James Ellroy, Un tueur sur la route

« En 1965, les adolescents des classes moyennes de L.A prisaient trois styles vestimentaires: le surfeur, le loubard et le minet de collège. Les surfeurs, qu’ils fussent réellement surfeurs ou non, portaient des Levis en velours blanc, des tennis Jack Purcell « Beau Sourire » et des Pendleton; les loubards, membres d’un gang ou modèle « pseudo-rebelle », portaient pantalons de treillis fendus dans le bas, chemises de marque et casquettes de gardien honoraire de ferme-prison. Le minet de collège avait une préférence pour le style mocassins, chandail, col à pointes boutonnées, toujours en vogue. Je me dis que trois tenues de chaque style suffiraient pour me donner une coloration protectrice. »

James Ellroy, Un tueur sur la route – 1986


0 commentaires sur “James Ellroy, Un tueur sur la route

  1. SK :

    C’est marrant, il y a presque exactement la même description dans Ma part d’Ombre du même Ellroy…

    • @SK: tout au long du livre Ellroy semble attacher beaucoup d’importance à la manière dont sont habillés ses protagonistes ou les personnages qu’ils côtoient plus ou moins. Comme quoi le vêtement est un élément important pour situer une personne dans l’imaginaire collectif, auquel Ellroy s’adresse.
      Il doit avoir utilisé la même technique dans beaucoup de ses romans, je commence à peine à me pencher sur son oeuvre, et jusqu’à maintenant, c’est un délice ahah.

  2. SK :

    Un délice vénéneux, Robin.
    Ma part d’ombre est terrible.
    Et la trilogie américaine Underworld USA , c’est le côté obscur.

    • @SK: il me manque une centaine de pages, je note tes conseil, ils seront suivis éhéh.

  3. et s’il n’y avait que les vêtements..
    si mes souvenirs sont bons il me semble que martin plunkett roule en camaro SS!

  4. Andrei Caudray :

    Bonjour,

    Je suppose qu’Ellroy n’a pas écrit « Un tueur sur la route » en français, et il m’est très difficile d’envisager que l’ouvrage se soit traduit tout seul. Il me semble plus plausible qu’un traducteur ait consacré un certain nombre de mois à la « conversion » en français, auquel cas, il serait poli de citer son nom.

    Cordialement,

    Andrei Caudray

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