L’ Été fait du bien, il donne du temps. On oubli la grisaille le temps de quelques jours… quand le cinéma nous permet d’y replonger l’espace d’une heure et demie.

Awaydays c’est ça. On part le temps du film dans la bruine d’une banlieue anglaise, aux côtés de « The Pack » un gang de jeunes hooligans en manque de sensations fortes.

Plus que pour son sujet principal: une jeunesse british désabusée, prompte à la violence gratuite et à l’usage de substances illicites que le cinéma anglais (comme le petit écran) nous avait déjà servi mainte fois, ce film mérite qu’on s’y arrête au moins pour souligner l’importance qu’il donne au vêtement et à son rôle au sein d’un groupe.

Outre l’esthétique de la fin des années 70 qui est très bien rendue dans le film, on y ressent clairement que le vêtement joue un rôle essentiel dans l’appartenance à « The Pack », qu’il est un élément de culture à part entière. Et si Awaydays est sans conteste un très bon relais pour des marques comme Adidas, Fred Perry et autres A.P.C. , le film insiste également sur l’histoire de modèles vestimentaires devenus de véritables classiques et nous fait réaliser pourquoi certaines pièces en viennent à être perçue comme authentique et d’autres non.

Déjà à l’affiche au mois de mai outre-manche, Awaydays se fait encore attendre en France. Si vous ne trouvez pas le moyen de vous le procurer d’ici la sortie (malheureusement non programmée), la bande annonce est toujours visible sur le site officiel…

Mr. Hare est la dernière marque en date à m’avoir frappé dans le monde de la chaussure et surtout à cause de la réussite de la campagne de communication.

Sans qu’une seule chaussure ait été vendue, la renommée internationale de la marque peut se targuer d’être uniquement le résultat d’articles sur certains blogs influents (chaudement remerciés) poussés par le travail du fondateur autour de sa communication sur internet.

Bonne campagne, bon buzz, ça aurait pu s’arrêter là. Mais non, la distribution de la première collection est également impeccable et il est clair que beaucoup de jeunes marques rêvent d’en obtenir une équivalente.

On retrouvera effectivement les pieds de Mr. Hare chez Dover Street Market, une des meilleures vitrines européennes, chez Beams au japon (qui est encore une référence pour des milliers d’acheteurs), chez SPR+ à Amsterdam et enfin chez Oki-Ni, sur internet, qui nous fait le plaisir de nous donner un « secret-link » pour pré-commander les pièces de la première collection, intitulée « Purest Form ».

Après avoir dévoilé une telle distribution, qui pourrait douter de la qualité du produit ? on est quasiment sûr de retrouver des choix de matériaux et finitions exemplaires, la collection n’a quasiment plus à faire ses preuves.

Je ne sais pas vous, moi je me vois bien avec une paire de Fitzgerald aux pieds dès la rentrée, le modèle dont les photos illustrent l’article. Le dégradé de matériaux et l’empiècement en nubuk beige en font sûrement l’un des plus beaux modèles de la collection.

Il est en tout cas, assez rassurant pour les jeunes acteurs du milieu de la mode de voir que l’on peut réussir à placer un produit de qualité très correctement sans dépenser des fortunes en agence de communication…

Il y a quelques saison, concernant A.P.C. , on pouvait acheter n’importe quelle pièce les yeux fermés. Avec le développement de marques qui s’orientent elles aussi dans le basique de bonne qualité, on a l’impression qu’A.P.C. cherche à développer un côté créatif qu’on ne lui connaissait pas vraiment auparavant, le résultat pouvant être un peu surprenant.

Quand je parle d’éléments plus difficiles qu’à l’accoutumé je pense notamment aux pantalons à taches et autres combinaisons masculines en toile.

Je reste particulièrement fan des accessoires et chaussures dont vous avez des images ici et là même si bottes en daim et casquettes en laine ne m’ont que moyennement convaincu. Notez que les mocassins gris (ici) risquent d’être une pièce assez forte cet Hiver !

Les pièces restent très réussies dans l’ensemble, et évidement, A.P.C. reste une marque sur laquelle on peut toujours compter, mais on sent que l’on devra peut être être un peu moins impulsif dans nos choix à l’avenir…

Je vous en laisse de toute façon un aperçu et vous ne manquerez sûrement pas d’aller faire un tour sur la boutique en ligne. Lire la suite →

Dans le monde du denim, peu de marques sont à retenir. Les extrémistes du jean ont sûrement du mal à les compter en utilisant tous les doigts de leur main. Dans ces conditions, difficile de croire qu’ Edwin ne ferait pas partie des labels qu’ils citeraient. Dernièrement leurs collections de jean bruts étaient réellement impeccables, de la couleur aux finitions en passant par le confort et la solidité.

Le lookbook pour cet automne se veut en tout cas authentique, le jean y est plus délavé qu’il y a quelques mois et la collection semble s’ éclaircir un peu. La réalisation ne devrait en tout cas pas changer, je suis sûr qu’ Edwin se sera adapté à la tendance avec succès, sans renier les éléments qui l’ont façonnée jusqu’à aujourd’hui.

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La collaboration entre Kitsuné et Petit Bateau semble avoir assez bien fonctionné puisqu’une nouvelle édition du t-shirt est prévue pour le début du mois d’août. Avec l’ajout de ce nouveau colori, il ne serait pas surprenant de voir une ligne Kitsuné bientôt…

Merci Maxime pour l’info !

Il a beau faire chaud, on attend avec impatience l’ouverture de la boutique A.P.C. de Londres qui devrait avoir lieu d’ici la fin du mois sur Dover Street…