L’ Été fait du bien, il donne du temps. On oubli la grisaille le temps de quelques jours… quand le cinéma nous permet d’y replonger l’espace d’une heure et demie.
Awaydays c’est ça. On part le temps du film dans la bruine d’une banlieue anglaise, aux côtés de « The Pack » un gang de jeunes hooligans en manque de sensations fortes.
Plus que pour son sujet principal: une jeunesse british désabusée, prompte à la violence gratuite et à l’usage de substances illicites que le cinéma anglais (comme le petit écran) nous avait déjà servi mainte fois, ce film mérite qu’on s’y arrête au moins pour souligner l’importance qu’il donne au vêtement et à son rôle au sein d’un groupe.
Outre l’esthétique de la fin des années 70 qui est très bien rendue dans le film, on y ressent clairement que le vêtement joue un rôle essentiel dans l’appartenance à « The Pack », qu’il est un élément de culture à part entière. Et si Awaydays est sans conteste un très bon relais pour des marques comme Adidas, Fred Perry et autres A.P.C. , le film insiste également sur l’histoire de modèles vestimentaires devenus de véritables classiques et nous fait réaliser pourquoi certaines pièces en viennent à être perçue comme authentique et d’autres non.
Déjà à l’affiche au mois de mai outre-manche, Awaydays se fait encore attendre en France. Si vous ne trouvez pas le moyen de vous le procurer d’ici la sortie (malheureusement non programmée), la bande annonce est toujours visible sur le site officiel…
Vous auriez pu signaler que ce film évoque le revival mod de la fin des années 70 à la charnière du casual, dont les codes vestimentaires ont été repris ces derniers temps par les marques que vous semblez apprécier.
exemple : http://www.tresbienshop.net/en/art/band-of-outsiders-windbreaker.php
Sur ce style et la baston : http://ilikeyourstyle.net/2009/05/12/style-et-ultraviolence/
Effectivement, nous aurions pu… mais tu le fais déjà très bien.