Franz Schubert – Trio n°2 – Barry Lyndon

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Maître incontesté du Lied, compositeur de l’Ave maria le plus connu du monde, Franz Schubert, bien que mort à trente et un an, est un des plus grands compositeurs de l’ère romantique.

Franz Schubert montre dès son plus jeune âge un don particulier pour la musique, il commence à composer alors qu’il n’est qu’adolescent. Sa musique est péremptoire, paraît être improvisée et atteint sans effort au chef d’oeuvre dans la pièce courte comme dans le lied. Schubert est un mélodiste avant tout et toute son oeuvre, même instrumentale, n’est que chant.

Mort très jeune, Franz Schubert laisse néanmoins une oeuvre considérable, plus de 600 lieder, 9 symphonies, une vingtaine de quatuors, autant de sonates pour piano, une quantité d’ouvrages pianistiques, 22 opéras, des choeurs, des messes, des motets…

Une de ses oeuvres la plus connue est le deuxième mouvement de son Trio n°2. Le thème ci-dessous est utilisé à de nombreuses reprises dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick.

Thème

Le génie de Kubrick et celui de Schubert ne font qu’un et nous offre à eux deux des scènes à couper le souffle comme l’illustre parfaitement celles-ci :

0 commentaires sur “Franz Schubert – Trio n°2 – Barry Lyndon

  1. Merci !!!
    C’est superbe.
    Et cette lumière (il me semble que le film est entièrement réalisé à la lumière naturelle, coup de maître)…
    Quoi qu’il en soit, me replonger en ce dimanche matin dans cette atmosphère mélancolique et de la plus pure élégance, est un plaisir rare, une exquise surprise.

  2. baptiste :

    Merci pour ce splendide article qui m’a permis de me souvenir que Barry Lyndon était sans aucun doute l’œuvre que je préfère de la filmographie au nombreuses facettes de Kubrick (au côté d’orange mécanique et de lolita ).

    Mais n’oublions tout de même pas que cet article relate avant tout le génie de Schubert notamment a travers ce fameux second mouvement de son trio n°2 dont la grâce et la fragilité ont éclairées mon gloomy sunday.
    Encore une fois merci .

  3. Kubrick qui connaissait aussi bien la musique classique que le maniement d’une table de montage, avait fait adapter l’opus 100 de Schubert pour son film. Si bien que la version que nous entendons dans le film n’est disponible nulle par ailleurs.
    Bien à vous.

  4. Pingback: Strauss, Strauss et Ligeti – 2001, A Space Odyssey | redingote.

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