’on vient de recevoir. Il s’agit donc bel et bien de la prochaine boutique Oi Polloi, à Manchester, bien qu’elle soit toujours en travaux à l’heure qu’il est. On espère que ces images présagent quelques bonnes surprises en tout cas, les réfections de boutiques ayant quelques fois un peu déçu par le passé. Après il est vrai que le plus important reste la sélection, ça au moins, on sait que ça sera impeccable.
Randolph Engineering
Avec la folie Ray-Ban qui a réussi à faire revenir ses modèles phares en masse ces dernières années, il devient difficile de choisir ses lunettes de soleil: entre l’envie de se démarquer des foules et le désir de rester classique (à moins d’être Kanye West), on tombe rapidement dans le cycle incessant Aviator, Wayfarer, Clubmaster… l’utilité des éditions spéciales incorporant de l’or blanc reste d’ailleurs toujours un mystère.
D’ailleurs l’histoire des marques et des modèles reste souvent assez obscure, les géants de l’optique ne mettant vraiment ce côté là en avant. Persol peut être ? pilier du marché de l’optique, elle se démocratise également depuis l’été dernier, justement grâce à la recherche d’une alternative à RayBan. Ce n’est pas l’icône Steve Mc Queen qui désapprouvera.
Comme souvent en matière de style, le cinéma se retrouve dans un rôle de catalyseur,et c’est dans les films que se révèlent beaucoup de modèles. Un personnage charismatique a souvent cette capacité de donner rapidement un très bon cachet a une paire, alors que concentré sur son visage, on ne remarquera pas forcément sa paire de chaussure.
Il faut reconnaître que Randolph Engineering est assez jeune dans le monde de l’optique (créée en 1972, quand Persol travaille la lunette depuis 1917), elle n’aura cependant pas eu besoin d’énormément de temps pour faire ses preuves. La marque se construit en effet une très belle place au fil des années: elle fournit l’armée américaine (très présente ici ces derniers temps…) équipe les tireurs sportifs de haute précision, et on la croise assez souvent dans des chefs d’œuvre cinématographiques.
Ici sur Robert De Niro, dans Taxi Driver;
là dans Apocalypse Now sur le nez d’un des personnages les plus marquant du film, le Lieutenant Colonel Bill Kilgore amateur de surf et de musique classique, interprété par Robert Duvall;
légèrement inquiétantes dans Once Upon a Time in Mexico avec Johnny Depp (ok, peut être pas un chef d’œuvre celui ci);
et plus récemment couvrant les yeux de Don Draper.
Le modèle que l’on voit sur les images ci-dessus est en fait l’ Aviator de Randolph, que l’on rencontrera aussi chez RayBan sous le nom de Caravan.
La P3, ci dessous, ressemble beaucoup au modèle qu’arborait Al Pacino dans certaines scènes du dernier épisode de la trilogie du Parrain, et tout de suite, cela donne une autre dimension à la monture…
Sac Week-End, Filson
On va rester côté accessoire un peu plus longtemps que prévu. Avec le retour tant attendu d’une virilité affichée dans la garde robe masculine et le goût prononcé des marques pour l’outerwear solide et durable, il était logique que les marques travaillant et spécialisées dans ce créneau depuis un bon nombre d’année se voit accorder la part belle. Après Barbour que l’on sent de plus en plus présent dans le monde des marques grand public, c’est au tour de Filson de voir sa clientèle rajeunir.
Une pièce d’extérieur faite pour la chasse et la pêche, conçue pour durer, quelles que soient les conditions et pour s’embellir avec le temps, l’usure et les chocs. Le sac est fabriqué aux États unis (comme la plupart des pièces chez Filson), le cuir est végétal pour ce qui est des sangles (ou autres empiècements) et le rapport qualité prix est excellent. Il est disponible ici chez Très Bien Shop, mais la ligne est également au Bon Marché si vous voulez y jetez un oeil pour vous faire une idée.
Onze Mètres Carrés
Surement la plus petite boutique de France (du monde?), Onze Mètres Carrés à Orléans fêtera ses trois ans cette année. Au début réservée aux amateurs de baskets, la sélection s’est ensuite tournée vers une floppée de belles marques de vêtements masculins. Côté chaussures on y trouve les classiques de la sneakers (Adidas, Nike, New Balance, Vans) ainsi que quelques Veja, mais aussi des modèles plus travaillés de chez Timberland Abington ou Redwings.
Pour le textile on y retrouve également de très bon éléments à travers des maques comme Penfield, Our Legacy, Bleu de Paname, Nike ACG, Nike NSW, Armor Lux, Ransom…
Si vous êtes de passage à Orléans arrêtez vous donc au 6 rue Isabelle Romée (45000) et si vous y habitez et que vous ne connaissez pas déjà, allez y sans plus tarder.
