Si vous êtes niçois, ou de passage à Nice, n’hésitez pas à faire un tour chez Abaka, la boutique de Benoît et Bénédicte. Plutôt orientée Streetwear et Sneakers, la sélection comprend quelques pièces des collections WoodWood, Surface to Air, Levi’s Vintage, Bleu de Paname et se trouve dans la zone piétonne de la ville.
6 rue de France 06000 Nice
+33(0)4.93.80.56.77
Je crois qu’il y a des pièces dont il est vraiment impossible de se lasser. Véritable classique de chez WoodWood, le Eland 91 est une pièce assez particulière puisqu’à mi-chemin entre le chino et le sarouel masculin, il semble avoir été conçu pour coller à la dernière tendance. La marque danoise l’intègre pourtant à ses collections depuis pas mal de temps maintenant, ça en est d’ailleurs devenu une pièce phare qui a contribué à la notoriété du label.
Rappelons tout de même que si WoodWood l’a dessiné ainsi, c’est avant tout pour favoriser la pratique cycliste: sa fourche basse permet une grande liberté de mouvement quand le resserrement au niveau des chevilles évite qu’il se prenne dans le pédalier et se déchire. On voit tout de suite que quand le soucis technique et pratique rencontre celui de l’esthétique, le résultat est forcément au rendez-vous.
Je suis tout de même assez surpris que les distributeurs de la marque en France ne se soient pas penché plus près que ça sur le modèle… vous pourrez tout de même le trouver chez directement sur la boutique WoodWood !
Si vous entendez parler d’un manque d’effervescence autour de Rendez Vous Homme, le salon prêt à porter parisien lancé il y a quelques années suivant une initiative de Surface to Air, sachez que c’est aussi l’un des salons durant lequel les designers sont les plus disponibles pour présenter leurs collections. On comprend très bien que lors de Capsule (qui a lieu au même moment) les marques soient d’avantages préoccupées par leurs relations d’affaires, tant l’effervescence qui règne autour du salon est importante. Cependant Rendez Vous Homme reste une bonne occasion de prendre le temps d’échanger un peu, on y est d’ailleurs tombé sur les créations de Dusty, label finlandais masculin.
Pour cette collection « Pocket Full of Shells » (Les poches pleines de coquillages) la créatrice Marjut Uotila joue beaucoup avec les noeuds et cordages marins. Les pièces obtenues sont très chargées, très sophistiquées, ce qui contraste vraiment avec les design simples qui servent de base aux vêtements. Chaque détail est travaillé à la main par la créatrice, ce qui assure une finition très soignée, une esthétique vraiment parfaite.
Notez aussi que ces dernière créations ne ressemblent pas du tout aux travaux précédent du label, on espère vraiment qu’ils comptent rester dans cette voie là.
Vu le faible nombre de point de vente, vous en procurer risque d’être légèrement compliqué, vous pouvez tout de même tenter de mailer Liike à Helsinki, la boutique des fondateurs de la marque.
La semaine dernière nous avons eu la chance de passer en coup de vent au Tranoï femme afin de découvrir la collection de Chapter Two, petite marque parisienne. Premièrement laissez moi vous dire que contre toute attente, l’ambiance est bien plus bon enfant qu’à Capsule où la majeure partie des visiteurs se dévisagent mutuellement de haut en bas pour savoir qui a la chemise la plus limitée ou qui porte les chaussures les plus cotées sur e-bay. Au Tranoï c’est l’amour du produit qui prime, ça se sent, c’est palpable.
Une fois arrivé sur le stand de Chapter Two on a eu un aperçu très agréable du travail de la marque française. La collection de veste visite l’esthétique universitaire américaine avec une approche très sombre, très rock. Les pièces en elles mêmes sont vraiment qualitatives et s’appuient sur des matières variées et de haute qualité, on y trouve par exemple de la flanelle comme des cuirs de python et de crocodile. Les finitions sont très bien réalisées et très sobres, vous ne trouverez pas de pièces logotypées en impression ou gravées sur les pièces métalliques qui donnent parfois l’impression de porter un support publicitaire plus qu’un vêtement.
