Norden

Si on a de plus en plus tendance à regarder outre-atlantique, il ne faut pas oublier que les créateurs et marques nordiques ont une identité très forte. La mode scandinave a en ses propres codes, ses propres influences: ses acteurs ont de riches inspirations et réalisent de très belles pièces. Ouverte en mai 2008, la boutique parisienne Norden en est d’ailleurs le temple parisien et propose une sélection des meilleurs designers scandinaves.

Vous pourrez entre autres y trouver des pièces de chez Our Legacy, WoodWood, S.N.S Hearing, Rickard Lindqvist… on trouve également chez Norden des pièces de vintage scandinave qui méritent le coup d’oeil.

N’hésitez donc pas à aller y faire un tour et à parcourir leur sélection sur la boutique en ligne.

Norden

5, rue commines
75003 Paris
Tel: 01 42 74 82 01

Heures d’ouvertures
Mardi – Samedi
11.00-19.00

Dimanche14:00-18:00

Ananta par Seiko

L’ horlogerie est un monde fermé qui reste aux mains des vrais amateurs. Sans prendre en compte les évidentes considérations financières qui entrent en jeu, choisir une montre relève d’un défi que seuls les initiés pourront relever avec panache. Plus qu’une simple question d’ esthétique, les facteurs intervenant dans le choix sont assez nombreux, comme pour un vêtement, on pourra prêter une attention particulière à la marque, ses origines, ses valeurs, son bagage historique.

Tant d’éléments qui distinguent un bon produit d’une pièce lambda, lancée à la va vite et que l’on ne rencontre que trop souvent ces temps ci…

Seiko, qui lance actuellement la gamme Ananta, est capable de vraiment surprendre dans ce domaine. On peut pourtant avoir une image assez mitigée de la marque.

Seiko Izul

Cependant, si la popularité actuelle de Seiko s’est construite grâce à l’étendue de ses gammes (proposant des modèles d’ultra luxe comme des pièces beaucoup plus modestes), il faut retenir que l’horloger japonais est un pionnier sur le marché mondial. On retrouve effectivement Seiko à de nombreux carrefour de l’histoire horlogère, comme la commercialisation de la première montre à Quartz dès 1969, l’invention des mouvements Kinetic (qui utilise les mouvements du poignet) et Spring Drive (qui permet une précision et une fluidité des aiguilles jamais égalée).

Typique des entreprises japonaises, la recherche constante d’innovation chez l’horloger découle du véritable culte pour la perfection qui reste profondément ancrée dans la culture nippone. La reconnaissance de Seiko au niveau des performances techniques n’était de toute façon plus à prouver, dès lors que la marque aura été sélectionnée comme chronométreur officiel de plusieurs éditions des jeux olympiques. La maison aura également fait ses preuves en Europe où elle s’est fait remarquer lors de concours d’horlogerie, capable de rivaliser avec certaines manufactures suisses.

Cependant, au niveau esthétique, la plupart des modèles Seiko restent assez lourds, véritables concentrés de technologies, certains modèles gagneraient peut être à être pensés plus en finesse. Nous avons tout de même vraiment craqué sur certaines pièces qui collaient parfaitement à notre vision de ce que doit être une montre:

– La Seiko Izul:

– Un modèle de plongée:

l’esthétique militaire est au rendez-vous, elle n’a malheureusement pas équipé d’unité particulière, ce qui donne toujours un côté authentique.

On retiendra bien sûr la ligne Grand Seiko (dont vous avez quelques modèles ci dessus) qui garde à l’esprit une esthétique assez épurée quel que soit le modèle. Cette ligne de haute horlogerie n’est malheureusement commercialisée qu’au Seiko Center, à Paris, et principalement au Japon où Seiko joui d’une renommée tout à fait différente.

Fera exception la ligne Premier, qui semble attacher beaucoup d’importance à séduire les européens, qui ont à l’esprit une vision de la montre dans laquelle le look reste la priorité principale et est souvent synonyme de raffinement, du moins en matière horlogère.

D’ Ananta (ci-dessus), la nouvelle gamme, on peut dire qu’elle semble beaucoup plus travaillée, avec ce côté héritage japonais rendant hommage au Katana, le sabre de tradition, dont la minutie de fabrication et de forge a toujours été considérée comme un mythe par les artisans à travers l’histoire. Cette dernière ligne est d’ailleurs la plus cohérente, au moins esthétiquement, car tous les modèles semblent vouloir taper dans l’oeil d’une clientèle bien précise; une particularité que l’on ne retrouvera par exemple pas chez Premier, dont les pièces sont assez disparates au niveau du design.