Et le militaire par les militaires ?
Parler du military wear sans être redondant, ça commence à être un peu ardu. Pourtant, ça permet de partir à la rencontre non pas des vêtements inspirés de pièces et de coupes militaires, mais bel et bien des équipementiers des armées, qui font (ou essaient de faire) leur entrée dans le monde du textile grand public. En France, on a tout d’abord récemment (et rapidement) entendu parler de Hardrige, qui a tenté de créer l’événement chez colette il y a quelques semaines. Sur fond de chaussure de créateur de luxe (réalisée avec L’écurie) en amenant une Porsche refaite comme « écrin » pour la paire…
Derrière le nom Hardrige se cache en fait l’atelier de confection de chaussures qui fourni les armées françaises, et ce genre de bagage a beaucoup plus vocation a attirer ma curiosité qu’une voiture de sport décorée. Sans oublier que la paire réalisée avec l’agence de design est sans doute une perle en ce qui concerne matières et fabrication (à la main), mais reste très « couture », importable par le commun des mortels.
Le Bottier Hardrige était donc bien décidé de faire parler de lui, et lançait l’hiver dernier sa collection « Air, Terre, Mer » reprenant les modèles qu’il fabrique pour les militaires, ornés de son logo (dont l’un des modèles se trouve ci dessus). Si des chaussures d’officier vous semblent une bonne piste, tentez tout de même votre chance en surplus (chez Doursoux par exemple, pour les parisiens), vous y trouverez surement une paire de la même qualité, sans logo, provenant des mêmes ateliers, ou au moins made in France.
Tout ça surtout parce que le parallèle est intéressant (et assez drôle également) à faire avec l’outre atlantique et l’armée américaine, qui développe et commence à distribuer sa propre marque: US ARMY, dont Selectism diffusait quelques images en janvier. Si vous décidez de pousser le vice un peu loin dans le futur, vous ne serez en tout cas pas déçu côté qualitatif & technique, ces vêtements étant prévus pour les environnements hostiles…
Encore une fois, pour tout ce qui est kaki et si vous avez un penchant pour le digital camo, comme Mark Mc Nairy (ci-dessous), pensez à fouiller en surplus: les meilleurs auront aussi des malles et casiers militaires qui valent souvent le détour et font d’excellent rangements.
Saucisse de Morteau aux pommes de terre
Ingrédients pour 4 personnes :
Temps de préparation : 30 min environ
2 saucisses de Morteau
800g de pommes de terre type BF15
175g de poitrine de porc fumée
2 oignons
1 cuillérée à soupe rase de farine
35g de beurre
Poivre uniquement !
Ce dimanche, en me réveillant accoudé à la fenêtre de ma chambre, j’observais les jeunes de la garde républicaine en pleine reprise de dressage. Soudainement me voilà transporté au temps de ma première leçon d’équitation sur le domaine de ma tante aux abords de Lons-le-Saunier en plein cœur du Jura. Un moment qui me marquerai à vie : non parce que je montais à cheval pour la première fois au milieu d’un paysage montagneux exceptionnel, mais parce que je goûtais à la saucisse de Morteau pour la toute première fois. Une expérience marquante dans mes souvenirs gastronomiques qui laissa des traces dans les années à venir. C’est une saucisse fumée de manière traditionnelle dans des tuyés en Franche-Comté dans la région du Morteau.
Un cheval un peu rebelle hennit et mon estomac se met à gronder. Je comprends qu’il est temps d’aller chez mon boucher. J’enfile mes Chelsea boots Crockett & Jones et endosse rapidement mon overcoat Gieves & Hawkes. Mon iPod me joue une version acoustique de « Wild Horses » des Rolling Stones. En chemin vers ma boucherie préférée de Saint Germain-en-Laye « Pilons Viandes », des images me reviennent : ma tante découpant la saucisse encore fumante de la cocotte, ces Jurassiens solidement bâtis et passionnés par leur terroir m’invitant à déguster leur charcuterie et leur morbier. J’arrive chez le boucher et décide d’accompagner la saucisse par des pommes de terre au lard. Je demande à mon boucher de me couper une belle tranche de poitrine de porc. Je retourne chez moi au galop et me glisse dans mon tablier enfin prêt à cuisiner.
Remplir une cocotte ou une grosse casserole d’eau. Portez à ébullition. Réduire à feu doux. Introduire les saucisses de Morteau et recouvrir à moitié pendant 40 min. Lorsque les saucisses sont prêtes, retirez- les de la casserole et enroulez-les dans une serviette pour les garder au chaud. Ne jetez surtout pas le bouillon, nous allons en avoir besoin plus tard. C’est ce genre de petits détails qui me mettent en transe dans la cuisine française. Cette accumulation de petits gestes qui aboutissent à un goût extraordinaire.
