L’ horlogerie est un monde fermé qui reste aux mains des vrais amateurs. Sans prendre en compte les évidentes considérations financières qui entrent en jeu, choisir une montre relève d’un défi que seuls les initiés pourront relever avec panache. Plus qu’une simple question d’ esthétique, les facteurs intervenant dans le choix sont assez nombreux, comme pour un vêtement, on pourra prêter une attention particulière à la marque, ses origines, ses valeurs, son bagage historique.
Tant d’éléments qui distinguent un bon produit d’une pièce lambda, lancée à la va vite et que l’on ne rencontre que trop souvent ces temps ci…
Seiko, qui lance actuellement la gamme Ananta, est capable de vraiment surprendre dans ce domaine. On peut pourtant avoir une image assez mitigée de la marque.
Cependant, si la popularité actuelle de Seiko s’est construite grâce à l’étendue de ses gammes (proposant des modèles d’ultra luxe comme des pièces beaucoup plus modestes), il faut retenir que l’horloger japonais est un pionnier sur le marché mondial. On retrouve effectivement Seiko à de nombreux carrefour de l’histoire horlogère, comme la commercialisation de la première montre à Quartz dès 1969, l’invention des mouvements Kinetic (qui utilise les mouvements du poignet) et Spring Drive (qui permet une précision et une fluidité des aiguilles jamais égalée).
Typique des entreprises japonaises, la recherche constante d’innovation chez l’horloger découle du véritable culte pour la perfection qui reste profondément ancrée dans la culture nippone. La reconnaissance de Seiko au niveau des performances techniques n’était de toute façon plus à prouver, dès lors que la marque aura été sélectionnée comme chronométreur officiel de plusieurs éditions des jeux olympiques. La maison aura également fait ses preuves en Europe où elle s’est fait remarquer lors de concours d’horlogerie, capable de rivaliser avec certaines manufactures suisses.
Cependant, au niveau esthétique, la plupart des modèles Seiko restent assez lourds, véritables concentrés de technologies, certains modèles gagneraient peut être à être pensés plus en finesse. Nous avons tout de même vraiment craqué sur certaines pièces qui collaient parfaitement à notre vision de ce que doit être une montre:
– La Seiko Izul:
– Un modèle de plongée:
l’esthétique militaire est au rendez-vous, elle n’a malheureusement pas équipé d’unité particulière, ce qui donne toujours un côté authentique.
On retiendra bien sûr la ligne Grand Seiko (dont vous avez quelques modèles ci dessus) qui garde à l’esprit une esthétique assez épurée quel que soit le modèle. Cette ligne de haute horlogerie n’est malheureusement commercialisée qu’au Seiko Center, à Paris, et principalement au Japon où Seiko joui d’une renommée tout à fait différente.
Fera exception la ligne Premier, qui semble attacher beaucoup d’importance à séduire les européens, qui ont à l’esprit une vision de la montre dans laquelle le look reste la priorité principale et est souvent synonyme de raffinement, du moins en matière horlogère.
D’ Ananta (ci-dessus), la nouvelle gamme, on peut dire qu’elle semble beaucoup plus travaillée, avec ce côté héritage japonais rendant hommage au Katana, le sabre de tradition, dont la minutie de fabrication et de forge a toujours été considérée comme un mythe par les artisans à travers l’histoire. Cette dernière ligne est d’ailleurs la plus cohérente, au moins esthétiquement, car tous les modèles semblent vouloir taper dans l’oeil d’une clientèle bien précise; une particularité que l’on ne retrouvera par exemple pas chez Premier, dont les pièces sont assez disparates au niveau du design.
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