Article sponsorisé

Comme des Garçons & The Beatles, suite

Assez curieux au début à propos de leur collection annoncée sur le thème des Beatles, on aura vite été assez déçu, le label japonais aurait pu s’abstenir. Par contre les pièces de leur collaboration avec l’équipementier The North Face pour cet hiver sont une réelle réussite. Malheureusement il vous faudra commander au japon pour pouvoir en avoir une entre les mains.

Merci Highsnobiety !

Dior Homme Classics # 1 : Jeans

Ces 10 prochains mois Dior Homme a décidé de revenir sur 10 pièces incontournables du vestiaire masculin. Cela va nous laisser le temps nécessaire pour découvrir plus précisément l’univers de Dior Homme, apprécier les coupes, les utilisations de matière, les détails et finitions inhérents à une maison de luxe porteuse d’un héritage très fort dans ce domaine.

Après le jean, Dior nous permettra de nous intéresser tour à tour au smoking, cuir, trench, polo, soulier, chemise, costume, sneaker et sac. En attendant je vous laisse vous faire une idée de la qualité du traitement couleur utilisé ici:

On regrette d’ailleurs de ne pas pouvoir avoir un meilleur aperçu des produits sur la boutique en ligne de la marque…


Paul Smith Hiver 2009/2010



Côté collection, notre cher couturier anglais reprend sans surprise les éléments de sa campagne hivernale. Quand les grands pontes de la mode de luxe ne prônent que noirs, gris et blancs pour composer la palette de leurs collections, ou même quand d’autres marques plus modestes prédisent la mort des couleurs vives dans la saison à venir, Paul Smith joue beaucoup avec et les intègre à ses pièces d’où elles seront finalement omniprésentes.



Toujours très fier et proche de son identité, il revisite l’histoire conséquente du vestiaire anglais et développe une collection gigantesque, qui contraste vraiment avec les designs ultra modernes des grandes maisons de couture telles que Dior, Cerruti ou Lanvin. Ces dernières travaillent l’image d’un urbain froid, assez austère, le plus souvent flottant dans des pièces amples de tissus enchevêtré ou justement très près du corps, reprenant une esthétique tantôt militaire tantôt fantomatique. L’homme Paul Smith lui rayonne, utilise la couleur avec goût et reste très optimiste quand la plupart des blogueurs et journalistes s’accordent à dire que les problèmes politiques et économiques contemporains influencent les créateurs.







































































































































































































































































































































Woolrich Woolen Mills – Hiver 09/10

Depuis quelques mois, un microcosme de fanatiques du style parcourt le web et s’échine à redécouvrir les prémices du vêtement américain. Motivés par la recherche des pièces les plus authentiques possibles, que ce soit en terme de matériaux, d’histoire ou même de réalisation, ces passionnés, ebayeurs de la première heure, ont soulevé une véritable course au vintage. Ils sont d’ailleurs sûrement responsables en grande partie du retour de la tendance du vêtement travail, du vêtement militaire et du retour à des gardes robes plus classiques.



Ce retour à l’authentique, réaction directe à l’effervescence et à la démocratisation du streetwear (qui a vu trop de produits venus de nulle part, ennuyant les vrais amateurs), défriche un créneau quasiment inexploité dans le marché du textile en donnant aux jeunes marques de véritables challenges à relever pour se forger une crédibilité solide. Viennent tout de suite à l’esprit les exemples d’ Our Legacy et de Bleu de Paname, qui réussissent l’exercice avec brio: elles ont joui d’un d’un coup d’envoi formidable et restent cohérentes dans leurs choix esthétiques.



Dans ce domaine, si la légitimité de la manufacture de Woolrich n’est plus à prouver du fait de son histoire, elle profite pleinement de ce regain d’intérêt. Véritable icône du vêtement « made in usa », Woolrich Woolen Mills développe une collection qui cultive le soucis du détail, élève le choix du matériau à un facteur déterminant dans l’aspect final de la pièce. Bref, elle semble attacher beaucoup plus d’importance aux vêtements eux mêmes qu’à une quelconque inclinaison de la mode en sa faveur.

Vous pourrez vous en procurez chez The Bureau, Très Bien Shop, ou encore Context.


















































Chino – Velour Côtelé



Bon, une fois la Parka Kaki ajoutée à notre garde robe, il nous fallait quelque chose à porter avec, afin de confirmer qu’on allait pas vraiment ressembler à un « Punk à Chien » en arpentant les trottoirs qui deviennent de plus en plus gris. Choix facile mais pièce essentielle, le chino en velour côtelé semblait tout indiqué: en plus d’être chaud et très confortable pour la période qui nous attend, il a la chance de revenir à la mode assez régulièrement. Du plus bel effet avec des chaussures en cuir et quel que soit sa couleur, il vous forcera cependant à abandonner vos baskets, au moins pour la journée.



Naturellement, on en trouve chez Our Legacy pour un rapport qualité prix excellent, mais également chez Kitsuné pour des détails très soignés et un esprit plus sophistiqué. On a de la chance, puisque Très Bien Shop distribue les deux marques.