Vous avez hâte de toucher les ingrédients. Commencez par éplucher les pommes de terre. Coupez-les en rondelles d’1.5 cm environ. Mettez-les de côté. Prenez ensuite la poitrine de porc, retirez la couenne puis coupez-les en lardons de 1.5 cm. Épluchez ensuite les oignons et hachez-les en petits cubes.
Mettez 35g de beurre dans la cocotte, faites fondre à feu moyen. Quand il est fondu, ajoutez les lardons et faites les cuire en les tournant pendant 5 minutes. Lorsqu’ils sont légèrement dorés, retirez-les avec une écumoire et réserver. Baissez le feu et remplacez les lardons par les oignions. Couvrez et faites cuire doucement pendant 10 minutes.
Quand ils sont tendres et translucides mais pas encore colorés, ajoutez les lardons et saupoudrez de farine. Relevez un peu le feu et faites cuire en remuant avec une cuillère jusqu’à ce que l’ensemble ait pris une couleur rousse. Mouillez alors avec le bouillon de Morteau (1/4 L) et faites chauffer jusqu’à ébullition. Remuez sans cesse en grattant bien le fond de la cocotte avec une spatule pour que la farine s’incorpore bien au bouillon.
Baissez le feu, ajoutez les pommes de terre et poivrez. Portez à petite ébullition puis couvrez. Laissez mijoter pendant 35 à 40 minutes. Ouvrez la cocotte et contemplez la magie de la cuisine : le bouillon a été absorbé par les pommes de terre. Elles devraient maintenait être recouvertes d’une sauce épaisse. J’adore.
Quand les pommes de terre sont bien tendres, retirez-les de la cocotte et dressez-les dans un plat. Remettre un coup de poivre. Prenez les saucisses de Morteau et coupez les en rondelles de 1.5cm et dressez votre plat.
Vous n’avez plus qu’à vous reposer sur votre siège en cuir et vous laisser balader en altitude en savourant ce plat.
Gabriel Fauré – Dolly (Berceuse)
Gabriel Fauré incarne pour moi toute la finesse musicale française : discours léger mais plénitude harmonique, audace des modulations et des enchaînements d’accords… Sa musique peut apparaître très classique au premier abord, mais Gabriel Fauré a su construire son propre langage harmonique qui est aujourd’hui enseigné dans tous les conservatoires.
Fauré n’était pas spécialement orchestrateur, ce qui contribue encore aujourd’hui à l’image très/trop classique que l’on peut avoir de lui comparé à l’originalité des timbres de l’orchestre utilisés par Claude Debussy, Maurice Ravel ou encore Stravinsky.
Gabriel Fauré a d’ailleurs composé beaucoup plus de musique de chambre que d’oeuvres orchestrales (qui restent quand même des oeuvres remarquables, notamment Pelléas et Mélisande pour ne citer qu’elle). Si Gabriel Fauré ne fait pas parti des grands orchestrateurs, il est en revanche reconnu comme l’un des plus illustres harmonistes de son temps et également comme un mélodiste de génie.
La musique de Gabriel Fauré est finalement très intimiste, tout en finesse et intérieure, à l’image de son requiem, qui est à mes yeux l’un des plus beaux que l’on ait jamais écrit.
La berceuse issue de la suite Dolly, composée en 1894 pour piano à 4 mains est un exemple parfait de l’oeuvre de Gabriel Fauré qui aura excellé toute sa vie dans la mélodie, le piano et la musique de chambre.
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Cette oeuvre a été composée en l’honneur d’Hélène, surnommée Dolly, la fille d’Emma Bardac, cantatrice et future épouse de Claude Debussy. La Berceuse a été écrite pour le premier anniversaire de celle-ci, les autres étant composées pour d’autres anniversaires de Dolly ou d’autres événements familiaux.
Hickoree's Hard Goods
Hickoree’s Hard Goods est assez confidentiel pour l’instant en France. Peux tu nous en dire plus à propos de cet incroyable boutique en ligne ?
Nous sommes deux frères, Emil et Sandy Corsillo, qui vivent et travaillent a Brooklyn, NY. On a lancé Hickoree’s Hard Goods en Juillet 2009. Notre but était de créer un endroit rassemblant les choses que nous aimons et de les présenter d’une belle manière, qui soit rationnelle à la fois. Tout ce qu’on fait avec Hickoree’s est pensé du point de vue du client. Si nous étions clients, quelle esthétique apprécierions nous ? quelle sorte d’utilisation désirerions nous ?