M’ayant tapé dans l’oeil il y a assez longtemps, cette Hardy Shirt par Henrik Vibskov semble tout à fait parfaite pour compléter une garde robe. Très discrète, elle permettra pourtant de s’affranchir de nos basiques si l’envie s’en fait sentir et est traitée dans le ton récurent d’un denim délavé. Bref, le genre de pièce dont on ne se lasse pas ! En tout cas si vous allez la regarder de plus près, profitez en pour trouver votre pièce fétiche dans la dernière livraison du Très Bien Shop.
On avait un peu ri en voyant le résultat de la première collaboration entre Jean Paul Gautier et Evian. Évidement quand Baccarat s’en mêle et que le mass-market n’est plus de la partie, on souri beaucoup moins. Les bouteilles issues de ce travail d’orfèvre seront visibles chez colette à partir de demain !
Merci à SlamxHype !
Le numéro 11 d’ h(y)r collective est sorti il y a quelques jours et encore une fois, il s’agit sûrement de la meilleure publication web jamais éditée. Ryan Willms semble avoir été un peu en retard ce mois ci mais cette édition pour mars vaut vraiment le détour, rien qu’à lire l’édito qui annonce les projets du collectif et les changements à venir, on se surprend à frémir d’impatience. h(y)r collective part une fois de plus à la rencontre des créateurs et marques les plus pointus du moment, l’amour du vêtement et du milieu textile est quasi palpable et réussi à installer une confortable et appréciable proximité entre le sujet et le lecteur. Je ne résiste pas et vous fait part de mon coup de coeur pour ce mois ci (assez facile j’en conviens) qui ira à la preview de Nom de Guerre pour Automne prochain !
Bonne lecture !
Beaucoup moins de folie que sur les photos de la saison dernière dans la mine des modèles Mjölk pour l’hiver prochain. Le label suédois s’éloigne également de ses traitements de pièces en couleurs vives pour se rapprocher de teintes beaucoup plus brunes et grises. En bout de course d’une tendance très tape à l’oeil, ça n’est pas vraiment pour nous déplaire…
Pour ce qui est du design on reste dans l’esprit Mjölk, on retrouve des pièces surtaillées qui peuvent se le permettre, notamment du côté des blouses masculines, des cardigans et même des accessoires comme l’écharpe et le noeud papillon (toujours présent chez Mjölk, on peut dire qu’il fait son retour pas à pas, relancé par Lanvin et Alexis Mabille c’est Thom Browne qui l’a récemment traité en velours rouge…). Outre l’utilisation de couleurs moins franches, les pièces se font tout de même remarquer du côté des matières utilisées: la maille se fait plus discrète que chez les autres marques nordiques (le label a été fondé en Suède en 2003) mais on reste sur un gros travail de lainage et le fait que ça s’enchevêtre donne franchement envie de s’y draper.
Vous pouvez donc parier sans risque sur Mjölk pour les saisons à venir, Ryan Willms y avait fait allusion, après Capsule la marque a beaucoup plu outre-atlantique. Pour la France, pas vraiment d’information pour l’instant, je vous tiendrais au courant des points de vente européens en temps utile.
La chaussure Lacoste continue d’alimenter Niseko, son dernier modèle, en ajoutant deux coloris à la gamme: vous pourrez dorénavant vous la procurer en marron avec quelques touches violettes et en blanc légèrement contrasté en blanc cassé sur certains détails. Déjà très efficaces au pied, tant niveau look que confort, les nouvelles déclinaisons du modèle lui ajoutent un petit côté vintage vraiment réussi et on les imagine très bien dans son milieu d’origine: le terrain de tennis. Je vous laisse les découvrir dans les clichés suivant par notre ami photographe Norman Vickery !
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