Quasiment impensable il y a une dizaine d’années, la collaboration démontre parfaitement l’effervescence dont la scène streetwear fait l’objet en ce moment. Décrit comme une personnalité des plus excentrique, Malcolm McLaren est un touche à tout très polyvalent: en tant que manager des Sex Pistols dès 1976 on lui attribue une partie du buzz culturel autour du groupe, ce qui lui donne une légitimité très importante dans le milieu musical international. Nous avions eu la chance d’avoir un aperçu de son talent lors du défilé Dior Homme de la dernière fashion week parisienne masculine, dont il réalisait la bande originale.
On le retrouve donc chez Supreme, skateshop new-yorkais, à la direction artistique d’une mini-collection. Actuellement forte d’une très grosse notoriété, la boutique en profite pour réaffirmer le côté qualitatif et exclusif de ses pièces textiles, qui réduit encore les frontières entre streetwear et prêt à porter de luxe…
Je vous laisse les liens de la collection (ici et là), profitez en pour y jetez un coup d’oeil. Faites également un tour chez Jake Davis, sa vidéo réalisée pour la boutique vous donnera un autre aperçu du personnage.
J’aime bien l’esprit streetwear de luxe. Mais est-ce le luxe qui se démocratise, ou le streetwear qui s’embourgeoise ?
Salut Robin 😉 Merci pour ton commentaire. Pour ce qui est de Supreme, je pense vraiment qu’ils font ce qu’ils aiment avant tout, et j’en prend pour exemple leur dernière collaboration avec Budweiser. Le luxe semble loin de se démocratiser, même si il a changé certains de ses codes (baskets, sportswear…). Par contre il est vrai que le streetwear touche une clientèle beaucoup moins précise qu’avant, du fait de la grosse tendance dont il fait l’objet, ce que déplorent d’ailleurs les nostalgiques et puristes…
La grande classe du fondateur du magasin SEX!
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