On s’efforce constament de faire d’Hickoree’s un endroit où on ne s’attend pas à trouver toutes ces choses en même temps, mais quand on regarde la boutique comme un ensemble tout est clair, il n’y a pas d’incohérence. Si nous étions des clients, c’est ce qui nous ferait revenir. On serait enthousiastes à l’idée de ce que l’on pourrait découvrir à notre prochaine visite.
La sélection se compose de vêtements neufs et d’éléments vintage, comment est ce que ça marche ? est ce que chacun d’entre vous est spécialisé dans un domaine ?
On aime les objets qui ont une histoire. C’est particulièrement vrai des vieux vêtements, dont les histoires sont souvent extrêmement riches et intenses. La manière dont on choisi les nouveaux produits pour Hickoree est également fondé sur cet amour des histoires. On veut que vous soyez intéressés par la provenance des vieilles pièces autant que par celle des produits neufs.
On se concentre sur la selection de vêtements vintage sur le site mais c’est en fait une toute petite partie de ce que l’on fait. Les vieux vêtements sont en fait mélangés, pour donner un contexte aux nouveaux produits. On croit au classique, aux vêtements de bonne facture, aux accessoires et autres objets, on sent qu’une selection vintage nous aide à donner le ton dans la définition d’ Hickoree’s. Cela suggère enfait que le produit neuf qui vous intéresse résiste à l’épreuve du temps, aussi bien que l’a fait la veste de travail en denim que vous voyez à côté.
En terme de neuf et de vieux, on s’y intéresse tout les deux avec la même passion. Nos rôles et responsabilités dans l’entreprise se chevauchent beaucoup mais il y a quelques tâches que l’on réalise individuellement. Sandy a construit et gère les coulisses de la boutique en ligne, tout ce qui est technique: développement, inventaire, base de données etc. Emil s’occupe du design de la vitrine du site et des photos produits. Quasiment tout le reste du travail est mutuel et partagé, de la chasse aux nouvelles pièces à l’emballage et à l’envoi des commandes.
Vous vendez aussi des produits The Hill Side ? c’est votre marque non ?
Oui, nous nous occupons aussi de The Hill Side. On a commencé Hickoree’s bien avant mais on les a lancé en même temps. La boutique en ligne était en cour de réalisation depuis une année complète avant que l’on commence à développer The Hill Side, mais ils se sont rattrapés et le commencement de la première collection de The Hill Side a semblé être le bon moment pour lancer aussi Hickoree’s. Ça a été beaucoup de travail mais les deux projets se complètent très bien.
On trouve des marques assez célèbres dans votre sélection mais également d’autres plus pointues comme Pointer Brand. Est ce que vous essayez de trouver un équilibre pour les besoin de chaque clients ? ou est ce que vous suivez juste vos goûts ?
Nous sommes vraiment guidés par nos goûts. On essaie de ne pas être trop dogmatiques ou pré-défini à propos de ce qu’ Hickoree’s devrait être. On préfère que cela soit plutôt un mélange d’éléments que l’on ne trouverait pas partout ailleurs. C’est ce que l’on trouve vraiment intéressant, les liens et connections entre toute la variété de produits que l’on vend avec la boutique. Il est important d’avoir une gamme de produits et de styles diversifiés mais tout doit être cohérent. On veut que chaque produit ou marque fasse en sorte que chacun d’entre eux soit bien présenté et mette en valeur ceux qui l’entourent. Ça va continuer à grandir de cette manière et on va également augmenter la diversité des produits.
Une marque de soins pour la peau comme Baxter of California connait un certain succès chez l’homme qui aime prendre soin de son épiderme. Pouvez vous nous en dire plus à propos de vos produits de beauté qui semblent vraiment différents ?
On travaille avec une petite marque qui s’appelle Portland General Store, basée à Portland, dans le Maine. Lisa Brodar en est la propriétaire et c’est elle qui fait tout elle même, à la main. Les produits se composent d’ingrédients naturels très simples et ont des odeurs unique comme «Whiskey» «Tabac», «Cardamome» et «Bois»
Comment est ce que vous voyez Hickoree’s dans cinq ans ?
J’espère qu’on sera toujours dans la course! cinq ans paraissent comme une période assez longue, on ne peut qu’espérer qu’ Hickoree’s sera meilleur et plus important, sans qu’il perde de sa personnalité pour autant. Il y aura peut être une boutique physique ou deux, mais la priorité sera toujours la boutique en ligne.
Merci à Emil et Sandy qui ont pris le temps de répondre à nos questions et qui nous ont donné quelques photos de l’univers de la boutique.