Les gants en pecari sont un grand classique du vestiaire masculin hivernal. Rares sont les cuirs alliant la souplesse et la résistance du pecari, ce qui en fait donc une matière première particulièrement adaptée pour faire des gants. Si on peut trouver (si on cherche bien) des chaussures ou même des vestes faîtes dans du cuir de pecari, ces pièces sont des exceptions ! Le pecari est utilisé presque exclusivement pour la confection de beaux gants, tous types de gants.
Si la chèvre à cachemire est un animal que l’on a facilement envie de serrer dans ses bras, ce n’est pas du tout le cas du pecari. En effet, les pecaris ressemblent un peu à des sangliers, avec une petite queue et sans défenses… Ce cousin américain des cochons sauvages européens est présent en Amérique du sud, centrale et un peu au sud des États-Unis. Appelé « cochon bois » en Guyane, il paraît que sa viande est très bonne. Les poils de ce mammifère ont la particularité de pousser par trois, ce qui donne un aspect particulier, et ajoute à l’aspect un peu grainé au cuir.
Hormis sa résistance et sa souplesse, la caractéristique la plus intéressante de ce cuir est sa capacité à prendre une belle patine assez rapidement. Celui-ci se noircit aux points de contact, ce qui donne une touche sympathique à vos gants, pour peu que vous ne les perdiez pas trop rapidement.
Ceux en photos sont les miens, ils m’ont été donné par un ami qui les tenaient de son grand père. Si ceux-ci semblent toutefois plutôt neufs, ils possèdent une richesse de ton déjà bien agréable. L’ultime exemple étant ceux de Luciano Barbera, pris en photo par The Sartorialist.
Quelques bonnes adresses pour s’approvisionner Maison Fabre, Dents ou Causse.
Luciano Barbera – Photo prise par Scott Schuman – The Sartorialist
Photo prise par Scott Schuman – The Sartorialist
Photo par Tommy Ton – Jak & Jil
Photo par Tommy Ton – Jak & Jil