Paul Smith – Campagne Automne 2009

Contrastant complètement avec les images ternes et l’ambiance vraiment « côte américaine » de son lookbook pour l’été dernier, Paul Smith renoue avec le charme anglais et l’autodérision qu’on lui connaissait il y a peu. La marque a toujours su apporter ce côté bon enfant, cette fraîcheur dont le monde de la mode manque cruellement. Toujours très soucieuses de leur image, les maisons de luxe sont parfois assez frileuses en ce qui concerne l’originalité dans leurs campagnes de communication. Dernièrement, et sans totalement s’abandonner à la spontanéité puisque le film faisait l’objet d’une presse phénoménale au même moment, on a pu peut être retrouver cet aspect chez A.P.C. avec la série photo ayant pour modèle Cire Petrone, acteur dans Gomorra.

On pense évidement à Band of Outsiders et Jason Schwartzman (décidément), mais c’est sans compter les inspirations dont se réclament les collections de la marque: les pièces provenant toujours plus ou moins du milieu du cinéma américain, il est somme toute assez logique de voir le modèle/acteur s’amuser avec l’objectif lors des shooting.

Quand pour certains l’élégance et le style sont une affaire très serieuse, d’autres cherchent à s’en amuser. Il va sans dire que pour ce qui est de Paul Smith, la marque ne prend évidement pas beaucoup de risques, le décalage qu’ elle se permet dans l’attitude des modèles assure simplement qu’ils ont déjà acquis la notion d’élégance depuis longtemps, ce qui leur permet de s’amuser avec. Pourtant en temps de crise beaucoup de professionnels du marketing s’accordent à dire que pour continuer a exister, les marques de luxe doivent sinon faire rêver, au moins et plus que jamais évoquer une idée marquante à travers leurs campagnes. Encore une fois Paul Smith excelle dans l’art de se faire remarquer et ne semble pas s’être trompé d’orientation.

Bored to Death – Jason Schwartzman

Les journées raccourcissent, le froid se fait ressentir de plus en plus, la grisaille et la pluie reviennent … en bref, l’hiver arrive. Beaucoup détestent la saison, elle aura au moins le mérite de nous faire sortir nos manteaux et d’accroître considérablement les possibilités vestimentaires. L’ autre grande qualité de cette période est de nous obliger à rester chez nous plus longtemps qu’à l’accoutumée: notre activité est ralentie, le temps que l’on peut passer devant Mad Men augmente et le petit écran se verra accorder un joli rôle jusqu’à fin février, début mars.

Ce début d’automne sera donc pour nous l’occasion de re-croiser Jason Schwartzman avec grand plaisir. Modèle de Band of Outsiders pour leur dernier (et excellent) lookbook, le cinéaste hollywoodien légèrement méconnu connaît aujourd’hui la naissance d’une célébrité d’un autre type avec son starring dans Bored To Death. En effet, le dernier Tv Show qui vaille vraiment le coup de laisser filer une trentaine de minutes, dévoile l’acteur au grand public avec brio et voit poindre une icône.

Anti-héro, Jason y joue le personnage d’un écrivain raté, passionné par les polars et peu sûr de lui, le genre de personnalité qui accueille la vie avec nonchalance et se laisse ballotter par les événements. Outre l’attachement dont on se prend pour le personnage dès les premières minutes, on retrouve cette ambiance new-yorkaise chaleureuse, un peu à la Woody Allen ou Paul Auster, qui fait rêver plus d’un européen.

Notez que notre intérêt pour la série ne serait évidement pas ce qu’il est sans le look de Jason, toujours vêtu d’un assemblage de classiques très étudié. Les images illustrant le propos étant malheureusement assez rares, je ne puis que vous conseillez de vous procurer les épisodes au plus vite !

Mode & Internet par Bertrand Jouvenot

La dernière fashion week en a été un des témoignages les plus concret, Internet réinvente entièrement l’approche qu’ont les marques des techniques et méthodes de marketing et de communication. Les défilés retransmis en direct, que ce soit sur internet comme celui d’ Alexander Mc Queen, ou directement via Facebook pour Louis Vuitton, sont la preuve qu’ Internet est dorénavant envisagé même par les plus grands du luxe comme un outil indispensable, sinon un outil à part entière, dans la gestion de leur image.

Bertrand Jouvenot s’est intéressé de près à cette question et y a même consacré un ouvrage, disponible dès aujourd’hui sur Amazon. Intitulé Mode & Internet : Le marketing épinglé , vous pourrez en avoir un aperçu sur le site qui lui est dédié.

Le livre s’adresse évidement à tous les professionnels du marketing mais également aux bloggeurs et pourquoi pas, aux curieux intéressés par la mode et les médias.