Bonjour à tous ! un petit post pour vous souhaiter une bonne nouvelle année à vous aussi, ça s’imposait, on passe tout de même pas mal de temps avec vous. D’abord, ça va bientôt faire trois ans que nous sommes sur ce morceau d’internet et vous commencez à être nombreux, donc on voulait également vous dire merci.
Ensuite parce qu’en 2011 on va continuer à quatre, toujours avec autant de plaisir, après avoir commencé il y a environ un an avec Laurent M. et Robin N.
2011 ça va être aussi l’occasion pour nous de donner vie à un projet qui nous fait envie depuis quelques temps déjà et qui se précise, nous espérons que ça vous plaira, on vous tient au courant incessamment sous peu dès qu’on a plus de concret.
2011 c’est aussi l’année du Corduroy, on attend donc le 11 janvier et le 11 novembre avec impatience.
Petit cadeau de Noël en retard pour terminer, nous étions complètement passé à côté de ce Clothes on Film, c’est une perle, faites en bon usage, désolé à ceux qui connaissaient déjà. Ce tumblr n’est pas mal non plus, I hurt i am in fashion , et également une très bonne excuse pour regarder de jolies filles et de belles image (si toutefois vous en avez besoin d’une).
N’oubliez pas que nous sommes aussi sur Facebook et Twitter, où vous pourrez avoir la chance de recevoir régulièrement quelques blagues ou amorces de discussions.
Le nouvel an c’est aussi la période des bonnes résolutions, 2010 a été une année de transformation pour redingote (apparition de fourchette, quelques changements de mise en page…) et il nous tient à coeur de ne cesser de faire évoluer cette plateforme.
Nous savons que vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre mais Google Analytics ne peut pas encore nous restituer vos avis… Nous aimerions connaître ce que vous appréciez particulièrement sur redingote, ce que vous n’aimez pas, ce que vous souhaiteriez voir améliorer ou voir apparaître… Làchez-vous par pitié, qu’on puisse en discuter ensemble.
En retraçant brièvement l’origine de la redingote, pièce de vestiaire masculin dont on a emprunté le nom pour intituler ce blog, on constate que son apparition se fait aux aurores du 19ème siècle.
Il semblerait que le mot soit tout simplement une déformation de l’anglais « riding coat », donc de l’expression « manteau pour chevaucher »: la redingote aurait donc été inventée pour faciliter le port du manteau à dos de cheval tout en restant élégant.
Une fois encore, on est face à un phénomène que l’on connaît bien: les pièces créées pour répondre à un besoin pratique, continuent d’exister dans le temps de manière durable, tandis que les pièces dessinées ou modifiées par pur soucis esthétique et pour coller à la tendance semblent être vouées à une durée plus éphémère. Bien sûr, il y a des exceptions, je vous vois venir en brandissant la cravate !
Si le sujet de la création d’un vêtement élégant pour répondre à un besoin technique semble assez désuète, détrompez vous, il arrive encore de nos jours que certains designers se penchent sur des questions très actuelles, par exemple, le vélo.
Moyen de transport urbain très utilisé dans les grandes villes d’Europe, d’ailleurs très en vogue en ce moment sûrement grâce à la tendance « pignon fixe » (parce que oui, on peut lui trouver de bons côtés), le vélo peut néanmoins présenter quelques inconvénients quand il s’agit d’arriver au bureau à l’heure, alerte et immaculé. Il y a donc un besoin auquel pourraient répondre quelques designers de vêtement talentueux: faire de beaux vêtements, dans des matières permettant d’éviter la transpiration, la chaleur, et de bien se protéger contre les intempéries.
On a d’abord eu des marques proches du monde du vélo réfléchissant simplement à des coupes facilitant la pratique cycliste, comme WoodWood avec son chino Eland 91, qui se resserait au niveau des chevilles pour que la chaîne n’abime pas le pantalon. Ou encore des marques comme J.Lindberg, s’en inspirant surtout au niveau de l’esthétique générale d’une collection.
Ensuite on pense à des marques comme Rapha, se souciant à la fois de l’esthétique et de la fonction finale du vêtement avec toutes les implications techniques que cela peut entraîner, mais très orientée vers une clientèle sportive.
Côté actualité, il y a récement eu cette belle vidéo mettant en scène Paul Smith avec l’équipe cycliste Rapha Condor, qui mettait le doigt sur une partie de ce challenge que les designers vont avoir à relever dans un futur proche, et que certains exploitent déjà.
Cela fait d’ailleurs quelques temps que Rapha et Paul Smith travaillent ponctuellement ensemble sur des accessoires destinées à la pratique du vélo, le designer anglais étant un fan de cyclisme depuis sa jeunesse. Cet hiver ils sont allés un peu plus loin en proposant une veste technique, ce qui devrait continuer en s’accentuant sur Printemps Eté 2011 selon ViaComit.
Ceux qui poussent la chose le plus loin c’est sans doute Arc’Téryx, la marque canadienne d’outerwear, avec leur ligne Veillance. Moyennant un budget assez élevé, on pourra choisir chez Arc’Téryx Veillance une tenue en parfaite adéquation avec le monde de l’entreprise: un costume en GORE-TEX avec des coutures thermosoudées et des poches étanches, complètement coupe vent.
Le plus étonnant, outre la coupe d’une veste très technique reprenant celle d’un blazer, est qu’ils sont allés jusqu’à développer une ligne de chemises reprenant ces technologies. L’ensemble empêche donc la pénétration d’eau dans le textile tout en laissant passer la transpiration, et peut être trouver chez The Glade.
La question des chaussures pour les pédales automatiques est également un domaine ou l’innovation a sa place, puisque la plupart des modèles restent des modèles de sport à proprement parler. Fondée en 1994, Mission Workshop s’est donc attelé à la tache et développe une basket pour pédale automatique avec laquelle on peut marcher normalement. L’initiative est à saluer mais je suis assez impatient de voir ce que le chemin qui mènera à la production de pièces abordables et esthétiquement vraiment réussies, aura à nous faire découvrir.
Le prélude à l’après-midi d’un faune est une oeuvre orchestrale composée par Claude Debussy en 1894. L’oeuvre est directement inspirée du poème agreste L’Après-midi d’un faune de Stéphane Mallarmé. Il évoque l’état d’âme d’un faune qui monologue aux « bords siciliens d’un calme marécage. »
« La musique de ce Prélude est une très libre illustration du beau poème de Mallarmé. Elle ne désire guère résumer ce poème, mais veut suggérer les différentes atmosphères, au milieu desquelles évoluent les désirs, et les rêves de l’Egipan, par cette brûlante après-midi. Fatigué de poursuivre nymphes craintives et naïades timides, il s’abandonne à un sommet voluptueux qu’anime le rêve d’un désir enfin réalisé : la possession complète de la nature entière. » Claude Debussy.
(citation extraite de la notice de l’édition originale)
Nonchalante, la flûte amorce une mélodie songeuse entrecoupée par les arpèges de la harpe, accompagnée des cors… Claude Debussy nous fait doucement traverser les différentes ambiances de l’oeuvre de Mallarmé grâce aux vertus poétiques et évocatrices de sa musique…
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« Je ne m’attendais pas à cela. La musique évoque l’émotion de mon poème et dépeint le fond du tableau dans les teintes plus vives qu’aucune couleur n’aurait pu rendre. » Mallarmé à propos de l’oeuvre de Debussy.