L’hiver dernier, à la recherche d’une montre fiable et bon marché, à l’aspect simple et élégant, et n’ayant aucune connaissance particulière en montres (bien que j’y travaille) c’est tout naturellement que je me suis tourné vers une Swatch.
Au début des années 80, l’industrie horlogère Suisse se remet en question. En effet, les japonais inondent le marché de montres pas chères et de bonne qualité, et leur fait perdre des parts de marché. Il faut réagir, rapidement une entreprise Suisse lance la recherche pour réaliser une montre suisse pouvant rivaliser avec la concurrence d’extrême-orient. Ils sortent finalement la Swatch en 83, diminuant au passage le nombre de composants d’une montre à quartz de 91 à 54.
Mais le succès de la Swatch ne provient pas uniquement du procédé industriel innovant : la communication ainsi que l’originalité du produit y sont aussi pour beaucoup. En effet, bien que toutes les Swatch soient construites de la même manière, cinq éléments permettent de les personnaliser : la couleur, le cadran, les aiguilles, le quantième et le bracelet. Et la marque joue là-dessus à fond, sortant des montres toutes plus colorées et innovantes les unes que les autres, rencontrant un succès incroyable dans les années 80. Chaque année une nouvelle collection de Swatch sort, suivant plus ou moins bien les tendances du moment.
Aujourd’hui, regarder les montres Swatch des 80’s vaut un véritable voyage dans l’esthétique de l’époque. J’ai gagné sur Ebay un ouvrage répertoriant toutes les Swatch sorties entre 83 et 91, et c’est un pur régal. En voici des morceaux choisis :